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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 08:41

Les tribus afghanes, en dépit de guerres perpétuelles, trouvèrent une bonne raison avec un envahisseur perse de s'allier mais elles furent défaites et se soumirent à Nadir Shah. Mais quand finalement ce dernier fut tué, elles étaient libérées de la domination perse, indienne ou ouzbèque.

En 1747, elles trouvèrent en Ahmad Khan, un jeune commandant de Nadir Shah, le leader dont elles avaient besoin et qui prit le nom d’Ahmad Shah. Celui-ci  passa sa vie à combattre les autres tribus et sous-tribus et étendit son empire du Khorasan perse jusqu'à Lahore. Après sa mort, le pays plongea dans le chaos pour plus de 150 ans, chaos ponctué par les guerres anglo-afghanes.

C'est seulement au début du XX° siècle que les Britanniques, soucieux de protéger la frontière occidentale de leur Empire des Indes contre les poussées russes parviennent à imposer un protectorat sur l’Afghanistan. Après la première Guerre mondiale, ils reconnaissent l'indépendance de l'Afghanistan, qui devient une monarchie.  Un coup d'État renverse le roi Mohammed Zahir Shah en 1973, et le nouveau pouvoir est à son tour renversé en 1978, cédant alors la place à un régime communiste soutenu par l'URSS, qui d'ailleurs envahira l'année suivante l'Afghanistan . Il s'ensuivra une guerre avec les mouvements de résistance afghans qui contraint les troupes russes à décider leur retrait à partir de 1986, laissant le pays en proie à une guerre civile, dont le régime islamiste des Talibans sortira vainqueur à la fin des années 1990.

Ceux-ci s’installeront alors pour cinq ans de 1996 à 2001 au pouvoir à Kaboul.

 

Les attentats du 11 septembre 2001 décideront les États-Unis, soutenus par la communauté internationale, à attaquer l'Afghanistan et à y renverser le régime des Talibans, accusés de soutenir les terroristes dont ils ont été victimes.

 

Les Pachtounes d'hier régnaient sur l'Afghanistan. Ceux d'aujourd'hui constituent la plus grande partie des talibans et sont également majoritaires au sein du gouvernement afghan. La guerre en Afghanistan, bien que contenant un élément religieux pour les locaux, n'est pas limitée à cette dimension. Pour les Pachtounes, il s'agit d'une guerre ethnique, d'une guerre de revanche; contre les tribus rivales et l'invasion étrangère. Aujourd’hui les talibans sont une réponse aux tentatives occidentales de favoriser les groupes ethniques écartés du pouvoir par les Pachtounes.

L’enjeu n’est plus tant la lutte contre Al-Qaïda mais l’équilibre ethnique dans le gouvernement du pays. La mort  d’Omar Ben ne constitue nullement le début de la fin des talibans comme voudraient le faire croire nos dirigeants.


Les problèmes tribaux complexes en Afghanistan  demeureront encore très longtemps un obstacle à l’unité du pays ; il n’y a pas de nation afghane. Il est évident que les diverses ethnies sont incapables de trouver un accord de partage du pouvoir. En effet les Pachtounes entretiennent un sentiment de suspicion à l’égard des autres ethnies qui collaborent avec les forces étrangères afin de les détruire. Les Pachtounes représentent l'ethnie principale en Afghanistan, soit environ 42 % de la population. Ils  estiment qu'il leur revient de gouverner le pays pour étre majoritaires  et avoir gouverné le pays depuis sa fondation. Le gouvernement actuel est d’ailleurs dominé par les pachtounes mais, même les groupes pachtounes rivaux luttent pour le pouvoir, chacun d'eux voulant diriger le pays. Alors que la quasi-majorité des insurgés talibans sont de l'ethnie pachtoune, les officiers de l'armée afghane sont principalement de l'ethnie tadjik.

L'insurrection implique presque exclusivement des membres de l'ethnie pachtoune, est plus vigoureuse dans les régions pachtounes du sud et du sud-est du pays. Sous le régime islamique des talibans majoritairement pachtounes, il n'y avait pas de séparation entre la religion et le gouvernement, ce qui peut indiquer comment les pachtounes perçoivent l'importation de la démocratie. «Les talibans qualifient la démocratie de religion occidentale»
 

La gouvernance à l'occidental cadre mal avec la loi pachtoune. D'un point de vue occidental, les régions pachtounes sont anarchiques, mais cela ne tient pas compte du code d'honneur enraciné dans une culture vieille de milliers d'années.
Dans une culture où l'honneur d'un homme détermine sa place dans la société, respecter le code d'honneur est d'une importance primordiale. Ainsi, le besoin d'appliquer le badal a entraîné les Pachtounes dans des cycles de conflits récurrents à travers l'histoire. Les Pachtounes sont divisés en plusieurs tribus et clans, et le gouvernement adopte la forme des jirgas, les conseils tribaux qui requièrent le consensus afin de prendre une décision.

Alors qu’il aurait fallu dès le début envoyer plus du triple des troupes actuelles pour atteindre le ratio de 1% par rapport à la population, ne pas engager ces troupes sous le commandement de l’Otan afin de pouvoir obtenir l’implication armée également de la Russie qui dispose d’une expertise incontestée et proclamer que l’on resterait un quart de siècles dans le pays s’il le fallait après avoir clairement expliqué aux populations occidentales les enjeux de cette guerre, l’Occident n’a jamais rempli aucune des conditions d’une victoire possible.

Après dix ans de guerre ayant couté aux USA plus de 1300 Milliards de dollars et aux occidentaux de nombreuses vies de soldats, le pays n’est nullement en voie de pacification.

Les talibans sont capables de faire des attentats en plein Kaboul, d’assassiner le demi-frére du président et de s’en prendre quotidiennement aux troupes occidentales.

Le retrait du pays  des troupes de la coalition plongera le pays dans une guerre civile laissant derrière un gouvernement pseudo-démocratique centralisé et corrompu, comparable à celui qui se trouvait à Saigon quand les USA ont évacué le Viêt-Nam.

 

Dès lors que les gouvernements civils ont décidé de sonner la retraite, il faut considérer que l’Afghanistan est  actuellement moins viable comme Etat que ne l’était la Yougoslavie après la mort de son dictateur Tito.

 

L’Union Européenne doit donc d’urgence proposer un plan d’éclatement de ce pays sur des bases ethniques avec la création de quatre républiques :

Une république Pachtoune, une République Hazara, une République Baloutche, une République Tadjik et le rattachement  des territoires de peuplement  ouzbéque à l’Ouzbékistan, turkmène au Turkménistan, Kirghize au Kirghizstan , Sindhîs et Pandjabis au Pakistan. Et ce sans envisager même de créer une fédération des quatre républiques ethniques pachtoune, baloutche, hazâras et tadjik.


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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 09:44

Au début du XX°, l'Irak, divisé en trois vilayets (Mossoul, Bagdad et Bassora), est une portion plutôt pauvre et marginale de l'empire ottoman néanmoins  les britanniques  s’y intéressent pour deux raisons essentielles : le pétrole et la sécurité de la route des Indes. L'Allemagne, elle aussi, tente d'y étendre son influence par le chemin de fer Berlin-Bagdad .

Lors de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman se range aux côtés de l'Allemagne et de l'Empire autrichien. En réaction, dès le 22 novembre 1914, les troupes britannico-indiennes entrent à Bassora. Les Britanniques favorisent en parallèle la révolte des Arabes en 1916, en leur promettant l'indépendance à la fin de la guerre. Le 16 novembre 1916 se signent en secret les accords Sykes-Picot par lesquels la France s'attribue la tutelle de la Syrie et du vilayet de Mossoul excepté Kirkouk et le Royaume-Uni le reste de l'Irak. Le 11 mars 1917, les troupes britanniques entrent dans Bagdad. À la fin de la guerre, l'Irak ne passe pas sous administration directe du Royaume-Uni en raison des pressions américaines et de l'hostilité des populations. Les Britanniques passent par la Société des Nations pour obtenir le 25 avril 1920 un mandat pour administrer la zone. Le 10 août, la Turquie, nouvellement créée sur les ruines de l'Empire Ottoman, signe le traité de Sèvres qui l'oblige à reconnaître la perte de ses possessions arabes. Un Kurdistan autonome est également créé entre l'Est de l'Anatolie et le vilayet de Mossoul. La résistance de Mustapha Kemal empêche l'application du traité de Sèvres. Le traité de Lausanne accorde à la Turquie des frontières élargies vers l'Anatolie.

En août 1921, les Britanniques font monter Fayçal ibn Hussein, un fils de Hussein ibn Ali, chérif de La Mecque, sur le trône d'Irak sous le nom de Fayçal Ier. En 1925, le vilayet de Mossoul est rattaché à l'Irak mettant fin au Kurdistan. Une constitution monarchique héréditaire est adoptée la même année. Mais dès 1920, le premier soulèvement anti-mandat est réprimé par des bombardements.

Le 15 octobre 1927 un énorme gisement de pétrole est découvert près de Kirkouk. Les occidentaux fondent une compagnie, l'Iraq Petroleum Company (IPC) en remplacement de la Turkish Petroleum Company fondée en 1911 par les Britanniques, laquelle, après des négociations avec le roi Fayçal Ier, obtient une concession sur pratiquement tout le territoire du pays. De ce fait, l'IPC devient quasiment le seul partenaire international du jeune État.

Le Royaume-Uni disposant ainsi d'un contrôle suffisant sur l'Irak, l'accord anglo-irakien du 30 juin 1930 remplace le haut-commissaire britannique par un ambassadeur. L'Irak devient alors officiellement indépendant même si la tutelle britannique est encore forte. Le nationalisme arabe commence dès cette époque à se développer en particulier dans l'armée et débouche sur une tentative de coup d'État en 1936.

Le 8 juillet 1937, la Turquie, l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan signent le traité de Sa’dabad. Il prévoit entre autres une coordination de la lutte contre la « subversion » kurde.

Le 1er avril 1941, le coup d'État anti-britannique de Rachid Ali al Gaylani, met en place un régime républicain. Les soldats de Rachid Ali sont soutenus par l'Allemagne. Le Haut-commissaire et commandant en chef au Levant qui dépend de Vichy, le général Dentz, reçoit instruction en application des accords de Paris non encore signés de l'amiral Darlan, de livrer des armes sous contrôle de la commission d'armistice italienne. Ces armes seront livrées sabotées et ne pourront être utilisés contre les Britanniques.

Le 1er juin 1941, à la suite de leur intervention, les Britanniques reprennent le contrôle de Bagdad et rendent la régence à Nouri Saïd - leur éminence grise.

En 1948, l'Irak participe à la Guerre israélo-arabe de 1948-1949.

Dans le contexte de la guerre froide, Nouri Saïd signe le pacte de Bagdad en février 1955 et se trouve ainsi lié au Royaume-Uni. Dans le même temps, l'Égypte du colonel Nasser qui a renversé la monarchie en 1952 choisit de rejoindre la sphère de l'Union soviétique. Le nationalisme arabe continue de grandir dans l'armée irakienne.

Le 14 février 1958, en réaction à la création de la République arabe unie regroupant l'Égypte et la Syrie, l'Irak et la Jordanie se fédèrent en « Union arabe de Jordanie et d’Irak ».

Le 14 juillet 1958, le général Abdul al-Karim Qasim renverse le roi Fayçal II et le régent Abdul Illah. La famille royale est assassinée dans le palais et le Premier ministre Nouri Saïd tente de s'échapper mais est abattu. Le nouvel État ne tarde pas à être bousculé par un conflit entre les partisans de Nasser (dont le général Kassem) et le parti Baas. Dès 1959, ce dernier tente un coup d'État dans lequel participe Saddam Hussein. L'Union arabe de Jordanie et d’Irak est dénoncée et l'Irak se rapproche de la République arabe unie. En mars 1959, l'Irak se retire du pacte de Bagdad.

En septembre 1961, Mustafa al Barzani lance une rébellion dans le nord de l’Irak avec pour slogan « autonomie pour le Kurdistan, démocratie pour l’Irak ».

Le 9 février 1963, Abdul Karim Qasim est assassiné lors d'un nouveau coup d'État. Le parti Baas prend le pouvoir. Le 18 novembre, Abdulasalam Arif prend le pouvoir en réprimant un nouveau soulèvement Baas. Saddam Hussein est emprisonné jusqu'à son évasion en 1966.

Le 29 juin 1966, un accord est passé avec le leader kurde Mustafa al Barzani et ouvre une perspective d'autonomie pour les Kurdes dans la future constitution.

Le 17 juillet 1968, les baasistes du général Ahmad Hasan al-Bakr encerclent le palais présidentiel et prennent le pouvoir le 30 juillet. Les Kurdes sont associés au pouvoir. Saddam Hussein est alors le numéro deux du régime et se charge d'organiser les milices baasistes qui vont réprimer les opposants nassériens et communistes.

En mars 1970, le parti Baas entérine la création d’une région kurde autonome et leur accorde certains droits. La langue kurde devient la seconde langue du pays, mais les Kurdes trouvent l'autonomie insuffisante.

En 1974, Mustafa al Barzani relance la révolte kurde soutenue par l'Iran et les États-Unis malgré la promulgation de la loi d'autonomie pour le Kurdistan le 11 mars.

En 1975, suite à une médiation algérienne, l'Irak et l'Iran signent les accords d'Alger qui mettent fin au soutien iranien à la révolte kurde. Celle-ci est alors réprimée dans le sang.

Vice-président du Conseil de commandement de la Révolution depuis 1969, Saddam Hussein remplace Ahmad Hasan al-Bakr en 1979 à la tête de l'État lorsque celui-ci se retire pour "raisons de santé".

Suite à la révolution islamique iranienne de 1979, l'Irak redoute une révolte des chiites du Sud du pays. Ces derniers ont toujours été dominés par la bourgeoisie sunnite même sous l'Empire ottoman. 30 000 chiites sont déportés. Le 22 septembre 1980 la guerre est déclarée à l'Iran officiellement au sujet de la frontière du Chatt-el-Arab (delta du Tigre et de l'Euphrate). C'est la guerre Iran-Irak ou première guerre du Golfe. Cette guerre sans résultat s'achève en 1988.

En 1983, la dictature bombarde à l'arme chimique plusieurs villages kurdes du nord de l'Irak et renouvelle l'opération en 1988 sur la ville kurde de Halabjah. Près de 6 000 personnes décèdent et 100 000 Kurdes fuient vers la Turquie.

Malgré les ressources pétrolières, la guerre Iran-Irak a laissé l'économie irakienne en piètre état. À l'été 1990 l'Irak envahit le Koweït sans penser que les États-Unis réagiront. La réaction internationale provoque la seconde guerre du Golfe.

Le 28 février 1991, l'Irak accepte toutes les résolutions de l'ONU sans conditions. Dans la foulée, George Bush, président des États-Unis ordonne le cessez-le-feu sans chercher à poursuivre la guerre jusqu'à Bagdad. Les accords de cessez-le-feu sont signés le 3 mars 1991.

Dès le 5 mars 1991, les Kurdes au Nord et les chiites au Sud se soulèvent contre le régime largement incités à le faire par les alliés. Saddam Hussein réprime violemment ces soulèvements et reprend le contrôle des zones kurdes avant la fin du mois mettant fin au « Kurdistan libre » proclamé quinze jours plus tôt. Le 5 avril, l'ONU exige la fin de la répression contre les Kurdes et demande à Bagdad de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire . À partir du 5 mai, les alliés commencent à protéger les Kurdes et la communauté internationale impose une zone interdite au survol créant ainsi de fait un embryon d'État kurde.

À partir du 28 septembre, Saddam Hussein accepte finalement que les experts mandatés par l'ONU inspectent les installations de l'Irak pour détruire les armements non conventionnels et l'artillerie lourde. Dès le mois d'octobre, les premiers armements lourds sont détruits. Les inspecteurs de l'ONU resteront en Irak jusqu'en 1998.

Le 9 octobre, un accord est conclu entre les dirigeants kurdes et le gouvernement irakien après d'âpres combats dans la région de Kifri. Pendant douze ans, l'Irak subit un embargo aux conséquences catastrophiques (1,5 million de morts selon certaines sources) malgré le programme de l'ONU « Pétrole contre nourriture ».

Le 19 mai 1992, des élections sont organisées dans la région autonome Kurde, mais la région reste coupée en deux : une zone Nord sous contrôle du PDK (Parti démocratique du Kurdistan) et une zone Sud sous contrôle de l'UPK (Union patriotique du Kurdistan).

En avril 1993, des troupes iraniennes envahissent une partie de la région autonome et plusieurs milliers de paysans kurdes fuient. De même, les turcs envahissent la zone dite « de protection » en mars 1995 avec 35 000 hommes. Les ingérences turques se poursuivront plusieurs années.

Après de violentes confrontations avec l’UPK, le PDK demande en septembre 1996 l’aide des troupes irakiennes. L'UPK se trouve alors chassée d’Erbil, la capitale du Kurdistan d’Irak.

En septembre 1998, le PDK et l’UPK s'accordent sur la formation d’un gouvernement et d’un Parlement intérimaire au Kurdistan irakien .

Les États-Unis adoptent en octobre 1998 l’Iraq Liberation Act qui prévoit un soutien de 97 millions de dollars à l’opposition irakienne, dont les partis kurdes, en vue de renverser Saddam Hussein.

Le 8 septembre 2002 : le PDK et de l’UPK signent un accord de paix et relancent le « Parlement unifié » alors que Washington se prépare à envahir l'Irak.

Le 11 septembre 2001, les États-Unis subissent une vague d'attentats terroristes.

Le gouvernement américain tente, fin 2002, de convaincre la communauté internationale qu'un lien existe entre les extrémistes islamistes d'Al-Qaida et le gouvernement irakien. Devant le doute, il présente des éléments présentés comme des preuves indiquant que l'Irak a reconstitué un potentiel d'armes de destruction massive. Cependant, ces "preuves" sont rapidement contestées et aujourd'hui, il apparait clair que ce n'étaient que des faux.

Devant le risque de veto de la France ou de la Russie au Conseil de sécurité des Nations unies, une coalition réduite se forme pour envahir l'Irak et passe à l'action le 20 mars 2003. Cette Guerre d'Irak est officiellement achevée le 1er mai. En fait, si la résistance de l'armée régulière a été fort brève, la coalition est vite confrontée à une violence multiforme de factions et de groupes clandestins incontrôlables. Les attentats anti-américains, mais aussi anti-chiites, les actions des milices chiites et kurdes, le "maintien de l'ordre" exercé de façon brutale par les troupes américaines et par des unités de mercenaires, donnent l'impression d'un enlisement sans issue. Cependant, malgré l'échec électoral des Républicains américains en 2006, la volonté du président G. W. Bush de continuer le combat jusqu'au bout n'en est pas moins entamée.

Suite à la guerre, le pays est occupé par la coalition. Depuis lors, des actions de la guérilla ne cessent d'avoir lieu à Bagdad et dans "le triangle sunnite" formé par les provinces au Nord de la capitale.

Le 28 juin 2004, le pouvoir a été remis entre les mains d'un gouvernement intérimaire. Fin 2004, l'essentiel du pays est déclaré pacifié :

En 2005, les attentats se multiplient, certaines villes sont parfois reprises par la résistance irakienne . Des journalistes et diplomates étrangers (y compris arabes) sont enlevés et exécutés par des membres déclarés du réseau Al-Qaida, un membre du parlement est même assassiné.

Depuis 2005, la plupart des membres de la coalition ont retiré leurs contingents et les Etats Unis vont retirer le reste des leurs alors que le pays n’est pourtant nullement pacifié.

Tout ce long rappelle historique a pour intérêt de montrer, que les Etats d’ Afghanistan, de  Libye, la création de l’Etat irakien est une construction artificielle des britanniques.

Force est d’admette qu’il n’existe aucune nation irakienne pas plus qu’il n’existe une nation afghane ou libyenne.

Force est également de constater qu’il n’existe pas vraiment de volonté de coopérer entre les différentes fractions ethniques ou confessionnelles de la population de l’Etat irakien meme dans le cadre d’un gouvernement fédéral aux pouvoirs restreints.

Dans de telles conditions, l’état de guerre civile, en l’absence d’un pouvoir dictatorial, ne peut que perdurer.

D’autant qu’aujourd’hui, la fraction chiite au pouvoir  développe ses liens avec l’Iran  .

Il faut donc que la communauté internationale admette l’évidence selon laquelle, certaines populations ont besoin de passer par la phase de l’Etat National avant d’étre capable d’intégrer un Etat Fédéral.

L’Union Européenne doit préconiser la partition de l’Irak en trois Etats indépendants :

La République Kurde au Nord

La  République arabe de Bagdad

La  République arabe de Bassora   !

 

 

 

 

 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 14:24

 

 

Les moyens militaires de défense de plus en plus limités de l’Occident ne doivent pas étre engagés simplement parce que les droits de l’Homme ne sont pas respectés dans certains pays qui n’en partagent pas les valeurs démocratiques mais seulement si ces pays constituent une menace directe pour les nôtres.

Actuellement cette menace est le fait essentiellement d’intégristes islamiques  qui bénéficient dans certains pays du soutien du gouvernement et/ou de populations croissantes qui ne reconnaissent plus  notre modèle de développement occidental  et jugent  bon nombre de ses valeurs comme décadentes ; islamistes intégristes qui entendent imposer  certaines  valeurs  selon eux de l’Islam  par la force non seulement dans ces pays mais également dans les nôtres.

 

Si à cet égard la guerre d’Irak a été une véritable stupidité en créant dans ce pays une situation pour l’Occident pire qu’elle n’était sous la dictature de Saddam Hussein, s’il y a de très bonne raisons de penser également que la guerre engagée en Libye est toute aussi stupide car elle risque elle aussi d’ y engendrer une situation là aussi pire que celle que l’on commençait à connaitre  sous le régime du Colonel-guide Kadhafi, en revanche la guerre d’Afghanistan est parfaitement justifiée dans la mesure ou elle se fixait pour but d’empêcher les talibans de reprendre le pouvoir dont ils s’étaient emparés après le départ des soviétiques avec l’aide inconsidérée, pour ne pas dire  plus, des américains car personne ne peut sérieusement contester la menace que représente pour l’Occident ces islamistes qui lui sont violemment hostiles et qui bénéficient déjà d’une large base arrière dans les zones tribales du Pakistan.

 

Or aujourd’hui ce n’est que dans l’incapacité financière de poursuivre une guerre qui lui a déjà couté 1300 milliards de dollars en dix ans que les USA négocient la retraite de leurs troupes et le retour des talibans à Kaboul.

La décision précipitée de la France de lui emboiter le pas alors qu’elle se voudrait exemplaire en matière d’exigence de respect des droits de l’homme est donc parfaitement critiquable même si bien évidemment, incapable déjà de mener seule  le combat en Libye, elle n’a encore moins les moyens militaires de se substituer aux USA en prenant la tête, avec l’Angleterre comme en Libye et encore moins en Syrie d’une coalition de membres de l’Union Européenne qui, s’ils avaient accepté au départ de suivre l’Amérique, se hâtent de retirer eux-mêmes leurs troupes d’Afghanistan sans pour autant accepter de s’engager ou très mollement en Libye.

Malheureusement pour son Président, la France, endettée comme les USA, n’a pas les moyens de sa politique étrangère en entretenant avec une armée réduite à la portion congrue deux fronts en Afghanistan et en Libye alors que ce dernier front lui coute, sans succès évidents, 1 million d’euros par jour de plus que ses dépenses militaires normales.

 

Alors qu’il eut été beaucoup plus justifié que la France accepte de s’engager davantage au coté des alliés occidentaux en Afghanistan comme lui avaient demandé avec insistance les USA, elle gaspille actuellement ses faibles capacités militaires dans une opération qui ne constituait certainement pas  une priorité en matière de défense des citoyens des pays occidentaux.

 

Bien au contraire, on peut légitimement craindre, si cela n’est pas déjà fait, que les armes fournies aux rebelles libyens ne se retrouvent  en définitive entre les mains d’islamistes radicaux de sorte que la France prend un risque comparable à celui qu’avaient cru pouvoir prendre les USA en aidant les talibans contre le pouvoir communiste de Kaboul.

 

Surtout, si demain, ce qui n’est pas improbable, de graves difficultés devaient  apparaitre au Liban, suscitée ou non par la Syrie, avec l’aide de l’Iran et de ses alliés libanais chiites, la France ne disposera plus d’aucuns moyens aéronavales dès que son seul et unique porte-avion Charles de Gaulle sera contraint de s’immobiliser plusieurs mois pour révision.

 

Et pendant ce temps, plus personnes ne parle d’une autre menace, celle de l’Iran qui développe ses missiles à portées de plus en plus longues capables d’emporter les bombes atomiques que l’on la soupçonne fortement depuis longtemps de mettre au point.

 

On est en droit de s’interroger sérieusement soit sur la valeur des conseillers militaires de nos dirigeants soit sur la capacité de ceux-ci à les écouter quand  on pense qu’après les expériences militaires menées depuis la deuxième guerre mondiale, aucun pays n’a jamais pu gagner une guerre hors du monde occidental sans disposer de nombreux combattants au sol  ( la guerre de Serbie n’étant donc pas un exemple) ; or, alors que la guerre d’Afghanistan nécessitait  1 ratio de 1 soldat occidental pour 100 habitants minimum, pour contrôler le pays à aucun moment les troupes alliées n’ont atteint un tel effectif.

 

Aujourd’hui,  même les USA  ne disposaient donc  pas d’effectifs suffisants pour entretenir à la fois une guerre en Irak et une en Afghanistan ; mais dès lors que la guerre contre Saddam Hussein était une stupidité, tous les effectifs américains d’Irak auraient du étre transférés en renfort de ceux combattant en Afghanistan et non pas rapatriés pour des raisons démagogiques. Et de leurs cotés, les alliés des USA n’auraient jamais du « chipoter » leurs aides en effectifs en  essayant de convaincre leurs concitoyens, avec des arguments qui auraient pu paraitre moins faciles que ceux de la défense des droits de l’homme, que la guerre menée en Afghanistan était une guerre de défense de l’Occident sur ses frontières orientales comparable historiquement à celles que les légionnaires romains ont tenu pendant des siècles sur ses frontières du Rhin, du Danube, des murs d’Hadrien en Ecosse ou en Asie Mineure (Turquie) face aux « barbares ».

 

On ne s’engage pas dans des guerres sans se donner les moyens de les gagner !

 

Plutôt que d’en arriver, comme la coalition en Afghanistan, à laisser les talibans reprendre le pouvoir,  c'est-à-dire à avoir sacrifié pour rien nos militaires, il faut mettre le « paquet » , partager le pays entre les différentes ethnies et installer à Kaboul un gouvernement fédéral aux pouvoirs limités sous la tutelle de l’ONU en  nous engageant à maintenir des troupes aussi longtemps qu’il le faudra car une retraite de l’Occident dans ce pays apparaitrait comme une nouvel victoire contre lui pour les intégristes musulmans. Et en Libye, pour éviter si cela est encore possible de « perdre la face » pour le Président français qui  est déjà allé trop loin en prenant avec les anglais le risque d’engager au-dessus du sol libyen des militaires notamment en hélicoptère qui risquent d’étre abattus ou des forces spéciales ,d’étre faites prisonnières ; d’accepter l’offre italienne de tester les offres de compromis du clan Kadhafi en renonçant même  à exiger le départ du Colonel-Guide , puisqu’aujourd’hui on croit possible, après des années pendant lesquelles  nos dirigeants nous ont convaincus du contraire, d’accepter  le retour des talibans.

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 13:13

Citoyens européens, un grand européen est mort le 4 juillet 2011 :

 

L’archiduc Otto/Othon de Habsbourg-Lorraine/Habsburg-Lothringen.

 

Premier de la maison de Hasbourg à avoir été prénommé par ses parents du meme prénom qu'Othon le Grand qui avait restauré l'empire romain en 962 sous ce qui sera appelé l'Empire Romain Germanique, 

Il aurait bien mérité d’étre élu  à la dignité impériale sous le nom d’Othon V,

empereur d’un Empire Romain Européen restaurant le Saint Empire Romain Germanique disparu  le 8 aout 1806 avec l’abdication de son ancêtre l’empereur François II.

 

Vive l’Europe !

Vive « L’Idée Impériale » !

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 18:22

 

 

De doctes professeurs, de géniaux banquiers,  ou des politiciens gaulliens, grands contempteurs de l’Euro, pensent avoir trouvé la solution pour sauver les Européens en sacrifiant l’Euro qui serait à l’origine selon eux de toutes les difficultés rencontrés par un nombre croissant de pays endettés de l’Union Européenne.

Certes l’Euro est en partie à l’origine du surendettement de ces Etats et de leurs citoyens dans la mesure ou son introduction les a incités à emprunter davantage du fait de la baisse considérable des taux  d’intérêts alignés pratiquement sur les taux allemands ; en effet ces citoyens se sont trouvés tentés d’emprunter non seulement au-delà de leur capacité de remboursement mais de leurs besoins réels.

Mais sans cette baisse considérable des taux d’intérêts aucun des pays surendettés et leurs citoyens , n’auraient pu, financer en aussi peu d’années, l’augmentation considérable de niveau de vie dont ils ont bénéficié  notamment en maintenant ou en développant à crédit des prestations sociales dont ils n’avaient pas les moyens.

 

En France un dicton populaire plein de bon sens dit «  qui paye ses dettes s’enrichit ».

Malheureusement aujourdhui les « cigales » européennes ne veulent plus rembourser l’argent que les «grosses fourmis besogneuses » leurs ont prêté  au motif prétendu à tort que cet argent ne leur aurait pas profité mais n’aurait profité qu’aux riches de leur pays.

 

Or cela est faux car il apparait à l’évidence que ce ne sont pas les très riches qui ont eu besoin de s’endetter disposant de confortables ressources pour se payer comptant ce qu’ils désirent ; tout au plus peut-on estimer à bon droit que leurs riches ont bénéficié et bénéficient encore d’une insuffisance de pression fiscale dans la plupart des états concernés. Il n’est donc pas contestable que ces dettes ont profité à la très grande majorité des citoyens de ces états sous des formes diverses et également aux plus pauvres qui ont bénéficié de prestations sociales que leurs états n’ont pu leur verser qu’en s’endettant de manière irresponsable alors que leurs emprunts n’auraient du servir qu’à financer des investissements productifs

 

S’ils ne veulent pas s’appauvrir mais continuer de s’enrichir, conformément au dicton français, ces états surendettés et leurs citoyens, doivent rembourser leurs dettes.

 

Croire que cela leur serait plus facile en abandonnant l’euro et en revenant à des monnaies nationales est non seulement une stupidité mais un crime..

 

Stupide car la crise étant une crise du surendettement  qui a commencé il y a déjà quarante ans et n’a fait que s’accélérer avec l’introduction de l’euro, son abandon par les plus faibles ne manquerait pas  d’entrainer dans leur pays une hausse considérable des taux d’intérêt, une inflation accrue qui réduirait encore plus le niveau de vie des citoyens que les ponctions amères qui leur sont imposés pour assurer le remboursement de leurs dettes privées et publiques, des dévaluations répétées engendrant une guerre des monnaies avec à terme le rétablissement de droits de douanes aux frontières et la disparition du Marché Unique ; un véritable cercle vicieux dont personne ne saurait comment sortir et comment cela finirait et certainement pas une relance de la croissance dans ces pays.

Criminel parce que cela assassinerait l’Europe sans laquelle on ne voit pas bien par quel raisonnement  ces professeurs, banquiers, politiciens les « Européens seraient sauvés » et encore moins séparément les Grecs, les Irlandais, les Portugais voire demain les Espagnols, les Italiens, les Français, les Belges….

 

Tous peuvent se sauver à la seule condition d’étre solidaires nonobstant les critiques qu’ils peuvent former les uns à l’égard des autres car tous sont coupables et peu importe qu’ils le soient plus ou moins.

 

Contrairement donc à l’idée préconisée par les assassins de l’Europe, éternels partisans de la méthode douce, hostiles à toute politique de rigueur, aucun des pays surendettés de la Zone Euro ne doit abandonner  l’Euro.

Pourquoi ?  Tout simplement parce que cette crise de l’endettement a, pour tous les Etats membres de l’Euro, y compris ceux qui se sont montrés plus sérieux, l’avantage immense d’éviter que l’Euro ne se réévalue par rapport au Dollar  dont il est vital qu’il  accompagne la chute inéluctable.

 

Or sans cette crise et le maintien de pays « faibles » sans poids économique important dans la zone euro ,  alors que la lutte de la BCE, gardienne de la valeur de la monnaie,  contre un retour de l’inflation lui impose de relever lentement ses taux d’intérêts, la Réserve Fédérale n’en faisant pas de même, il est évident  que l’Euro, comme le Franc suisse se réévaluerait dangereusement contre le Dollar gênant  les capacités de développement des exportations mais également du tourisme de citoyens non membres de la zone euro important pour ces pays ( notamment 17% du PIB  pour la Grèce).

 

Un Euro faible avec des taux d’intérêt à court terme relativement bas ne dépassant guère le niveau d’inflation moyen est le seul moyen pour ces Etats de s’en sortir sur le long terme.

 

Il faut absolument en effet que tous les Etats de la zone euro puissent bénéficier de taux d’emprunts identiques par des émissions directement par l’Union Européenne ce qui supposent le renforcement de la solidarité entre Etats membres de la zone euro laquelle impose que les Etats qui se sont révélés plus sérieux puissent bénéficier de la part des Etats en difficulté de garanties sérieuses comportant une acceptation d’une perte normale de souveraineté nationale par la mise en place de mécanismes de contrôle et de sanctions par un gouvernement fédéral européen.

 

Encore une fois ce n’est pas avec « moins d’Europe » mais avec « plus d’Europe » que ces Etats s’en sortiront et les autres avec eux !

 

 

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 21:33

 

 

Après ce qui s’avère étre le fiasco de l’opération d’Irak, les USA vont retirer leurs troupes de ce pays.

Après l’ opération d’intoxication   de l’élimination d’Oussama Ben Laden , le président Obama   s’apprête à négocier, dans les plus mauvaises conditions avec les talibans pour en faire de même en Afghanistan.

En Lybie, le président américain doit affronter la critique de bon nombre de parlementaires y compris démocrates pour l’intervention limitée des USA dans l’opération conduite par l’Otan que de manière très jésuite, il se refuse à qualifier de guerre allant jusqu’à se cacher  le plus possible derrière ses alliés la France et le Royaume Uni.

Dans ce pays, moins d’un tiers des membres de l’Otan membres de l’Union Européenne acceptent de participer aux frappes soit qu’ils n’en ont pas la réelle volonté soit surtout qu’ils n’en ont pas les capacités

Sans l’Otan, la France et le Royaume Uni auraient été incapables de faire        autre chose que de commencer les hostilités.

Aujourdhui,il est patent, après trois mois de guerre non déclarée, que la France et le Royaume Uni ont atteint la limite de leurs capacités d’attaques par les seules voies aériennes  depuis la Corse, le Sud de l’Italie ou depuis leurs porte-avions ou porte-hélicoptères.

Or il est évident que comme en Irak puis en Afghanistan, les USA n’ont plus ni la volonté ni la capacité de se battre.

Ceux-ci qui auraient voulu, après la disparition du pacte de Varsovie, étendre territorialement le champ  de l’Alliance Atlantique, constatent que l’Union Européenne est parfaitement incapable d’assurer militairement sa part de fardeau.

Pour cause de réduction de leur endettement, les membres de l’Union Européenne réduisent au plus mauvais moment leurs budgets militaires qui tombent bien en dessous de la norme de 3%   de leur PIB qu’ils avaient pourtant acceptée.

Dès lors se pose la question de la capacité de l’Otan à assurer la défense rapprochée de l’Union Européenne face à sa défaillance et au retrait progressif des USA eux-mêmes confrontés à de graves difficultés financières. Les USA n’ont en effet aucune raison de continuer d’assurer 75% des dépenses militaires de l’Alliance

Après 60 années de protectorat américain, les pays membres de l’Union Européenne sous protectorat américain vont donc devoir admettre qu’ils ne peuvent plus compter sur les USA pour assurer la défense de l’Europe sur ses « marches frontières » d’Afrique du Nord, des Proche et Moyen Orient.

 

Les USA se rendent compte que leurs ambitions d’étendre le champ d’intervention de l’Alliance Atlantique étaient irréalistes. L’Otan dans ces conditions  va devoir en revenir à la stricte application du traité de l’Atlantique Nord .

 

Or sans l’Otan, l’Union Européenne, avec pratiquement les seules capacités militaires limitées de la France et du Royaume Uni se trouvent  sans défense pratiquement à ses frontières.

 

Et pourtant, hormis des opérations très limitées, la Politique Européenne de Sécurité et de Défense ne se développe nullement  alors qu’aucun nationaliste en vogue  n’ose prétendre  que  la défense de son pays pourrait étre assurée seule sans alliance par une armée nationale.

 

Quand donc nos éminents dirigeants européens vont-ils prendre conscience qu’il est urgent de crée une armée fédérale européenne dotée de moyens suffisants ?

 

 

 

 

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 21:26

 

N’en déplaise à l’ancien Ministre de l’Intérieur français  Monsieur Chevènement qui avait déclaré il y a une dizaine d’années au sujet du projet d’organisation fédérale de l’Europe du Ministre des Affaires Etrangères de l’Union Européenne Monsieur Joschka Fischer :

«  les Allemands ne vont pas nous refaire le coup du Saint Empire » , l’Union Européenne connait et connaitra  bien à certains égards  l’évolution de ce Saint Empire Romain Germanique de 1273, date d’élection à la dignité impériale de Rodolphe Ier de Habsbourg à

1558, date d’abdication de l’empereur Charles Quint de Habsbourg.

 

En effet, après un Interrègne de quelques années suivant l’extinction de la lignée des puissants empereurs Hohenstaufen, c’est un petit comte, Rodolphe de Habsbourg, et non l’un d’entre eux ,qui avait été élu par les Ducs et Princes de l’empire tout comme les grands chefs d’Etat de l’Union Européenne ont désigné comme Premier Président de l’Union Européenne, Hermann van Rompuy , personnalité relativement effacée d’un petit Etat de l’Union en pensant comme eux qu’ainsi il ne pourrait guère leur faire d’ombrage.

L’histoire a montré  la puissance qu’avait réussi  à acquérir le premier empereur de la Maison de Habsbourg.

De  même  les Etats  Nations  qui se sont constitués il y a environ deux siècles à partir d’anciens Etats du Saint empire qui avaient acquis progressivement leur quasi-indépendance à partir du Traité de Westphalie de 1648, vont progressivement subir l’évolution naturelle inverse dans la mesure ou la crise actuelle va contraindre à abandonner l’idée d’une Europe des Etats Nations pour en faire une Europe Fédérale non pas d’Etats Nations mais d’Etats Régions.

Comment par exemple en effet peut-on espérer qu’une monnaie unique puisse durer avec des politiques fiscales et budgétaires nationales ? Alors que les principales entreprises européennes sont multinationales et réalisent leur activité sur un plan mondial, comment les Etats Nations peuvent-ils espérer régler les problèmes auxquelles elles sont confrontées……….par des solutions nationales ?

 

Il apparait évident que le transfert nécessaire sans cesse croissant  de souveraineté des actuels Etats Nations  vers l’Etat Fédéral d’une part et vers les  Etats Régions d’autre part  va à terme vider totalement de substance l’Etat National qui ne deviendra plus qu’une espèce de coquille vide qui ne survivra quelques années que comme circonscription administrative de sorte que l’on puisse se demander  s’il serait bien opportun comme dans tout Etat Fédéral de créer demain un système bicaméral comportant en plus de l’actuel Parlement Européen une Chambre des Etats ( Senat) qui soit constituée des actuels Etats Nations plutôt que des Etats Régions et des Villes-Etats qui les composent actuellement.

 

Villes-Etats au coté d’Etats Régionaux car il apparait que le mouvement d’émancipation obtenue de la part de leur seigneur des Bourgeois des Villes importantes  à partir de la fin du XIII° leur ayant permis pour certaines d’accéder au rang de villes libres impériales au milieu de comtés ou de du duchés est tout proportion gardée comparable au mouvement qui devrait se produire aujourdhui de distanciation progressive des Villes d’ Europe d’une certaine taille de l’Etat Régional dont elles sont le centre et dont les problèmes sont souvent différents et entravent d’une certaine manière le développement.

 

 

Il apparait qu’aujourdhui, comme les villes impériales d’autrefois, les villes agglomérations de l’ordre de un million d’habitants ont la puissance économique de petits Etats Nations ou Régions.

Les frontières nationales ayant disparu, Il n’est  pas farfelu d’imaginer demain qu’il y ait alors comme à partir des empereurs Maximilien et Charles Quint, des Diètes de Cercle regroupant de l’ordre de cinq millions d’habitants composés d’un certain nombre d’Etats Régionaux et Villes-Etats soit  environ aux termes de l’agrandissement prévisible de l’Union Européenne environ 200  « sénateurs » ayant tous une voix égale, au coté d’un Parlement élu sur la base de circonscriptions électorales de 1 millions d’habitants soit 1000 « députés » ayant tous aussi une voix égale.

 

L’Organisation de l’Europe reposerait alors sur quatre niveaux de gouvernement : le niveau local  avec la commune, le niveau  régional ou de grande ville, le niveau interrégional et le niveau fédéral.

 

Si Monsieur Chevènement a cru devoir critiquer le Saint Empire, ce ne peut être qu’en raison de l’impuissance de ce dernier après que par le Traité de Westphalie de 1648 ayant permis le développement de la souveraineté des Etats et Villes qui le composaient  ait abouti à la création critiquable des Etats Nations au détriment des Empires  qui constituaient de grandes zones de stabilité de l’Europe.

 

Le Saint Empire Romain Germanique mérite donc que les Européens s’attachent davantage à en connaitre l’histoire car si deux siècles avant l’empire ottoman , le saint empire était devenu lui-aussi en quelque sorte « l’homme malade » de l’Europe c’est bien faute par les grands empereurs Maximilien et Charles Quint de Habsbourg d’avoir réussi à mettre en place un gouvernement fort avec un impôt d’empire et une armée impériale suffisante pour pouvoir s’opposer à la montée en puissance des Etats Nations sur le modèle de la France, Etats nations qui sont responsables du déclin de l’Europe dans le monde et un frein à la restauration de sa puissance.

 

 

 

 

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 21:04

 

 

Il ne semble pas inutile de rappeler aux Européens mais également aux citoyens des Etats musulmans d’Afrique du Nord, des Proche et Moyen Orient que le Christianisme est devenu la religion de l’Empire Romain après la conversion de l’empereur Constantin et à ce titre, et ne serait-ce que sur le plan culturel, le christianisme  fait partie pour les Européens de l’ héritage de nos ancêtres les Romains.

Mais  les citoyens des états musulmans ne doivent pas continuer de faire semblant de leur coté d’ignorer qu’avant les conquêtes arabes des VII° et VIII° siècles puis turcs du XII°, les populations d’origine de leurs états étaient toutes christianisées à l’exception de la petite minorité juive depuis la grande diaspora de l’an 70 après Jésus-Christ et que ces populations  ayant subi la colonisation arabe puis turque constituent les populations d’origine de ces pays et encore aujourdhui des minorités importantes restées christianisées héritières de la colonisation romaine.

Mais non seulement ces populations d’origine restées chrétiennes sont des héritières de l’empire romain mais également qu’elles le revendiquent ou non, celles qui se sont converties à l’Islam et même à un certain titre les colonisateurs arabes ou turcs sont  des héritiers eux-aussi de cet empire romain , en tant qu’empire romain d’Orient avec sa capitale de Constantinople, qu’ils ont envahi après qu’il ait survécu  plusieurs siècles à la chute de Rome en 476.

 

De même, les citoyens européens doivent admettre également qu’à un certain titre depuis que l’empire ottoman turc s’est substitué dans une partie de l’ Europe à partir du XIV° siècle à l’empire romain d’Orient, l’Islam fait partie également du patrimoine religieux et culturel de l’Europe au même titre que le Judaïsme depuis l’importante diaspora juive qui s’est répandue également en Europe après l’an 70 ; et également depuis qu’il existe une forte proportion de citoyens européens originaires de pays musulmans par suite notamment des colonisations européennes du XIX° au XX°.

 

Mais les citoyens de ces états musulmans ne sauraient considérer comme normal de bénéficier en Europe de droits égaux aux chrétiens et aux juifs européens en vertu des principes de notre civilisation européenne et refuser dans leurs pays cette égalité à leurs citoyens chrétiens ou juifs en continuant de leur appliquer  le statut de dhimmis  prévu par l’Islam  qui ne leur assure même plus la prétendue protection que la religion musulmane dominante  devrait leur garantir.

 

S’il est bien regrettable que l’Europe n’ait pas voulu faire référence au christianisme comme aux autres religions du « Livre » comme étant constitutives de l’identité européenne, il n’en reste pas moins que l’Union Européenne a le devoir sacré de défendre fermement le principe d’égalité dans tous les domaines et donc celui de la non-discrimination.

 

Il est donc parfaitement inadmissible que l’Union Européenne, alors que l’a fait l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, ne s’élève pas fermement contre les violences ou discriminations faites aux Chrétiens en Turquie, en Irak, en Egypte, en Algérie sans parler du Pakistan etc……

 

L’Union Européenne ne saurait fournir de l’aide voire entretenir  des relations avec des états musulmans qui, prétendument en marche vers la démocratie, introduiraient les principes de la charia dans leur constitution ou même simplement  maintiendraient  le statut inférieur de minoritaires aux chrétiens ou aux juifs.

 

A partir du Ier Juillet la Pologne très catholique doit accéder pour la première fois à la Présidence de l’Union Européenne et prévoit de faire bénéficier les pays arabes musulmans en quête de démocratisation de son expérience personnelle.

 

Il serait parfaitement intolérable qu’elle ne fasse pas accepter et respecter par tous moyens par ces Etats un des premiers principes des démocraties européennes, celui de l’égalité !

 

 

 

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 13:14

 

 

 

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Il ne semble pas inutile de rappeler aux Européens mais également aux citoyens des Etats musulmans d’Afrique du Nord, des Proche et Moyen Orient que le Christianisme est devenu la religion de l’ Empire Romain après la conversion de l’empereur Constantin et à ce titre, et ne serait-ce que sur le plan culturel, le christianisme  fait partie pour les Européens de l’ héritage de nos ancêtres les romains.

Mais  les citoyens des états musulmans ne doivent pas continuer de faire semblant de leur coté d’ignorer qu’avant les conquêtes arabes des VII° et VIII° siècles puis turcs du XII°, les populations d’origine de leurs états étaient toutes christianisées à l’exception de la petite minorité juive depuis la grande diaspora de l’an 70 après Jésus-Christ et que ces populations  ayant subi la colonisation arabe puis turque constituent les populations d’origine de ces pays et encore des minorités importantes restées christianisées héritières de la colonisation romaine.

 

Mais non seulement ces populations d’origine restées chrétiennes sont des héritières de l’empire romain mais également qu’elles le revendiquent ou non, celles qui se sont converties à l’Islam et même à un certain titre les colonisateurs arabes ou turcs sont  des héritiers eux-aussi de cet empire romain , en tant qu’empire romain d’Orient avec sa capitale de Constantinople, qu’ils ont envahi après qu’il ait survécu  plusieurs siècles à la chute de Rome en 476.

 

De même, les citoyens européens doivent admettre également qu’à un certain titre depuis que l’empire ottoman turc s’est substitué dans une partie de l’ Europe à partir du XIV° siècle à l’empire romain d’Orient, l’Islam fait partie également du patrimoine religieux et culturel de l’Europe au même titre que le Judaïsme depuis l’importante diaspora juive qui s’est répandue également en Europe après l’an 70 ; et également depuis qu’il existe une forte proportion de citoyens européens originaires de pays musulmans par suite notamment des colonisations européennes du XIX° au XX°.

 

Mais les citoyens de ces états musulmans ne sauraient considérer comme normal de bénéficier en Europe de droits égaux aux chrétiens et aux juifs européens en vertu des principes de notre civilisation européenne et refuser dans leurs pays cette égalité à leurs citoyens chrétiens ou juifs en continuant de leur appliquer  le statut de dhimmis  prévu par l’Islam  qui ne leur assure même plus la prétendue protection que la religion musulmane dominante  devrait leur garantir.

 

S’il est bien regrettable que l’Europe n’ait pas voulu faire référence au christianisme comme aux autres religion du « Livre » comme étant constitutives de l’identité européenne, il n’en reste pas moins que l’Union Européenne a le devoir sacré de défendre fermement le principe d’égalité dans tous les domaines et donc celui de la non-discrimination.

 

Il est donc parfaitement inadmissible que l’Union Européenne, alors que l’a fait l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, ne s’élève pas fermement contre les violences ou discriminations faites aux Chrétiens en Turquie, en Irak, en Egypte, en Algérie sans parler du Pakistan etc……

 

L’Union Européenne ne saurait fournir de l’aide voire entretienne des relations avec des états musulmans qui, prétendument en marche vers la démocratie, introduiraient les principes de la charia dans leur constitution ou même simplement  maintiendraient  le statut inférieur de minoritaire aux chrétiens ou aux juifs.

 

A partir du Ier Juillet la Pologne très catholique doit accéder pour la première fois à la Présidence de l’Union Européenne et prévoit de faire bénéficier les pays arabes musulmans en quête de démocratisation de son expérience personnelle. Il serait parfaitement intolérable qu’elle ne fasse pas accepter et respecter par tous moyens par ces Etats un des premiers principes des démocraties européennes, celui de l’égalité !

 

 

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 14:10

 

 

A l’heure ou la classe politique suisse recommence à débattre de ses relations avec l’Union Européenne,  de plus en plus de chefs d’entreprise suisses s’alarment de la position adoptée par le principal parti du pays, l’UDC, qui non seulement demande que la Suisse retire purement et simplement sa demande d’adhésion à l’Union Européenne mais plus qu’elle dénonce également les accords bilatéraux signés avec elle et notamment celui sur la libre circulation des personnes et l’accord Schengen-Dublin.

Si la grande majorité de la classe politique suisse s’aligne sur l’opinion publique dominante pour se féliciter d’avoir refusé en son temps  l’adhésion de la Suisse à l’Espace Economique Européen et négocié en lieu et place depuis plus de 130 accords bilatéraux avec  l’Union Européenne dont la gestion pose pourtant de plus en plus de problèmes, en revanche  les milieux économiques et les partis Libéral et Radical qui les représentent  croient devoir s’inquiéter d’une acceptation par le peuple suisse du non renouvellement desdits accords bilatéraux dont beaucoup pensent qu’ils sont un des facteurs de la réussite économique de leur pays au cours des dernières années de crise dans la mesure ou ils ont permis à la Suisse de bénéficier de l’accès du marché européen  qui absorbe prés d’un tiers de ses exportations sans subir les inconvénients de l’adhésion à l’Union.

Au-delà de l’application de la clause dite « guillotine » qui, dans l’hypothèse ou le peuple suisse viendrait à refuser ainsi le renouvellement desdits accords pourrait étre appliquée  par l’Union Européenne, consistant par la sanction de la suppression par l’Union de l’ensemble des avantages consentis jusqu’alors à la Suisse, clause qui ne semble pas émouvoir beaucoup le peuple suisse qui doit penser que l’Union Européenne ne l’appliquerait pas, les milieux économiques suisses font entendre que la Suisse, ne pouvant se permettre de voir se fermer économiquement totalement leur principal marché , se trouverait alors en définitive contrainte de demander purement et simplement son adhésion à l’Union Européenne ce que pourtant la majorité croissante du peuple suisse ne veut pas.

 

En fait, non  adhésion à l’Espace Economique Européen ou pas, non renouvellement  des accords bilatéraux ou pas, adhésion à l’Union ou pas , ou indépendance totale, on n’est un peu étonné de voir que n’est pas avancé actuellement par les milieux économiques suisses et la Banque Nationale Suisse l’argument de la perte de contrôle possible de l’évolution du cours du Franc suisse par rapport à l’Euro et au Dollar.

Or c'est pourtant en partie  la possession d'une monnaie nationale indépendante qui a permis à la Suisse de traverser la crise mieux que les autres pays membres de l'Union.

En effet si l’on peut comprendre que les milieux économiques suisses et les banques suisses souhaiteraient voir la Grèce, l’Irlande, le Portugal voire l’Espagne, l’Italie et même la France abandonner l' Euro ce qui permettrait de le voir  remonter par rapport au Franc et réglerait d’un coup le problème de son ascension incontrôlée et de plus en plus incontrôlable, on est en droit raisonnablement de penser qu’ils prennent leur désir pour des réalités dans la mesure ou il n’est  de l’intérêt d’aucun des pays utilisant l’Euro y compris l’Allemagne de voir celui-ci se renchérir par rapport au dollar dont la tendance à la baisse est désormais durablement installée et risque fort de s’accélérer. Or comme déjà expliqué, si compte tenu de la masse des dollars et des euros qui pourraient étre vendus et de la masse beaucoup plus faible des francs suisses qui pourraient étre achetés alors qu’on ne voit pas  quelle autre monnaie forte pourrait étre achetée, la hausse vertigineuse du Franc Suisse ne pourrait guère étre stoppée autrement que par l’adoption pure et simple d’un cours fixe Euro-Franc suisse à un niveau qui pourrait rapidement atteindre pourquoi pas la parité. L’adoption d’un tel cours fixe préparant l’adhésion cette fois contrainte de la  Suisse à l’Euro et par voie de conséquence son adhésion à l’Union dans les plus mauvaises conditions.

Si la Suisse a pu en effet faire « bande à part » en négociant avec l’Union plus de 130 accords bilatéraux, on ne conçoit pas en effet qu’elle puisse faire partie un jour de la zone euro sans adhérer à l’Union.

Aussi étrange que cela puisse paraitre à beaucoup de citoyens suisses, ils se trouveraient alors dans la situation paradoxale de devoir demander l’aide de  l’Union Européenne.

 

Farfelu ?

 

L’histoire montre que souvent  le petit même sérieux se trouve entrainé dans la chute du gros irresponsable!

 

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