Alors que l'armée française ne dispose que de 76 canons Caesar, le gouvernement français en a donné 18 à l'Ukraine.
Or l'usine Nexter qui les fabrique a une capacité limitée de fabrication actuelle d'environ 200 par an alors qu'en juin environ 418 pièces (109 pour l'armée Française, 309 à l'export) ont été commandées par les armées françaises, saoudiennes, belges, danoises, indonésiennes, marocaines, tchèques, thaïlandaises, ukrainiennes. soit deux ans de production.
Et les engagements pris par Nexter vis à vis des armées étrangères qui l'ont commandé, font que l'armée française ne retrouvera la totalité de ses 18 canons que dans plusieurs mois et ce alors qu'il était urgent qu'elle puisse équiper plusieurs nouveaux régiment d'artillerie doté du Caesar quand on voit l'importance de l'artillerie dans le conflit actuel et notamment le besoin crucial de pouvoir organiser des tirs de contrebatterie en masse.
Comme les autres armées européennes qui font tous de la surenchére sur la livraison d'armes à l'armée ukrainienne, poussées en cela par les USA, l'armée française accepte de se démunir alors qu'on est face à un risque de Troisième guerre Mondiale.
Plus raisonnablement jusqu'à présent, l'Armée allemande a fait savoir qu'elle ne pouvait se démunir. Et si le chancelier allemand, sous la pression, a indiqué que l'Allemagne allait livrer de l'armement lourd , ce ne serait qu'en autorisant l'Ukraine à en commander auprès de l'industrie allemande qui a la capacité de lui en lvrer, ce qui n'est pas le cas de l'industrie française qui, chaque fois qu'on lui commande des matériels militaires lourds, demande à l'armée de livrer une partie de se matériels en attendant qu'elle puisse honorer les commandes passées par les armées étrangères.
Et si à contrecoeur, l'armée française le fait, ce n'est que sur l'ordre d'un gouvernement qui agi sous la pression d' autres Etats plus portés par l'émotion que par le réalisme.