Sundgau, terre d'empire de 962 à 1648 :
Le terme de Sundgau apparait vers l’an 750 avec la création du duché d’Alsace.
Lorsque le roi Pépin le Bref disgracie les membres des Etichonides, l’Alsace se trouve divisée en deux comtés, le Nordgau et le Sundgau : Luitfrid II est investi de ce dernier vers 788. Il est le fils de Luitfrid Ier d'Alsace (700-767), duc d'Alsace, et d’Hiltrudis.
Contrairement à la Basse-Alsace, où la fonction s’estompe et se confond avec la prééminence honorifique de l’évêque de Strasbourg – qui préside à ce titre les réunions des Landstände, au XVIe et au XVIIe siècle, les Habsbourg entretiennent la fiction du landgraviat jusqu’à la conquête française. Au XVe siècle, ils considèrent que celui-ci procède d’un hypothétique royaume de Bourgogne dont témoignent les couronnes des armoiries de Haute-Alsace, attestées depuis le XVe siècle. Cette interprétation est partagée par la Bourgogne pendant les cinq ans où la « vicomté d’Aulsays » lui est engagée (1469-1474). Limité au nord par l’Eckenbach, le ressort du landgericht correspond à la partie alsacienne du diocèse de Bâle, de la crête des Vosges au Rhin, incluant le comté de Ferrette stricto sensu (bien que la titulature des Habsbourg associe les deux titres : ceux de landgrave et de comte de Ferrette, sous la forme Landgraf zu Elsass (und Graf zu Phirt), attestée en 1373, mais n’inclut pas Belfort (et sa région), dont la duchesse douairière Catherine de Bourgogne confirme l’indépendance vers 1415. Le chef-lieu du « comté de Belfort » cité au XVIIe siècle dispose d’une « haute justice de prince » attestée par son « urbaire » de 1472. Plusieurs villes, comme Masevaux sont exemptées de sa juridiction par des diplômes de l’empereur Wenceslas à la fin du XIVe siècle. En revanche, les villes de la Décapole et les seigneuries immédiates de sa circonscription, le Haut-Mundat, Murbach, les terres wurtembergeoises de Riquewihr et Horbourg, en relèvent. En 1448, un conflit concernant Mulhouse et Hermann d’Eptingen est porté par ce dernier devant le duc d’Autriche « unsern landfürsten, in das land und landgrofschafft ir und ich bede sit gesessen, gelegen und gehören sint » (Cartulaire de Muhouse, II, p. 235 n°726). À cette date, la confusion entre les territoires des Habsbourg et la juridiction du landgraviat est déjà bien avancée : le hofgericht d’Ensisheim tend à se substituer au landgericht, bien que l’institution ne soit pas officiellement abolie. En 1637, le chancelier autrichien Isaac Volmar la qualifie de Fürsten Landgericht, qui justifie la tutelle de l’archiduc sur toute la Haute-Alsace : un argument développé sous Louis XIV pour procéder à la réunion des territoires immédiats situés dans « le landgraviat de l’une et l’autre Alsace » dont il est le maître en vertu de l’article 74 du Traité de Munster.
Du fait de son éloignement, le landgrave ne préside plus le landgericht depuis qu’il est duc d’Autriche, mais en confie la présidence à un landrichter issu de la noblesse libre, et non de la ministérialité (Ulrich de Ribeaupierre et Burcard de Stammheim par anticipation dès 1276, Burcard de Horbourg en 1304, Burcard de Bollwiller en 1423, etc.). Le tribunal est composé de chevaliers, rejoints, à partir de 1431 par d’autres assesseurs. Un appariteur, landbuttel, leur est adjoint, probablement pour convoquer les justiciables.
Liste des souverains du Sundgau
.Radbot, Graf von Klettgau
Fils de Lanzelin, comte d'Altenbourg et de Liutgarde de Nellenbourg. Il est le jeune frère ou le neveu de Werner de Habsbourg, évêque de Strasbourg de 1001 à 1028. Il épouse en 1010, Ida ou Ita, une fille de Frédéric, duc de Lorraine.
Fondateur de la dynastie des Habsbourg. Les Habsbourg vont détenir le titre de Landgraf de Haute-Alsace. Ils vont posséder les baillages de Landser et d'Ensisheim, ainsi que des biens à Hirsingue, Seppois et Lutterbach.
Le Sundgau va regrouper quatre bailliages : Landser, Thann, Altkirch et Ferrette. Cependant 135 localités sur les 351 de l'Alsace « autrichienne » sont administrées directement par leurs seigneurs qui les tiennent en fief des Habsbourg. Ces seigneurs-engagistes constituent une sorte d'élite au sein des quelques dizaines de familles nobles possessionnées dans le Sundgau.
. Werner I ou II (1010-1096), comte de Habsburg et comte de Klettgau
Fils du précèdent.
. Otto von Habsburg (1057-1111), Landgraf von Sundgau de 1096 à 1111
Fils de Werner Ier de Habsbourg.
. Werner II ou III (1100-1167), Landgraf von Sundgau de 1111 à 1167
Fils d’Otto-Otton II, comte de Habsburg-Habsbourg et d’Ida de Pfirt-Ferrette
. Albrecht III (1138-1199), Graf von Habsburg, Landgraf von Sundgau de 1167 à 1199 / Albert III Le Riche, comte de Habsbourg, Landgrave de Sundgau de 1167 à 1199
Fils de Werner II ou III, Graf von Habsburg / comte de Habsbourg.
Comme son père, il est dans le camp des Gibelins c’est-à-dire des empereurs . Son fidèle soutien à la famille Hohenstaufen lui vaut de conserver de l’empereur Frédéric Barberousse en 1186 le Landgraviat de Haute-Alsace. Il participe aux côtés de ce dernier à la troisième croisade de 1188-1191.
. Rudolf II der Altere (1168-1232), Graf von Habsburg, Landgraf von Sundgau de 1199 à 1232, Herr von Lauffenburg / Rodolphe II l’Ancien, comte de Habsbourg, Landgraf de Sundgau de 1199 à 1232,
Fils du précédent.
Il nomme en 1227 Landvogt / Grand Bailli de Sundgau, Ulrich II von Pfirt Ferrette, Graf von Pfirt / comte de Ferrette (1216-1275)
. Albrecht IV (1188-1239), Graf von Habsburg, Landgraf von Sundgau de 1232 à 1239/ Albert IV le Sage, Landgraf de Sundgau de 1232 à 1239
Fils du précédent et d’Agnés de Staufen. Epoux d’Agnés de Kybourg.
. Rudolf I von Habsburg / Rodolphe Ier de Habsbourg (1218-1291), roi de Francie Orientale de 1273 à 1291, empereur Rudolf I /Rodolphe Ier de 1273 à 1291
. Albrecht V von Habsburg, Graf von Habsbourg, Landgraf von Sundgau de 1239 à 1291/ Albert V de Habsbourg, comte de Klettgau 1240-15/07/1291, comte de Kyburg 1260-15/07/1291, comte de Habsburg, Landgraf de Sundgau de 1239 à 1291
Frère du précédent.
. Albrecht VI (1255-1308), Herzog von Osterreich, Landgraf von Sundgau avec son frère Rudolf II /Rodolphe II (1270-1290) jusqu’en 1283 puis avec son fils Rudolf III jusqu’en 1307/ Rodolphe III (vers 1281-1307) de 1298 à 1307, Landgraf de Sundgau entre 1291 et 1307, empereur Albrecht/Albert Ier
Fils ainé de Rodolphe Ier de Habsbourg, il épouse Elisabeth de Goritz-Tyrol.
. Friedrich-Frédéric le Bel (1289-1330), duc d’Autriche avec son frère cadet Leopold (?-1326) Landgraf de Sundgau de 1308 à 1330
Fils de l'empereur Albert Ier et d'Élisabeth de Tyrol, il devient, après la mort de son aîné Rodolphe Ier de Bohême et l'assassinat de son père en 1308, duc d'Autriche, dont il partage l'administration avec son frère cadet Léopold.
. Albrecht VII von Osterreich (1298-1358), Herzog von Osterreich (Albrecht II) / Albert VII duc d’Autriche (Albert II dit le Sage) de 1330 à 1358, Landgraf von Sundgau de 1330 à 1358
Fils d'Albert Ier et d'Élisabeth de Tyrol ; Frère donc des précédents. Il épouse en 1324 Jeanne de Ferrette, héritière du comté de Ferrette.
La région devient ainsi les « Pays antérieurs autrichiens (Autriche antérieure) », désignant alors les possessions territoriales des Habsbourg en Bade, Souabe, Sundgau et Vorarlberg administrés depuis Ensisheim par un grand bailli, et divisés en quatre bailliages (Landser, Thann, Altkirch et Ferrette).
. Rudolf IV von Osterreich (1339-1365), duc d’Autriche, de Styrie, de Carinthie, Landgraf von Sundgau de 1358 à 1365
Deuxième fils d’Albert II.
. Albrecht VIII von Osterreich (1349-1395), Herzog von Osterreich (Albrecht III), Landgraf von Sundgau de 1365 à 1379/ Albert VIII d’Autriche, duc d’Autriche de 1365 à 1395, Landgrave de Sundgau (Albrecht VII) de 1365 à 1379
Troisième fils d'Albert II.
Albert hérite du patrimoine des Habsbourg conjointement avec son frère Léopold III après la mort de leur frère aîné Rodolphe IV. Le 9 septembre 1379, les deux frères se partagent leurs possessions au traité de Neuberg : Albert conserve l'Archiduché d'Autriche et Léopold est désormais maître de l'Autriche intérieure (duchés de Styrie, Carniole et de Carinthie) et de l'ensemble des propriétés de la famille au Tyrol ainsi que de l’Autriche antérieure /Vorderösterreich ou Vorlande (possessions territoriales des Habsbourg en Bade, Souabe, Vorarlberg et Alsace avec le Sundgau.
. Leopold III (1351-1386), duc d'Autriche de 1365 à 1379, duc de Styrie et de Carinthie de 1365 à 1386, Landgraf von Sundgau de 1379 à 1386
Fils du précédent.
Il subit une importante défaite à Sempach le juillet 1386 contre les 8 Confédérés suisses au cours de laquelle il trouve la mort. Après cette défaite qui décime la noblesse sundgauvienne, les Suisses constituent une menace terrible aux portes du Sundgau dont le Landvogt est alors Johann von Ochsenstein (1331-1386). La seigneurie des Ochstenstein est située à l'origine près de Saverne, dans le Bas-Rhin, aux alentours du château d'Ochsenstein, initialement partie des territoires de l'abbaye de Marmoutier. Elle en fut séparée par la principauté épiscopale de Metz qui la donna à une famille noble proche des Geroldseck. Cette famille prendra par la suite le nom d'Ochsenstein.
. Leopold IV (1371-1411), duc d’Autriche Antérieure, comte de Tyrol, Landgraf von Sundgau de 1386 à 1406
Deuxième fils de Léopold III. Epoux de Catherine de Bourgogne, fille du duc de Bourgogne Philippe le Hardi.
Philippe le Hardi, qui entend, renouer l'alliance avec l'Autriche conclut, dès septembre 1387, un traité de mariage entre Léopold IV de Habsbourg et sa fille Catherine de Bourgogne, mariage qui ne survient cependant que le 15 août 1392. Cette première union de la Maison de Habsbourg et de la Maison de Bourgogne marque le point de départ d'une politique d’alliance entre ces deux Maisons.
Catherine hérite du Sundgau à la mort de son époux en 1411 ; mais son beau-frère Frédéric s’empare alors des territoires qu’elle a hérités de son mari ne lui laissant que les seigneuries de Belfort et de Rosemont jusqu'à sa mort en 1425.
. Catherine de Bourgogne (1378-1425), Landgräfin de Sundgau de 1411 à 1425
Fille de Philippe II de Bourgogne. Sœur de Jean sans Peur. Épouse de Léopold IV de Habsbourg.
Catherine administre le Sundgau jusqu’à sa mort en 1425. Mais la Haute-Alsace connaît une période troublée en ce début du XVème siècle, en partie en raison de ce mariage car Catherine de Bourgogne, reçoit non seulement la Haute-Alsace en douaire mais Léopold lui confère également le gouvernement de la province, fait mal accepté par la noblesse. Le couple n’a pas d’enfant.
. Friedrich IV (1382-1439), duc d'Autriche Antérieure, Landgraf von Sundgau de 1406 à 1439, comte de Tyrol, de 1406 à 1439
Dernier fils de Léopold III et de Viridis Visconti, fille du duc de Milan, Barnabé Visconti. En 1406, il épouse en premières noces Élisabeth de Bavière-Palatinat, fille du roi des Romains Robert III. Veuf, il se remarie en 1410 avec Anne de Brunswick, fille du duc Frédéric Ier de Brunswick-Lunebourg.
Le Landgericht de Sundgau s’installe à Ensisheim en 1429. En 1431, Ensisheim devient la capitale de l’Autriche Antérieure.
Frédéric IV conduit une politique hostile à la Bourgogne. Depuis 1430, l'Autriche s'est alliée au roi de France contre le duc de Bourgogne Philippe le Bon ; avant d'avoir pu entrer en campagne, les vassaux de Fréderic IV sont assaillis par l'armée d'Antoine de Vergy, gouverneur de Bourgogne.
Au concile de Constance, il soutient l'antipape Jean XXIII et est en conséquence mis au ban de l'Empire par l'empereur Sigismond de Luxembourg.
. Sigmund von Osterreich (1427-1496), duc d'Autriche Antérieure, Landgraf von Sundgau de 1439 à 1496, régent du Tyrol de 1446 à 1490.
Fils de Frédéric IV et Anna de Braunschweig ; Il est de ce fait un cousin de l’empereur Frédéric III.
En 1468, Sigismond est contraint de signer le traité de paix de Waldshut suite à la débâcle qu'il subit face aux Mulhousiens et à leurs alliés confédérés suisses. En 1469, au traité de Saint-Omer, il vend avec droit au rachat ses territoires sur le Rhin et en Alsace au duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Les sources ne sont pas claires, quant à savoir s'il les vend à cause des dettes accumulées ou s'il les a seulement gagés, parce qu'il voulait qu'ils fussent mieux protégés contre l'expansion de la Confédération Helvétique. En tout état de cause, il demande à les racheter. La gestion de ces territoires de la part du représentant du duc de Bourgogne, le bailli Pierre de Hagenbach, les conséquences économiques et la perte des privilèges qui en résultent pour les villes alsaciennes et les villes alliés suisses, mettent en révolte les territoires du Haut-Rhin. Après le refus de Charles le Téméraire de lui rendre l’Alsace, il pactise avec le roi de France Louis XI, qui le finance pour la récupérer par les armes. En 1477, l’empereur Frédéric III le fait archiduc. Il n’a aucun enfant de ses deux mariages.
. Maximilian von Osterreich (1459-1519), archiduc d’Autriche Antérieure et Landgraf von Sundgau de 1496 à 1499, roi de Francie Orientale de 1486 à 1519, empereur de 1508 à 1519
Fils de Frédéric III et d'Aliénor du Portugal, Maximilien épouse en 1477 la duchesse Marie de Bourgogne, seule enfant et héritière de Charles le Téméraire, de ses titres et possessions.
Par ce mariage, Maximilien devient maitre des Pays-Bas bourguignons et du comté de Bourgogne (Franche-Comté), tandis que la France s'empare du duché de Bourgogne, de la Picardie et du comté de Boulogne, lesquels sont détachés de l'héritage du Téméraire. Maximilien Ier renforce le pouvoir des Habsbourg dans le Landgraviat de Sundgau en installant à Ensisheim un Grand-Bailli en 1510. Le Sundgau est alors moins morcelé que le Nordgau à cause de l’héritage des Ferrette passé aux mains des Habsbourg ; il n'est partagé qu'entre quelques grands seigneurs et de puissants dignitaires ecclésiastiques :
-La maison des Habsbourg possède le Sundgau (seigneuries de Ferrette, Altkirch, Thann, Rougemont, Belfort, Ensisheim, Cernay, Bollwiller) jusqu'aux portes de Colmar, la seigneurie de Hohlandsbourg (acquise en 1563 par le baron Lazare de Schwendi), Kientzheim et le Val de Villé. Mais beaucoup de ces seigneuries sont engagées à différents nobles. Le pays est administré par un Landvogt, auquel est adjoint en 1523 une régence civile et judiciaire installée à Ensisheim, et en 1570 une chambre des finances.
-Les seigneurs de Ribeaupierre/Rapolstein dont le domaine s'étend de Sainte Marie à la Vallée de Munster.
-Les seigneuries ecclésiastiques sont celle de l'abbé de Murbach (Vallée de Guebwiller et de Saint Amarin), celle de l'abbé de Munster et celle de l'évêque de Strasbourg (Mundat supérieur avec Rouffach).
-les Graf/comtes von/de Wurtemberg règnent sur le pays de Montbéliard et la région de Riquewihr et Horbourg.
. Karl von Habsburg (1500-1558), Landgraf von Sundgau de 1499 à 1520/ Charles de Habsbourg, Landgrave de Sundgau de 1499 à 1520, roi de Francie Orientale (Charles IV) de 1519 à 1556, empereur/kaiser Charles Quint/ Karl V de 1519 à 1556
Arrière petit-fils de Charles le Téméraire. Petit-fils de Maximilien et de Marie de Bourgogne. Fils de Philippe le Beau, comte de Bourgogne, roi d’Espagne
. Ferdinand I von Habsburg (1503-1564), Landgraf von Sundgau de 1520 à 1564/ Ferdinand Ier de Habsbourg Landgrave de Sundgau de 1520 à 1564, archiduc d'Autriche et des terres adjacentes, roi de Francie Orientale, empereur du 14 mars 1556 à 1564
Frère du prècédent.
. Ferdinand II von Tyrol (1529-1595), Landgraf von Sundgau de 1564 à 1595 / Ferdinand II von Tyrol, Landgrave de Sundgau, archiduc d’Autriche antérieure, comte de Tyrol de 1564 à 1595
Fils cadet du précèdent,
. Rudolf II von Habsburg (1552-1612) / Rodolphe II de Habsbourg, archiduc d’Autriche, L, empereur de 1576 à 1611
. Mathias (1555-1619), Landgraf von Sundgau de 1605 à 1612/ Mathieu, archiduc d’Autriche Antérieure, Landgrave de Sundgau de 1595 à 1612, empereur de 1612 à 1619
En 1595, l'archiduc Ferdinand de Tyrol meurt sans héritier mâle légitime. La loi salique veut que ce soit Rodolphe, fils aîné du frère aîné de Ferdinand, qui prenne sa succession; mais Rodolphe devenu l’empereur Rodolphe II en 1576 permet que ce soit son frère Matthias, époux de la seule fille légitime de Ferdinand, qui monte sur le trône d’Autriche Antérieure /Vorderösterreich qui inclut le duché de Tyrol, la principauté de Vorarlberg en Autriche, le Sundgau en Alsace, les margraviats de Burgau et Briesgau en Allemagne, l’Aargau (berceau des Habsbourg en Suisse), etc.
. Maximilian III von Osterreich-von Habsburg (1558-1618), Landgraf von Sundgau de 1605 à 1618 / Maximilien III d’Autriche de Habsbourg, Landgrave de Sundgau de 1605 à 1618, archiduc d’Autriche Intérieure de 1593 à 1595 et d’Autriche Antérieure, Gouverneur du Tyrol de 1602 à 1618, Grand-Maître de l’Ordre Teutonique de 1590 à 1618
Fils de l'empereur Maximilien II de Habsbourg et de Marie d'Espagne et frère des empereurs Rodolphe II et Matthias Ier.
En 1612, Maximilien renonce à sa candidature comme roi et empereur contre son frère aîné Matthias, et en 1617, contre son neveu Ferdinand III.
. Leopold V von Osterreich (1586-1632), Landgraf von Sundgau de 1619 à 1632/ Léopold V d'Autriche-Tyrol Landgrave de Sundgau de 1619 à 1632, archiduc d’Autriche antérieure, gouverneur du Tyrol, évêque laïc des diocèses de Passau en Bavière et de Strasbourg jusqu'en 1625.
Fils de l'archiduc Charles II d'Autriche-Styrie et de son épouse Marie-Anne de Bavière, fille du duc Albert V de Bavière ; frère puîné de l'empereur Ferdinand II. En 1619, à la mort de Maximilien III, Léopold en hérite et devient archiduc d’Autriche antérieure.
. Ferdinand Karl von Osterreich (1628-1662), Landgraf von Sundgau de 1646 à 1648 / Ferdinand-Charles d'Autriche (1628-1662), archiduc d'Autriche antérieure, Landgrave de Sundgau de 1632 à 1646 sous la régence de sa mère Claude de Médicis puis de 1646 à 1648, comte de Tyrol de 1646 à 1662.
Fils du précédent.
En 1648, l’empereur Ferdinand III doit signer les traités de Westphalie et Münster avec la France par lesquels les Habsbourg renoncent à la partie de l’Autriche Antérieure constituée par leurs possessions d’Alsace donc du Sundgau.