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23 septembre 2020 3 23 /09 /septembre /2020 06:47

 

Quelle que puisse être la légitimité des mouvements qui, grâce aux réseaux sociaux et à l’amplificateur des médias, parviennent à faire entendre la voix de la démocratie, il semble bien que leurs actions restera désormais sans grand effet dans la mesure où le modèle démocratique occidental est en plein déclin et l’invocation même en Europe du respect de la convention européenne des droits de l’homme est de plus en plus contestée au nom de la souveraineté des Etats et de la supériorité de leur droit interne.

De plus en plus de citoyens européens estiment que les interprétations jurisprudentielles des Cours suprêmes, Conseils constitutionnels  et Cour européenne des droits de l’Homme ne sont que l’expression d’idéologies élaborées par des minorités dites intellectuelles issues d’Elites citadines déviantes souvent inspirées des Etats-Unis d’Amérique.

Or dans ce pays, les choses sont en train de changer car, que le Président Trump soit ou pas réélu, bientôt 6 juges sur 9 de la Cour Suprême des Etats Unis seront des Conservateurs qui auront une appréciation différente des articles  d’une constitution écrite en 1776.  Un retour à un certain puritanisme est évident qui finira par toucher la Vieille Europe.

De même que la mondialisation, le libéralisme économique sont de plus en plus contestée sur le plan, le principe de l’universalité  des droits de l’Homme et du Citoyen est remis en question.

Surtout ces mouvements ne peuvent compter désormais sur l’appui des Etats Unis d’Amérique si ce n’est en parole ou par des actions souterraines mais certainement plus armées et encore mois de l’Union Européenne.

Et à l’inverse de ce qui se passait autrefois, ces mouvements ne peuvent guère compter sur la solidarité sinon passive des populations de nos démocraties dont les préoccupations sont désormais tout autres.

Contrairement à ce qu’ils croient, ces mouvements ne vont plus dans le sens de l’Histoire  mais à contrecourant. Ils ont trop tardé à réagir.

Un demi-siècle après 1968, l’ère du libéralisme des mœurs et de l’économie s’achève.  Le grand balancier de l’Histoire va  repartir  brutalement en sens inverse.

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31 août 2020 1 31 /08 /août /2020 09:07

 

Le désengagement progressif des Etats Unis en Europe, marqué par une diminution très importante de ses troupes basées en Allemagne, nullement compensée par l’augmentation de celles transférées en Pologne alors que les risques de conflit augmentent, pose un grave problème à la France.

 

En effet si les Opex permettent d’entrainer ses personnels  dans des combats de basse intensité  au niveau de petites unités, elles empêchent notamment les armées de terre et de l’air de procéder depuis des années à des exercices de grande ampleur au niveau divisionnaire les entrainant à  un combat de haute intensité sur le théâtre européen  de moins en moins improbable et risquant  de survenir plus vite qu’on pourrait le craindre jusqu’à présent et usent prématurément ses matériels

 

L’équilibre qui existait à l’époque de la guerre froide a disparu. Et celle des remontrances  de l’Union Européenne à la Russie devient totalement irréaliste. Malgré ses tentatives la France n’arrive pas à convaincre ses partenaires de l’Union, notamment ceux qui ont été sous la tutelle de l’Empire russe ou de l’Union soviétique, d’engager celle-ci dans un dialogue réaliste avec la Russie.

 

On peut comprendre que ces Etats aient plus confiance dans l’Otan  que dans une défense européenne qui sans les USA ne reposerait que sur un armée française sous-dimensionnée et qui au surplus ne s’entraine plus depuis longtemps à la guerre conventionnelle sur le théâtre européen quand la Russie organise des exercices réunissant 300 000 hommes à quelques centaines de kilomètres de la frontière de l’Union.

 

Alors que l’Otan aurait dû disparaitre en même temps que le Pacte de Varsovie, son maintien, l’extension de son champs d’intervention couplé avec une intégration d’anciens Etats membres du Pacte de Varsovie constitue une véritable provocation à l’égard de la Russie.

 

Or que le Président Poutine soit encore longtemps au pouvoir ou non, le patriotisme russe est tel qu’il est exclu que la Russie, qui a gagné la Deuxième guerre mondiale se résigne, nonobstant, la chute de l’Union soviétique à  subir  le sort de l’empire Austro-hongrois ou de l’empire ottoman. On constate d’ailleurs que même vaincu de la Première guerre mondiale, le président turc  rêve de reconstituer une forme d’empire ottoman.

 

Or actuellement la diplomatie de l’Union européenne, faute de défense européenne, est fort démunie pour contenir toute déstabilisation sur les marches frontières entre l’Union Européenne et la Russie. Faute d’un nouveau Congrès  de Vienne qui permettrait de remettre à plat certaines situations contestables imposées après le deux guerres civiles européennes du XXème siècle, les tensions en Europe ne feront que s’accroitre, surtout si la crise économique conséquence de celle la crise sanitaire importée de Chine, engendre de fortes tensions sociales en Europe et amène la victoire des mouvements populistes nationalistes et l’éclatement de l’Union Européenne. Les conditions d’un dialogue constructif avec la Russie ne peuvent exister que s’il existe un certain équilibre des forces armées entre l’Union Européenne et la Russie. Et l’alliance, contre nature, de fait actuelle entre la Turquie  et la Russie et entre cette dernière et la Chine constitue une grave menace pour l’Union Européenne

 

Face à une telle situation de déséquilibre, la France n’a pas d’autre choix pour appuyer sa diplomatie  en direction de la Russie que d’améliorer ses capacités de défense en Europe.

 

Désormais, la France ne peut pas faire l’impasse sur le risque de conflit conventionnel en Europe et doit considérer que si elle a des intérêts évidents à intervenir en Afrique malgré le ressentiment croissant des populations locales ses intérêts vitaux sont avant tout en Europe. Et comme les Etats Unis considèrent à juste titre qu’ils n’ont pas à garantir seuls la stabilité du continent européen, la France reste seule pour faire un certain contre poids à l’Armée russe. Car en cas de guerre conventionnelle, il sera exclu de recourir à la  dissuasion nucléaire.

Or aujourd'hui ,  la France  dispose  de 9 brigades  réparties en 2 divisions  mais serait bien en peine  de mener un combat conventionnel en Europe avec guerre plus qu'une grosse brigade  avec moins de 200 chars lourds qui serait "consommée"  dans les 15 premiers jours de combat sans guère de possibilité de relève .

 

Dès lors que faute d’une telle défense européenne crédible, pas un Européen n’accepterait de prendre le risque d’une guerre non seulement pour la Crimée, pas  davantage pour l’Ukraine,  encore moins pour  la Biélorussie et même pour les Etats Baltes pour lesquels on peut sérieusement douter du respect par les Etats Unis de l’article V du traité de l’Atlantique Nord, le risque s’accroit que ne saurait contrer de simples sanctions économique totalement contreproductives.

 

Si donc les Etats Africains d’abord et les Etats de l’Union Européenne ne prennent pas rapidement le relais de la France, quelle que soit la menace évidente que représente non seulement pour elle mais pour l’Union Européenne le risque de déstabilisation des Etats Africains (dont elle est en grande partie responsable par la guerre de Libye), elle devra rapidement mettre fin  à ses Opex Barkhane et Chammal (qui au surplus usent prématurément ses matériels) ainsi qu’à l’opération Sentinelle qui ne devrait plus être assurée que par des réservistes de la gendarmerie. Et elle devra rétablir au plus vite augmenter ses effectifs et matériels, rétablir la conscription comme la Suède car il sera de plus en plus difficile de trouver des Sous-officiers et  Officiers pour encadrer progressivement un contingent de près de 800 000 hommes et femmes alors que les Armées vont devoir concentrer tous leurs efforts pour s’entrainer à un combat de Haute Intensité de grande ampleur dans un exercice impliquant rapidement au moins dans son intégralité  la 3èmedivision de sa Force Scorpion afin de tester  en vrai grandeur ses capacités à combattre en Europe et idéalement, avec l’accord de l’Allemagne sur le territoire de celle-ci  avec l’armée allemande comme plastron.

 

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16 août 2020 7 16 /08 /août /2020 08:04

 

Les « Elites  intellectuelle  mondaines »  qui contrôlent largement les Médias occidentaux et sont très actives sur les réseaux sociaux croient pouvoir critiquer les pays aujourd’hui qualifiés de Democratures alors que leurs pays  ne sont plus eux-mêmes que des fictions de Démocratie dans la mesure où ce  n’est plus depuis quelques années les représentants de la Majorité silencieuse  qui y gouvernent mais ceux d’une majorité  issue d’un conglomérat hétéroclite de minorités agissantes alliées de circonstance pour imposer leurs idées et revendications.

A l’heure du politiquement correct venu des USA, ces minorités fascistes imposent la dictature de la pensée conforme à leurs idées n’acceptant plus aucune forme de contradictions et vouant aux gémonies toutes personnes osant émettre une opinion contraire et les censurant.

 

Même l’humour est censuré, et  les « fous du roi » assassinés.

 

Ces pseudo Elites de nos pseudo démocraties occidentales , pourfendeurs des « Démocrature »feignent de ne pas se souvenir que leurs géniteurs ont admiré Castro, Staline et Mao et autres tenants des Démocraties populaires -qui énonçaient dans leur constitution que la Démocratie s’exerçait par la dictature du prolétariat.

 

Elles aspirent à imposer la dictature d’une majorité composée de minorités que leurs « théories »  déstabilisatrices  ont créés mais que rejettent de plus en plus une vraie majorité de bon sens qui ne  restera pas encore longtemps silencieuse même si les médias lui refusent la parole.

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6 août 2020 4 06 /08 /août /2020 14:40

 

Alors que le « père »  de la Turquie Ataturk a tout fait pour rapprocher la République de Turquie de l’Occident en occidentalisant sa patrie héritière d’un empire Ottoman dont une bonne partie du territoire et des populations étaient d’origine européenne et multiconfessionnelle, le nouveau sultan de la Turquie  Erdogan semble oublier l’histoire européenne de son pays en ré islamisant celui-ci  pour en faire le leader du monde sunnite qui ne constituait pourtant qu’une partie moins importante de l’empire ottoman, surtout peuplé d’arabes, qui n’ont  pas hésité à s’allier aux chrétiens lors du Premier conflit mondial ce qu’Ataturk leur reprochait vivement.

 

Ainsi après plusieurs provocations graves contre l’Otan, son alliée dans celle-ci la Grèce voire même la France, et plus généralement contre l’Occident dont les Russes font partie, notamment comme chrétiens orthodoxes pour lesquels la transformation de Saint Sophie en mosquée est une insulte, le Président Erdogan ira-t-il jusqu’à réintroduire l’alphabet arabe dans lequel la langue turc s’écrivait avant d’être remplacé par l’alphabet latin par Ataturk dans son désir insensé de vouloir rétablir le califat supprimé par ce dernier ?

 

Faute pour les gouvernants occidentaux d’en faire plus pour de multiples raisons, rien ne devrait interdire aux citoyens occidentaux de s’abstenir symboliquement  de visiter le désormais ancien musée de Sainte Sophie même et si son accès est gratuit.

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22 juillet 2020 3 22 /07 /juillet /2020 08:43

 

 

La plus ancienne Internationale a été celle de la Haute Aristocratie européenne dont les membres se mariaient très souvent entre étrangers et dont les dynasties se retrouvaient souvent à la tête de pays dont ils n’étaient pas originaires alors que les peuples ont toujours été paradoxalement nationalistes depuis la chute de l’idée impériale romaine.

 

L’internationale prolétarienne a constitué une révolution qui a fait long feu avec l’effondrement de l’Union Soviétique.

 

L’américanisation accélérée des élites après la deuxième guerre mondiale, favorisée par les moyens de voyager, les moyens de communication et un certain snobisme  aboutit  à  la création d’une oligarchie internationaliste de gros capitalistes ou dirigeants  d’entreprises mondialisées pour lesquels le cadre national apparait désuet et inefficace. Surtout la concurrence internationale dans le recrutement des cadres dirigeants de société réalisant un chiffres d’affaires et disposant d’un personnel supérieur à celui de nombreux Etats membres de l’ONU aboutit à leur octroyer des rémunérations scandaleuses représentant environ 1000 fois le revenu minimum, reconstituant la situation qui prévalait avant la Révolution française.

 

La société occidentale est donc à nouveau constituée d’une nouvelle aristocratie de propriétaire et dirigeants d’entreprises internationale, d’un nouveau clergé d’intellectuels désœuvrés se préoccupant plus de problèmes sociétaux que de justice sociale, et d’un Tiers Etat des classes moyennes en voie de prolétarisation.

 

Face à cette nouvelle aristocratie mondialisée, les peuples plutôt que de faire front par un nouvel internationalisme croient pouvoir se réfugier dans un nationalisme pourtant impuissant aujourd’hui à les défendre malgré les théories surannées des populistes de tout poil qui arrivent à leur faire croire que les frontières et l’Etat national peuvent les protéger, maintenir leurs revenus et  leur assurer globalement la stabilité qu’ils recherchent.

 

De telles théories finissent par aboutir au National-Socialisme dont on sait où il a mené un des peuples les plus industrieux d’Europe.

 

Que pèsera seule l’Allemagne,  dans une génération,  Etat national  aujourd’hui le plus puissant  économiquement  de l’Union Européenne par rapport aux USA, la Chine sans compter peut-être une génération encore plus tard l’Inde, le Brésil…. ?   Pas grand-chose. ! et encore moins la France et le Royaume Uni.

 

Le repli sur soi n’est pas une solution de nature à contrer l’attitude des Elites mondialisées à l’égard des peuples dont elles sont originaires mais dont elles  conservent de moins en moins la fierté d’y appartenir en singeant un modèle américain pourtant en voie de décrépitude accélérée dissimulée par un endettement gigantesque qui le fait ressembler plus à l’Empire romain d’Orient avant sa disparition qu’à l’Empire romain d’Occident.

 

Faute de pouvoir reconstituer l’utopie d’une nouvelle Internationale mondiale, les peuples constituant les nations européenne devraient rapidement prendre conscience qu’il est impératif pour eux de s’unir dans une Internationale Européenne qui seule leur permettra de faire prendre conscience à leur nouvelle aristocratie que si la mondialisation l’a enrichie, elle a appauvrit un  nouveau Tiers Etat prêt  à suivre dans une révolution quelques nostalgiques du « Grand Soir ».

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8 juillet 2020 3 08 /07 /juillet /2020 08:17

 

Rome a présenté dans l’histoire l’une des plus hautes aventures civilisatrices que le monde ait connues.

La conquête romaine, la force romaine, ont été porteuses pendant plusieurs siècles d’une paix relative qui a engendré une prospérité inouïe pour tous les peuples rattachés à l’Empire.

Elle a contribué par le développement et la multiplication des moyens de communication développement urbain à bâtir un espace de civilisation dont nous sommes encore en de multiples domaines les héritiers directs.

La tradition romaine a profondément influencé les mentalités de la vieille Europe.

Milles ans après la chute de Rome et peu après celle de Constantinople, le mouvement culturel qui s’est répandu en Europe Occidentale et mis un terme au Moyen-Age a été qualifié très justement par le mot Renaissance.

De la même manière, il convient de qualifier de Réunification et non d’Unification de l’Europe le mouvement repris il y a près d’un siècle et demi avec la réunification de l’Allemagne et de l’Italie et contrarié par la désintégration de l’empire austro-hongrois car il n’existe qu’un seul fondement à l’unité du continent européen, c’est l’héritage que nous ont légué les Romains.

Si ethniquement nous pouvons parler de nos ancêtres celtes, germains, grecs, slaves….. Culturellement nous devons parler de nos ancêtres les Romains.

Le message qu’ils nous ont livré demeure parfaitement actuel et il est de notre devoir d’assurer sa transmission car nous savons comme l’exprimait Nietzsche au siècle dernier que « l’avenir appartiendra à ceux qui auront la mémoire la plus longue »

Bien que descendant pour partie de Gaulois dont le chef Vercingétorix vaincu a été tué par les Romains, je ne regrette  pas comme eux qu’ils aient été colonisés par Rome, et descendant pour partie de Germains, qui avec Charlemagne  a restauré l’Empire romain d’Occident et Otton le Grand, le  Saint Empire Romain Germanique, j’en assume totalement l’héritage en les considérant également les Romains comme mes ancêtres dont j’assume totalement l’héritage.

Civis romanus sum !

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6 juillet 2020 1 06 /07 /juillet /2020 08:34

 

Depuis ce jour merveilleux du 15 aout 1971 ou les USA ont supprimé la convertibilité du dollar en or, la monnaie ne vaut plus que ce l’on croit qu’elle vaut. Credo = Crédit. Et on peut en créer autant qu’on en veut tant que la confiance règne.

Si l’on admet que les banques centrales qui accumuleraient les pertes annuelles ne pourraient jamais faire faillite et pourraient continuer de racheter indéfiniment non seulement les dettes des Etats mais aussi celles des Entreprises, et ce sans intérêt, voire mieux, en leur versant un léger intérêt en leur permettant de rembourser moins qu’elles ont emprunté,

Si l’on admet  que ces banques centrales puissent non seulement racheter les dettes publiques et dettes privées mais encore racheter en bourse les actions des sociétés privées et leur fournir leurs capitaux propres,

Alors on aurait  miraculeusement supprimé tout risque de faillite des Etats et des Entreprises.

Si l’on admet ainsi que les Banques Centrales puissent créer autant de monnaie qu’elles estiment nécessaire,  comme la confiance dans la Suisse  permet  par exemple à la Banque Nationale Suisse de créer autant de monnaie nationale qu’elle a besoin pour acheter autant de monnaies étrangères nécessaires pour empêcher la hausse paradoxale de sa monnaie et pourquoi pas de créer un Fonds souverain qui achèterait peu à peu toutes les entreprises cotées en Bourse au même titre qu’un Fonds souverain norvégien qui lui investit l’épargne nationale issue du pétrole.

Alors on pourrait tout aussi bien admettre qu’il n’y ait plus besoin d’Epargne pour financer  l’Investissement qu’il soit public ou privé et que le Capitalisme serait mort et qu’on pourrait le remplacer par une forme de Communisme incarné par des Banques Centrales qui à terme pourraient détenir  non seulement  la totalité de la dette des Etats et des Entreprise Privées voire des Particuliers mais aussi le capital des Entreprises qui se trouveraient en quelque sorte « nationalisées »  et qu’il ne serait  plus utile de rémunérer l’Epargne des particuliers qui n’auraient qu’à  consommer la totalité de leurs revenus et on pourrait distribuer généreusement de l’argent à ceux qui n’en ont pas les incitant à ne plus rechercher d’emplois. Seuls les amoureux du travail continueront de travailler.

Et si on pourrait  distribuer  de plus en plus de  revenus  en produisant de moins en moins et si on admet que les politiques actuelles des Banques Centrales ne comportent pas le risque d’entrainer le monde un jour dans une Hyperinflation, on aurait réalisé le rêve du plein emploi et de la décroissance des Ecologistes.

Si l’on admet que demain tous les paiements seront faits avec de la monnaie virtuelle et que plus personne ne se posera la question de savoir quelle est la valeur réelle des moyens de paiement dont il dispose, la question de la Confiance ne se posera plus.

On aura réinventé une sorte de  système de Law qui ne ferait pas banqueroute.

Alors pourquoi être pessimiste quand  le « Monde d’Après »  va être merveilleux !

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13 juin 2020 6 13 /06 /juin /2020 00:38

 

Certes  le Ridicule ne tue pas.

Mais il est communément admis qu’il est préférable d’avoir  le sens du ridicule.

Si les racistes anti-Blancs avaient un peu le sens du ridicule, ils devraient logiquement s’abstenir d’exprimer leur haine des Blancs dans une langue de ces derniers : Anglais, Français, Espagnols  ….

A leur place je m’exprimerais en Chinois…encore que ?

Et  ils devraient tout autant  ne pas opposer aux Blancs des grands principes inventés par la civilisation blanche .

Malheureusement pour les guérir d'une telle aliénation, on n’a encore trouvé aucun traitement !

 

 

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11 juin 2020 4 11 /06 /juin /2020 17:18

 

Compte tenu de la situation générale de la France depuis des années, de la crise sanitaire du Covid 19 et de la crise économique qu’elle va engendrer, il est fort probable qu’à la fin de l’été, la France connaitra une crise sociale grave dont il serait étonnant qu’elle ne se traduise pas par des grèves sauvages, des manifestations brutales, assorties d’inévitables destructions et de pillages.

Alors que jusqu’à présent le gouvernement français a eu la chance que les banlieues n’aient pas profité de la crise des gilets jaunes pour s’enflammer elles-aussi, il y a fort à craindre qu’il n’y en sera pas ainsi cette fois. 

Or non seulement les forces de polices sont épuisées physiquement et moralement par l’hostilité distillée contre elle par une partie de la population et par l’absence de soutien de leurs chefs et de la Justice mais elles ne disposent pas d’effectifs suffisants entre forces de police, CRS, Compagnies de gendarmerie mobile pour contenir en même temps et dans la durée des manifestions massives dans les plus grandes villes de France  et maitriser des situations insurrectionnelles  dans leurs banlieues dont elles ont abandonné le contrôle depuis longtemps. 

Dans ses conditions, le président de la République française pourrait avoir à  recourir à l’article 16 de la constitution de la Vème République qui dispose . 

 « Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.

Il en informe la Nation par un message.

Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet.

Le Parlement se réunit de plein droit.

L'Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels.

Après trente jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l'Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d'examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée. »

En aurait-il le courage, que cet instrument juridique risque de ne pas lui être d’un très grand secours s’il ne disposait pas alors du soutien sans faille de la police, de la gendarmerie alors qu’il ne pourrait guère compter sur  la possibilité de recourir à l’armée, non seulement parce que ce n’est pas sa mission et qu’elle n’est pas équipée pour le maintien de l’ordre, mais surtout parce que considérablement réduite depuis la fin de la conscription, elle ne  dispose pas d’effectifs disponibles pour une telle mission. On n’est plus en 1968, année où le général de Gaulle pouvait éventuellement compter sur elle !

Le pire n’est jamais sûr mais en période de crise aigüe, il est certain que la démocratie constitue un frein au retour de l’Ordre et de la Sécurité des Citoyens.

Pensons alors à prendre exemple sur nos ancêtres les Romains, et comme le Sénat de la République Romaine  l’a jugé nécessaire à plusieurs reprises en période de crise, le moment va  certainement venir  de confier  momentanément les pleins pouvoirs à un nouveau Cincinnatus pour autant que la République française parvienne à en trouver un et qu’il dispose de suffisamment de moyens militaires et policiers pour pouvoir assurer le fonctionnement du pays.

Le grand malheur de la France en effet aujourd’hui, c’est qu’elle risque de manquer cette fois du Grand Homme dont elle a périodiquement besoin ayant suffisamment de charisme pour assumer ce rôle et tenter de stopper  le déclin dans lequel elle s’est installée depuis un siècle par la médiocrité de sa classe politique et de ses gouvernants.

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5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 09:03

 

75 ans après la capitulation de l’Allemagne, une Allemande Madame Ursula von der Leyen se trouve à la tête de la Commission Européenne et une autre Allemande la chancelière Angela Merkel va prendre pour 6 mois la direction tournante de l’Union Européenne à un moment où la pandémie de Covid 19 va plonger l’Union dans une crise économique et sociale sans précédent depuis la crise de 1929.

Nul doute que celles-ci vont vouloir faire de leurs  présidences respectives un plein succès et de l’Allemagne le sauveur de l’Union Européenne dans un élan de solidarité certes non désintéressé mais qui apparaitra comme une véritable révolution copernicienne au pays de la rigueur budgétaire.

Car nos deux Allemandes ont bien compris que la puissance que  l’Allemagne a su retrouver en trois quart de siècle repose désormais sur ses exportations notamment celles vers les 26 autres Etats membres de l’Union et sur un Euro partagé par 19 d’entre eux qui les a largement facilitées.

Elles sont parfaitement conscientes que si la pandémie et la crise économique qu’elle engendre est beaucoup moins forte en Allemagne, l’effondrement économique de l’Espagne, la France  et l’Italie qui représentent à elles-seules un marché de près de 175 millions de consommateurs serait catastrophique pour leur propre pays avec tous les risques politiques que cela créerait dans les 4 principaux Etats membres pouvant conduire à une disparition de l’Union.

Comme l’écrivait dans son édition du 30 mai un journaliste du Temps de Genève :

«  le basculement en cours s’articule autour du plan de relance économique européen et de son financement. Le principe d’une dette mutualisée entre les 27 Etats est désormais défendu par Berlin avec toutes les conséquences que cela implique en matière de gouvernance. Si ce scénario se concrétise, l’Europe fera un grand bond dans son intégration politique. Or ce n’est pas seulement Angela Merkel qui défend la nécessité de ce pas aujourd’hui, mais son parti, le plus grand d’Allemagne, les Conservateurs de la CDU (les Sociaux-démocrates y étant depuis longtemps favorables). Les déclarations de Wolfgang Schäuble, le week-end dernier pour soutenir un plan franco-allemand d 500 milliards d’euros (et dont l’Allemagne sera le principal garant) écartaient les derniers doutes. Le Parlement allemand, affirme son président et ancien tenant de l’orthodoxie budgétaire européenne est derrière Merkel.. »

Or ce qui sera bon pour l’Allemagne sera bon pour l’Union  et on ne peut douter des convictions européennes de nos deux dirigeantes allemandes.

Et l’Espagne, la France et l’Italie, souvent qualifiées par les Etats membres du Nord de l’Union comme des membres du Club Med,  leurs devront une reconnaissance éternelle car les deux dirigeantes allemandes sont bien les seules à pouvoir faire accepter par des Etats comme la Suède, le Danemark, les Pays-Bas ou l’Autriche  cette solidarité certes bien comprise envers les « cigales » du Sud. 

Pour un pays  comme la France-qui a commencé de décliner depuis un siècle par l’incompétence de ses dirigeants politiques et militaires- cela apparaitra comme une espèce de revanche de l’Histoire d’admettre qu’elle a besoin d’une l’Allemagne, beaucoup plus détruite qu’elle en 1945, pour éviter l’effondrement économique et la relégation dans la catégorie des Etats vassaux des Grands.

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