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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 15:44

On peut déplorer que ce ne soient qu'en raison de contraintes budgétaires nées de la crise que la Grande Bretagne et le France redonnent corps à une coopération bilatérale prévue déjà par les accords de Saint Malo de 1998 ( 12 ans déjà)  mais qui n'ont débouché sur rien de concret.

 

Certes cette fois nécessité fait loi et si ces deux pays veulent espérer donner l'illusion encore quelques temps de leurs capacités militaires, ils n'ont plus le choix que de coopérer mais on ne peut faire semblant de croire comme feint de le faire le président français à une avancée en terme de défense européenne.

 

Les deux pays vont disposer d' un seul porte-avion le Charles de Gaulle qui rencontre passablement de difficultés ( il n'a pas pu prendre part aux maneuvres navales franco-italo-grecques ) et n'en auront aucun lorsqu'il devra effectuer pour six mois pour son prochain grand carénage puisqu'il faudra attendre 2020 pour que la Grande Bretagne dispose à nouveau d'un porte-avion. Et leurs flottes respectives voient diminuer considérablement leur nombre de bateaux .

Ils ne disposeront ensemble que d'une capacité de 6500 combattants dans une guerre extérieure au continent européen alors qu'ils disposaient encore d'une capacité bien supérieure pendant la guerre du Golf.

Et pour la défense aérienne, ils n'ont guére qu'à espérer la mise en place rapide du bouclier anti-missiles américain.

Ils ne sont pas davantage mieux loties en matiére de défense opérationnelle de leur propre territoire.

 

Il s'agit seulement pour la Grande-Bretagne en additionnant ses faibles forces à celle de la France d'essayer de garder son rang mais nullement d'une ambition d'avancée dans la construction d'une défense européenne.

 

Après la brigade franco-allemande, la future brigade franco-italienne et cette nouvelle coopération d'un autre type franco-britannique ne restent que des expériences bilatérales de coopération sans avancée notable pour la mise en place d'une défense européenne alors et pourtant que les menaces s'accroissent sur l'Europe :

 

          

 A La menace d’attaque par missiles classiques ou portant une charge nucléaire à longue portée devient croissante du fait de l’accès de plus en plus facile sur le plan technique et sur le plan financier de nombreux pays à l’acquisition de tels missiles.

            

B  La menace de sabotages et d’attentats par des éléments infiltrés  voire   par certains de ses citoyens.

            

C La menace sur les citoyens de l’Empire résidant hors de ses frontières. 

D La menace sur les approvisionnements vitaux en matière première et en énergie.

 

E La menace cybénertique.

 

Or meme réunies dans une défense européenne les forces européennes actuelles seraient dans l'incapacité d' assurer ces missions meme si les chefs de leurs armées respectives s'abstiennent de le dire.

 

 

Non seulement il faut gérer au niveau de l'Europe l'indigence de nos armées mais il faut fait des choix douloureux en matiére d'équipement pour pouvoir essayer d'assurer la défense de l'Union.

 

Il faut accepter par exemple que sauf peut-étre face à l'Iran, nos chars d'assaut ne seront guére utiles dans la décennie à venir voire une partie de notre artillerie.

En revanche il est indispensable que nous puissions disposer rapidement

 

A.    d'un systéme antimissile

 

B.     d'une armée de conscription à instruction réduite pour assurer la protection du territoire de l'Union contre les attaques inétrieures de toute sorte

 

C.D d'un minimum de trois porte-avions avec leur escorte et leur groupe aéro-naval  pour supporter toute intervention à l'extérieure nécessité par la défense de nos citoyens ou de nos intéréts vitaux

 

D.   d'une trés importante marine de guerre capable de protéger les bateaux qui assurent le ravitaillement de l'Union et qui sont des cibles potentielles faciles pour les terroristes de tout poil.

 

E.  d'une force de lutte contre les menaces cybernétiques capables de désorganiser complétement l'Europe.

 

Malheureusement nous n'en prenons pas le chemin par manque de courage de nos dirigeants pour lesquels la défense reste une variable d'ajustement par électoralisme primaire et inconscient.

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 09:15

Les menaces sur l'Europe dont elle n'est pas ou insuffisamment protégée sont :

 

 

" L’Empire Européen est susceptible, au cours des cinquante premières années de sa restauration d’être
  confronté à 5 types de menaces:

 

A. 

 La menace d’invasion terrestre ne sera envisageable qu’aux confins  orientaux de l’empire face à ses marches que constitueront la Russie et la  Turquie. Si une telle menace s’amenuisera avec le temps, il serait faux de  penser qu’une guerre conventionnelle engageant des forces terrestres très importantes ne puisse avoir encore lieu.

          

B.

La menace d’attaque par missiles classiques ou portant une charge nucléaire à longue portée deviendra croissante du fait de l’accès de plus en plus facile sur le plan technique et sur le plan financier de nombreux pays à l’acquisition
de tels missiles.

            

C.  

La menace de sabotages et d’attentats par des éléments infiltrés dans l’empire voire   par certains de ses citoyens apparaît la plus probable à court terme.

            

D.

La menace sur les citoyens de l’Empire résidant hors de ses frontières apparaît tout  aussi probable à court terme. 

     

E.

La menace sur les approvisionnements vitaux en matière première et en énergie. "

 

 

Extraits du site Empireromaineuropeen  Parti imperial  (2001)

 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 16:52

Force est de constater qu'alors que pendant longtemps  la France a été en mesure de proposer son ou ses "modéles" , aucun des 27 membres de l'Union Européenne  considére aujourhui que la France est un modéle à suivre, au contraire !

 

La France, qui a constitué le principal moteur de la construction européenne, n'est plus en mesure de proposer à l'Union Européenne   une solution pour sortir l'Europe de son déclin  .

 

Comment le pourrait-elle, elle qui n'a cessé de décliner depuis près d'un siécle maintenant, qui n'a plus le moyen d'utiliser l'Europe comme elle a pu le faire depuis un demi-siècle pour conserver son influence de moyenne puissance et qui vit à crédit depuis un quart de siècle ?

 

En aurait-elle encore le droit, elle qui avec les Pays-Bas a failli  à sa mission historique en rejetant la Constitution Européenne qui aurait fait de l'Union Européenne un Etat Supranational capable de jouer jeu égal avec les Etats Unis, la Russie ou la Chine ? Et ce quand bien meme son président a réussi à faire signer cet "erzast" que constitue le Traité de Lisbonne !

 

Tous les européens vont progressivement prendre conscience que l'Europe des Etats , chére à la France, est incapable de répondre à une crise qui ne va que s'aggraver si on ne dote pas  trés rapidement l'Europe d'un pouvoir fédéral fort.

 

L'Europe des Nations née en 1815  à l'origine des guerres civiles que se sont livrées les nations européennes est largement responsable du déclin de l'Occident  incarné par l'Europe .

 

Seul un empire romain européen restaurant celui auquel Napoléon Ier a contraint le dernier empereur François II à mettre fin en 1806  est capable de faire prendre conscience aux Européens de la nécessité de  penser à un intérét général européen  seul susceptible de permettre de surmonter la crise gravissime actuel.

 

Il n'y a pas de solutions nationales !

 

Vivement l'Empire.

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 18:19

Ces derniers jours, les immeubles d'Europe ont vu "fleurir" leurs fenétres de nombreux drapeaux européens.

Force est de constater que cette forme de nationalisme ne se produit  qu'à l'occasion des coupes du monde de foot-ball.

Doit-on considérer que cette rencontre internationale permet aux populations d'exprimer une forme de patriotisme qu'ils n'expriment plus guére autrement ?

D'un certain coté on peut s'en réjouir dans la mesure ou, si le nationalisme ne s'exprime plus en Europe qu'à l'occasion de match de foot-ball , on peut ne pas désespérer voire émerger un jour une véritable citoyenneté européenne et le drapeau européen pavoiser tout autant  nos fenétres.

 

Mais alors il ne faut pas considérer comme un drame national la défaite d'une équipe "nationale" qui n'incarne guére dans la plupart des pays européens  les valeurs des nations qu'elle est censée incarner et pas davantage l'idéal européen.

 

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 12:43

Il est parfaitement inacceptable qu'au sein de l'Union Européenne,  le droit à la double nationalité pour les citoyens qui ont des liens avec deux Etats qui en font partie ne soit pas constitutionnellement reconnu .

Il est parfaitement incohérent d'exiger des candidats à l'Union Européenne qu'ils se conforment à un certain nombre de régles notamment en acceptant la Charte Européenne des droits de l'homme  et de tolérer qu'une fois membre, ils puissent dénier le droit à leur nationaux de posséder une autre nationalité de l'Union .

 

En attendant que les citoyens de l'Union soient capables  de se sentir citoyens europeens plutot que nationaux  de leur  Etat la double nationalité doit étre développée au maximum.

 

Aprés le démembrement   de l'empire des Habsbourg en 1919, bon nombre de Tchéques, de Slovaques, de Ruthénes, de Slovénes, de Croates, de Hongrois, d'Allemands des Sudétes......ont longtemps regretté le fait de ne plus étre citoyens de cet empire.

Aujourdhui nombre de Croates, de Serbes, de Bosniaques..... conservent une certaine nostalgie de l'époque ou ils étaient citoyens yougoslaves ; de meme que d'ex-citoyens de l'Union Soviétique commencent de le regretter.

 

 

L’Empire Romain Européen ne pouvant connaître que la notion de citoyenneté devra  s’accommoder provisoirement de celle de nationalité laquelle tendra progressivement à s’estomper comme l’on fait, au sein de la Confédération Helvétique devenue Fédération, les différentes nationalités des états (cantons) suisses . Il se verra donc contraint de gérer ce problème des nationalités en organisant leur disparition lente qui ira de pair avec celle naturelle des Etats nationaux ; mais tant que ces nationalités n’auront pas disparu et qu’elles donneront droit automatiquement à la citoyenneté européenne, il conviendra d’urgence, si l’on ne veut pas risquer de graves conflits au sein de l’Empire, d’arriver à des principes communs d’acquisition de la nationalité des états en faisant partie; faute de quoi, chaque état national pourra par le biais de sa loi sur la nationalité conférer automatiquement la citoyenneté européenne à ses nouveaux nationaux.
La nationalité et la citoyenneté reposeront essentiellement sur le droit du sang, accessoirement sur le droit du sol pour ceux qui seront nés sur le territoire d’un des états et y auront vécu de manière continue jusqu’à leur majorité sans avoir jamais fait l’objet d’une décision pénale et exceptionnellement pour ceux des étrangers qui auront rendu d’éminents services et notamment pour tous ceux qui auront servi au moins 7 ans dans la légion étrangère impériale.

 

En outre l’Empire instaurera une citoyenneté européenne sans rattachement national qui sera imposée à tous les fonctionnaires de l’Administration impériale qui devront renoncer définitivement ainsi que leur conjoint et leurs descendants à leur nationalité d’origine. Cette nationalité européenne sans rattachement national sera offerte par ailleurs à ceux des citoyens des Etats membres de l’Empire qui renonceront volontairement à leur nationalité ainsi que, sous des conditions à définir notamment en fonction de leur possibilité d’établissement dans l’Empire, à ceux des Etats non encore membres mais ayant vocation à en faire partie qui le demanderont et l’obtiendront sous condition de renonciation à leur nationalité.

Par ailleurs, tous les autres citoyens de l’empire qui auront conservé leur nationalité et qui épouseront un autre citoyen de l’Empire d’une nationalité différente pourront disposer de la douple nationalité mais leurs enfants doubles nationaux perdront automatiquement leurs nationalités pour ne plus être que des citoyens européens dès lors qu'ils ne posséderont pas la meme double nationalité.

En cas de mariage d’un citoyen de l’Empire avec un non-citoyen ce dernier pourra acquérir la citoyenneté de l’empire après 5ans de mariage si des enfants sont issus de leur union ou dix ans dans le cas contraire à condition de renoncer à sa nationalité.



                                                                                                                                      

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 18:49

En 52 avant J.C, Cicéron quitte Rome désabusé ; il vient d’achever son « De Republica » dans
lequel il appelle de ses vœux le meilleur des citoyens qui rétablira la prospérité et l’ordre .
Sa conviction est faite, ses illusions sont envolées , la République est morte.

 

Avant il avait dit :

 

" Les finances publiques doivent étre saines, le budget doit étre équilibré, la dette publique doit étre réduite,l'arrogance de l'administration doit étre combattue et controlée, et l'aide aux pays étrangers doit étre diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite  (...)

La population doit encore apprendre à travailler au lieu de vivre de l'aide publique"

 

 

En 45 avant J.C, Jules César fait de Caius Octavus son héritier et l’adopte, ayant pu juger de sa valeur lors de la
campagne menée en Espagne contre le fils de Pompée . Il veille de près à l’éducation du jeune homme.

 

 

En 27 avant J.C, le Sénat de Rome réunit entre ses mains les différents « imperium ».

Ce sera le premier Empereur romain !

 

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 20:11

 

 

Mazarin envisage en 1657 la candidature de Louis  XIV à la dignité impériale et fait écrire aux  Princes Electeurs (du Saint empire romain germanique) dans cette perspective un " Manifeste des Français aux Princes Electeurs " dans lequel ils les flattent en vantant leur esprit de liberté "contrepoids naturel aux velléités de l’empereur " présentant " l’élection du puissant roi de France au trône impérial comme l’unique gage du rétablissement de leur prérogatives et la sauvegarde de leurs libertés ".

 

En 1661 , Louis XIV engage la construction du chateau de Versailles. 

Depuis 1477, par mariage de Maximilien avec Marie de Bourgogne la fille de Charles le Téméraire, les Habsbourg possédent la Franche Comté en plus de l'Alsace.

Le roi d'Espagne Philippe IV de Habsbourg meurt en 1665; son fils Charles II  de Habsbourg lui succède  comme roi d’Espagne, duc de Bourgogne et comte de Bourgogne ou Franche-Comté ; aussitôt Louis XIV, ( à moitié Habsbourg  par sa mère Anne d’Autriche de la branche des Habsbourg d’Autriche) revendique la Flandre et la Franche-Comté, à titre de dot de son épouse Marie-Thérèse, fille du prince défunt. En 1667, il fait la conquête de la Flandre, puis durant l'hiver, il lance  ses armées sur la Franche-Comté qui , malgré une vaillante résistance de ses habitants est occupée . Le 2 mai, la paix est signée à Aix la Chapelle; la Flandre est cédée à la France, mais les Habsbourg d’Espagne gardent la Franche-Comté.

En 1672 commence  la guerre de Hollande qui fournit à Louis XIV l’occasion de régler le compte des ses  nombreux ennemis. Les troupes impériales rentrent en Alsace, mais le roi de France envahit celle-ci. Les Français occupent et démantèlent Colmar, Turenne massacre la population à Turckheim, incendie Wissembourg et Haguenau  et fait tomber toutes les villes libres impériales, qui perdent de fait leur indépendance.

Puis Louis XIV  poursuit son idée de s’emparer de la Franche-Comté . En 1673, il ouvre les hostilités. Une résistance populaire s’organise. Les armées royales franchissent la Saône le 12 février 1674 . Gray se rend le 28 . Vers le milieu de mars c’est Lons le Saulnier qui doit se rendre à son tour. Besançon est prise le 23, Pontarlier le 2 juin , Salins et Dole le 22 juin. Louis XIV place à la tête de la comté un intendant et transfère le parlement de Dole à Besançon tout en lui enlevant ses pouvoirs politiques puis Il entreprend une politique de séduction des nobles comtois en les attirant à sa Cour de Versailles.

Par le traité de Nimègue de 1678 qui signe la paix entre Charles II d’Espagne (Habsbourg)  et Louis XIV  , le comté de Bourgogne ou Franche-Comté est rattaché définitivement au royaume de France. Besançon devient la capitale du comté à la place de Dole et est doté d’un parlement .

Enfin dernier épisode des annexions de l’Alsace et de la Franche-Comté, en 1681 , la ville libre impériale de Strasbourg/Straßburg est assiégée par les 35000 hommes du roi de France  et doit capituler.

Le  1er mai 1756 est signé à  Versailles un traité d'alliance contre la Prusse entre la France et l'Autriche des Habsbourgs qui détient la couronne impériale romaine germanique.

 

Napoléon Ier se fait couronner empereur des Français en 1804 , gagne la bataille d'Austerliszt en 1805 contraignant l'empereur François II à accepter l'abolition du Saint Empire Romain Germanique le 8 aout 1806.

 

Soixante ans plus tard, l'Autriche des Habsbourg qui a appelé à l'aide sans succés Napoléon III est battue par la Prusse qui quatre ans plus tard bat la France  de Napoléon III (lequel avait espéré gagner la Rive gauche du Rhin contre le prix de son refus d'aider l'Autriche) et  tente de lui faire symboliquement comprendre qu'elle est responsable depuis la fin de l'empire carolingien de l'affaiblissement de l'idée impériale romaine restaurée par Othon le Grand en 962 en proclamant le deuxiéme empire  ou IIiéme Reich à Versailles le 18 janvier 1871 aprés avoir récupéré les terres impériales d'Alsace et de Lorraine.

 

La France qui a fait semblant d'ignorer la leçon n'en éprouve pas moins le besoin de faire signer à Versailles un traité inique le 28 juin 1919 qui  mettra à genoux l'Allemagne et occupera la Rive gauche du Rhin.

Ce traité sera largement  responsable de l'accession au pouvoir d'Hitler par son idée de créer un IIIiéme REICH. 1938 , Hitler récupére la rive gauche du Rhin.

 

L'Allemagne d'Hitler battue subira dans la zone occupée par  la France de 1945 à 1949 une occupation beaucoup plus dure que dans celles occupées par les USA et la Grande Bretagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 11:19

                                 

L’économie libérale capitaliste s’est développée en Europe Occidentale entre 1850 et 1914 à un rythme moyen de 2% alors qu’elle ne connaissait pratiquement aucune entrave.
L’Europe occidentale a connu pendant les années 1960-72 une croissance exceptionnelle due à différents facteurs : la reconstruction après les destructions de la guerre, l’arrivée à l’age adulte de nombreux jeunes nés justes après la guerre, le désir général de bénéficier dès leur mariage du confort moderne, des moyens individuels de communication et des produits de grandes consommations aux prix rendus plus accessibles par la production de masse et le développement du crédit.

En un laps de temps très court, l’essentiel des besoins vitaux du plus grand nombre a été satisfait; or, compte tenu de la qualité croissante des produits et de leur durée de vie ainsi que des faibles améliorations technologiques susceptibles d’inciter les consommateurs à en changer, les marchés sont devenus saturés. L’économie n’est plus qu’une économie de renouvellement dès lors que les nouveaux produits apparus par la suite sur le marché ( téléphone portable, ordinateurs personnels…) et qui ne satisfont pas désormais des besoins vitaux, ne peuvent à eux seuls, assurer un niveau de consommation élevée et une croissance forte de l’économie assurant le plein emploi. Il n’est pas inintéressant de se rappeler que beaucoup de « soixantehuitars » revendiquaient le retour à une croissance zéro et maintenant qu’ils ont vieilli, prêchent la nécessité d’une croissance supérieure à 3% comme remède à tous les maux.

 

C’était une utopie de croire en une « nouvelle économie » qui aurait pu s’affranchir des règles fondamentales et c’est une grande responsabilité des Etats Unis d’Amérique de s’être fourvoyés et aux dirigeants européens d’avoir inciter à suivre leur exemple.

C’est une utopie d’espérer que le taux de croissance de l’économie européenne puisse redevenir
supérieur sur une longue période au taux moyen de 2% voire 3%.

Il faut donc se satisfaire d’un tel taux et organiser la société en conséquence.

 

Il est évident par ailleurs que l’age de la retraite de plus en plus anticipé perturbe les individus de sorte que retraités, ceux-ci se préoccupent de manière exagérée de leur santé ce qui génère des charges qui seront de plus en plus insupportables pour les assurances maladie.Ce n’est certainement pas par l’abaissement de l’age de la retraite, alors que la durée de la vie s’allonge et que l’on va rapidement se retrouver confronté à un problème de pouvoir d’achat des retraites, ni par une réduction du temps de travail et un partage du travail que le problème sera résolu; pour pouvoir maintenir une population active suffisante pour assurer le maintien du niveau de vie de l’ensemble de la population il faut que les jeunes, de moins en moins nombreux, puissent entrer plus tôt dans la vie active quelles que soient les études qu’ils voudront poursuivre et il faut que leurs parents la quittent le plus tard possible ; formation et travail doivent être menées de paire de l’adolescence jusque le plus tard possible ; il faut fixer à 15 ans la scolarité obligatoire, établir la formation continue dès 15 ans jusqu ‘en fin d’activité et supprimer le principe de la retraite en le remplaçant par un système de diminution progressive du temps de travail pour tous à partir de 45 ans environ sans compensation ; il faut en effet sensiblement améliorer le pouvoir d’achat de la tranche d’age de 16 ans à 35 ans, celle qui a la plus forte propension à consommer ;sauf mise en invalidité, la durée du travail serait de 42 heures par semaine de 16 ans à 35 ans, de 36 heures de 46 ans à 55 ans, 30 heures de 56 ans à 65 ans, 24 heures de 66 ans à 75ans et 18 heures ensuite; passé 45 ans en revanche, on doit avoir été capable d’avoir remboursé les crédits contractés pour satisfaire ses besoins essentiels (logements et équipements du foyer, voiture) et se contenter d’un revenu moins élevé pour satisfaire le remplacement des biens de consommation usagés ou acquérir les quelques nouveaux produits généralement non essentiels à la vie y compris sur le plan culturel ou spirituel ; passé 75 ans , les besoins financiers sont évidemment encore bien moindre.
Il serait en effet parfaitement inacceptable pour les adultes actuels de laisser leurs rares enfants assurer le service de la dette publique qu’ils leurs auront léguée ainsi que celui de leurs retraites.
En outre, il devrait paraître évident que nos sociétés occidentales surconsomment par rapport aux ressources potentielles de la planète qui seraient parfaitement incapables d’assurer ce niveau de consommation à l’ensemble de ses habitants ; or, il est vital que le niveau de consommations des habitants d’Amérique Centrale et du Sud, de l’Afrique et de l’Asie puisse sensiblement augmenter ce qui implique que celui des pays plus développés se ralentisse sinon stagne si on veut éviter d’ici quelques décennies un conflit entre l’Occident nanti et les autres continents, c’est à dire pratiquement entre les blancs et les au tres .
Enfin les niveaux de consommation actuelle ne permettent pas d’espérer améliorer la situation écologique alors et pourtant que les habitants sont soucieux paradoxalement d’améliorer sans cesse leur condition de vie, de préserver leur santé, et de diminuer leurs risques.
Après le dialogue Nord-Sud des années 70 qui n’a pas permis de combler le fossé entre pays riches et pays pauvres, il  existe des doutes  que la mondialisation ne profitera ni aux pauvres des pays pauvres ni à ceux des pays riches.
L’Empire européen devra retrouver la maîtrise de son économie qui doit être au service de l’individu et non l’inverse et garantir à l’ensemble de ses citoyens de véritables services publics.
Or il apparaît quelque peu aberrant que l’Europe dispose d’une monnaie commune sans disposer au niveau fédéral d’un gouvernement économique et d'un budget important lui permettant de réguler l’économie.

(article écrit  en 2000)

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 16:37

Dès lors que l’identité européenne repose essentiellement sur l’héritage des Romains, ont vocation à faire partie de l’Empire Romain Européen, sous condition d’en accepter la totalité des lois, tous les états qui assument aujoudhui ou accepteront d’assumer dans l’avenir cet héritage comme une composante fondamentale de leur identité, c’est à dire:

 

      1     Tout d’abord les Etats dont une partie substantielle du territoire a été intégrée suffisamment longtemps soit dans   l’Empire Romain, dans l’Empire Carolingien et Romain germanique d’une part, l’Empire Romain d’Orient d’autre part qu’ils  soient situés en Afrique du Nord , au Proche Orient ou en Europe;

 

       2     Tous les autres états européens de l’Atlantique à Vladivostok.

 

En effet non seulement il est parfaitement ridicule de refuser l'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne au seul motif qu'une faible partie de son territoire fait partie du continent européen alors que Chypre appartient incontestablement au continent asiatique, Il serait aussi parfaitement inconséquent de refuser l'adhésion de la Turquie à l'empire romain européen alors qu'elle a succédé tant en Europe qu'en Asie à l'empire romain d'orient. De meme tout autant il serait incohérent d’admettre la Turquie et de refuser à la Russie,à l'Ukraine,à la Biélorussie,à la Georgie,à l'Arménie,l'Azerbaidjan, la perspective de faire partir un jour de l’Europe ; et si l’on admet la Turquie de ne pas accepter à terme même lointain l’ensemble des états riverains de la Méditerranée. Surtout ce serait une erreur politique irrémédiable de refuser une telle adhésion politique à un allié et ami de longue date tel que la Turquie. En outre la suppression des états nationaux préalable à l'incorporation de leurs états régionaux à l'empire est l'unique moyen de mettre un terme définitif aux situations conflictuelles qui y règnent depuis trop longtemps.

 

L’Union Euro-méditerranéenne et la Communauté des Etats Indépendants ne peuvent donc être conçues que comme des organisations préparant à une adhésion future possible, même si très lointaine, à l’Empire Romain Européen dont les trois capitales historiques sont Rome , Constantinople-Istanbul  et Moscou.

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 18:04

Meme si la Gréce n'a pas rempli ses obligations , meme si elle ne représente que 2 % du PIB  européen, il faut aider la Gréce  tout d'abord et simplement parce que si la Gréce devait faire faillite, les banques et compagnies d'assurance françaises et allemandes  qui détiennent 70 % de la dette de l'Etat Grec se retrouveront en difficulté  mais également aussi pour sauver l'EURO  la plus belle réussite de l'Europe Unie depuis sa création parce que si nous ne le faisons pas nous nous trouverons dans une crise monétaire dont l'ampleur  sera sans commune mesure avec la crise financière dont nous croyons étre sortie en aidant massivement les banques . 

En effet depuis le début de l'année ce n'est plus seulement la crédibilité de la Gréce qui est en jeu ni demain celle du Portugal, de l'Espagne, qui le sera, c'est la confiance  dans l'Euro qui vient à diminuer rapidement à tel point que désormais certains économistes de banque commencent à  spéculer sur son éventuelle disparition.

Or contrairement à ce que certains croient , ce n'est pas la Gréce qui aurait vraiment intérét à abandonner l'euro pour reprendre la drachme mais plutot l'Allemagne qui , à la suite des critiques économiques formulées récemment contre elle, pourrait estimer qu'elle n'a pas intérét à avoir une monnaie faiblissante génératrice d'un retour à l'inflation qu'elle a de bonnes raisons de craindre plus que tout . L'histoire monétaire  a montré que ce sont les pays qui peuvent espérer conserver une monnaie nationale forte qui préférent quitter une union monétaire dont la monnaie risque de s'affaiblir.

 

Et si l'Allemagne vient à estimer que le niveau de la dette et des déficits budgétaires dans les autres pays membres de l'Euro n'est pas maitrisé et risque de l'entrainer avec eux  dans une spirale infernale, elle sera en droit de se désolidariser des autres états en refusant de payer pour leur laxisme.

 

Or que l'on ne s'y trompe pas, si l'euro disparait, on ne se retrouvera pas simplement comme avant son introduction ; c'est l'Union Européenne qui éclatera et  ce sera irrémédiablement le retour en force des nationalistes prompts à expliquer au bon peuple que la solution à ses problémes  est le retour à la  souveraineté dont  disposaient les états avant ce satané traité de Rome . Et l'on sait ou tout cela méne !

 

Pour sauver l'Euro, il faut bien évidemment au contraire accélérer le processus vers la création d'un Etat Fédéral Européen doté d'un Exécutif fort  capable  de faire accepter dans chaque état membre une politique budgétaire , une politique  fiscale, une politique économique  et une politique sociale qui ne mettent pas en danger l'Etat fédéral.

 

Dans l'immédiat, pour donner un signal fort au monde entier, la Banque Centrale Européenne devrait montrer sa détermination à défendre l'euro en décidant de se mettre à acheter de l'or et en imposant aux banques centrales qui en sont membres d'en faire de meme .

 

Une telle action symbolique aurait pour effet de désarmorcer les spéculateurs dont le nombre se renforce tous les jours et vont nous entrainer dans une crise monétaire fatale !

 

                                                .

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