Pour tenter de relancer la croissance, les anglo-saxons, Banque d’Angleterre et Réserve Fédérale américaine, ont fait choix de faire tourner la planche à billets et laissent ainsi baisser la valeur de leur monnaie.
Au même moment la forte croissance au Brésil, en Russie, en Inde et en Chine entraine une augmentation très forte du prix des produits énergétiques, des matières premières ainsi que des produits agricoles dont la production mondiale va s’avérer rapidement insuffisante pour une population mondiale qui atteint 7 milliards d’Habitants.
Du fait de la baisse de la livre, du dollar et également de l’euro , le prix des produits importés au Royaume Unie, aux USA et dans la Zone Euro vont augmenter rapidement entrainant donc une hausse de l’inflation moyenne qui atteint pourtant déjà 2,2 %.
Comme ni la Banque d’Angleterre , la Réserve Fédérale et la Banque Centrale Européenne ne voudront remonter rapidement leurs taux pour lutter contre cette inflation et ce pour ne pas briser la faible croissance dans leur pays et les capacités d’emprunt de leurs Etats très endettés , il sera très difficile pour le Brésil, la Russie, l’Inde ou la Chine de relever les leurs car ils verraient arriver toute une masse de dollars ou de livres provenant des planche à billets de la Banque d’Angleterre et de la Réserve Fédérale à la recherche de meilleurs taux d’intérêts et de plus values qui pousseraient à la hausse leur propre monnaie ce qui ralentirait les fortes croissances dont ils ont absolument besoin, l’épargnant ne peut qu’en déduire que les Banques Centrales vont devoir subir une forte inflation mondiale qui le ruinera au bénéfice des débiteurs, notamment Etats et particuliers qui les rembourseront en « Monnaie de singes » .
Et il doit d’autant plus le craindre que des « économistes » suisses devenus aussi irresponsables que les anglo-saxons émettent désormais l’idée également de faire tourner la planche à billets de la Banque Nationale Suisse non pas eux pour relancer la croissance dans leur pays qui se portent bien mais pour lutter contre la hausse du franc qui risque de la compromettre.
Or il a toujours été admis par tous les économistes sérieux que la monnaie est d’abord pour les entreprises et les ménages un pouvoir d’achat et une réserve de valeur et ensuite seulement, depuis la fin de l’étalon or, un instrument de politique gouvernemental pour parvenir au plein emploi par la croissance.
Mais jusqu’à ce jour la Banque Nationale Suisse et la Banque Centrale Européenne ont pour seul mandat de garantir aux entreprise et aux ménages le pouvoir d’achat du franc ou de l’euro .
Si les politiques en viennent à les forcer à accepter de faire de ces monnaies des instruments pour assurer la croissance et le plein emploi , cette nouvelle mission se fera nécessairement au détriment de la première .
Si donc la Banque Nationale Suisse et la Banque Centrale Européenne en viennent sous la pression des politiques à faire marcher la planche à billets comme la Banque d’Angleterre et la Réserve Fédérale , les épargnants ont beaucoup de soucis à se faire .
Comme il faudra bien prendre à bras le corps la réforme du système monétaire international différée depuis 40 ans par les dirigeants inconscients des pays développés et que l’on finira par se rendre compte que la monnaie ne peut être émise librement par les Banques centrales , le retour au bimétallisme or et argent s’imposera plutôt qu’à celui du développement fumeux de « droits de tirage spéciaux » qui ne constituerait qu’à donner de l’aspirine à un cancéreux !
De toute façon, les ménages qui se débarrassent de leur or auprès d’Officines dont les affaires n’ont jamais autant prospéré devraient se poser la question de savoir comment ces officines gagnent et vont continuer de faire des bénéfices.