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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 09:44

Au début du XX°, l'Irak, divisé en trois vilayets (Mossoul, Bagdad et Bassora), est une portion plutôt pauvre et marginale de l'empire ottoman néanmoins  les britanniques  s’y intéressent pour deux raisons essentielles : le pétrole et la sécurité de la route des Indes. L'Allemagne, elle aussi, tente d'y étendre son influence par le chemin de fer Berlin-Bagdad .

Lors de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman se range aux côtés de l'Allemagne et de l'Empire autrichien. En réaction, dès le 22 novembre 1914, les troupes britannico-indiennes entrent à Bassora. Les Britanniques favorisent en parallèle la révolte des Arabes en 1916, en leur promettant l'indépendance à la fin de la guerre. Le 16 novembre 1916 se signent en secret les accords Sykes-Picot par lesquels la France s'attribue la tutelle de la Syrie et du vilayet de Mossoul excepté Kirkouk et le Royaume-Uni le reste de l'Irak. Le 11 mars 1917, les troupes britanniques entrent dans Bagdad. À la fin de la guerre, l'Irak ne passe pas sous administration directe du Royaume-Uni en raison des pressions américaines et de l'hostilité des populations. Les Britanniques passent par la Société des Nations pour obtenir le 25 avril 1920 un mandat pour administrer la zone. Le 10 août, la Turquie, nouvellement créée sur les ruines de l'Empire Ottoman, signe le traité de Sèvres qui l'oblige à reconnaître la perte de ses possessions arabes. Un Kurdistan autonome est également créé entre l'Est de l'Anatolie et le vilayet de Mossoul. La résistance de Mustapha Kemal empêche l'application du traité de Sèvres. Le traité de Lausanne accorde à la Turquie des frontières élargies vers l'Anatolie.

En août 1921, les Britanniques font monter Fayçal ibn Hussein, un fils de Hussein ibn Ali, chérif de La Mecque, sur le trône d'Irak sous le nom de Fayçal Ier. En 1925, le vilayet de Mossoul est rattaché à l'Irak mettant fin au Kurdistan. Une constitution monarchique héréditaire est adoptée la même année. Mais dès 1920, le premier soulèvement anti-mandat est réprimé par des bombardements.

Le 15 octobre 1927 un énorme gisement de pétrole est découvert près de Kirkouk. Les occidentaux fondent une compagnie, l'Iraq Petroleum Company (IPC) en remplacement de la Turkish Petroleum Company fondée en 1911 par les Britanniques, laquelle, après des négociations avec le roi Fayçal Ier, obtient une concession sur pratiquement tout le territoire du pays. De ce fait, l'IPC devient quasiment le seul partenaire international du jeune État.

Le Royaume-Uni disposant ainsi d'un contrôle suffisant sur l'Irak, l'accord anglo-irakien du 30 juin 1930 remplace le haut-commissaire britannique par un ambassadeur. L'Irak devient alors officiellement indépendant même si la tutelle britannique est encore forte. Le nationalisme arabe commence dès cette époque à se développer en particulier dans l'armée et débouche sur une tentative de coup d'État en 1936.

Le 8 juillet 1937, la Turquie, l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan signent le traité de Sa’dabad. Il prévoit entre autres une coordination de la lutte contre la « subversion » kurde.

Le 1er avril 1941, le coup d'État anti-britannique de Rachid Ali al Gaylani, met en place un régime républicain. Les soldats de Rachid Ali sont soutenus par l'Allemagne. Le Haut-commissaire et commandant en chef au Levant qui dépend de Vichy, le général Dentz, reçoit instruction en application des accords de Paris non encore signés de l'amiral Darlan, de livrer des armes sous contrôle de la commission d'armistice italienne. Ces armes seront livrées sabotées et ne pourront être utilisés contre les Britanniques.

Le 1er juin 1941, à la suite de leur intervention, les Britanniques reprennent le contrôle de Bagdad et rendent la régence à Nouri Saïd - leur éminence grise.

En 1948, l'Irak participe à la Guerre israélo-arabe de 1948-1949.

Dans le contexte de la guerre froide, Nouri Saïd signe le pacte de Bagdad en février 1955 et se trouve ainsi lié au Royaume-Uni. Dans le même temps, l'Égypte du colonel Nasser qui a renversé la monarchie en 1952 choisit de rejoindre la sphère de l'Union soviétique. Le nationalisme arabe continue de grandir dans l'armée irakienne.

Le 14 février 1958, en réaction à la création de la République arabe unie regroupant l'Égypte et la Syrie, l'Irak et la Jordanie se fédèrent en « Union arabe de Jordanie et d’Irak ».

Le 14 juillet 1958, le général Abdul al-Karim Qasim renverse le roi Fayçal II et le régent Abdul Illah. La famille royale est assassinée dans le palais et le Premier ministre Nouri Saïd tente de s'échapper mais est abattu. Le nouvel État ne tarde pas à être bousculé par un conflit entre les partisans de Nasser (dont le général Kassem) et le parti Baas. Dès 1959, ce dernier tente un coup d'État dans lequel participe Saddam Hussein. L'Union arabe de Jordanie et d’Irak est dénoncée et l'Irak se rapproche de la République arabe unie. En mars 1959, l'Irak se retire du pacte de Bagdad.

En septembre 1961, Mustafa al Barzani lance une rébellion dans le nord de l’Irak avec pour slogan « autonomie pour le Kurdistan, démocratie pour l’Irak ».

Le 9 février 1963, Abdul Karim Qasim est assassiné lors d'un nouveau coup d'État. Le parti Baas prend le pouvoir. Le 18 novembre, Abdulasalam Arif prend le pouvoir en réprimant un nouveau soulèvement Baas. Saddam Hussein est emprisonné jusqu'à son évasion en 1966.

Le 29 juin 1966, un accord est passé avec le leader kurde Mustafa al Barzani et ouvre une perspective d'autonomie pour les Kurdes dans la future constitution.

Le 17 juillet 1968, les baasistes du général Ahmad Hasan al-Bakr encerclent le palais présidentiel et prennent le pouvoir le 30 juillet. Les Kurdes sont associés au pouvoir. Saddam Hussein est alors le numéro deux du régime et se charge d'organiser les milices baasistes qui vont réprimer les opposants nassériens et communistes.

En mars 1970, le parti Baas entérine la création d’une région kurde autonome et leur accorde certains droits. La langue kurde devient la seconde langue du pays, mais les Kurdes trouvent l'autonomie insuffisante.

En 1974, Mustafa al Barzani relance la révolte kurde soutenue par l'Iran et les États-Unis malgré la promulgation de la loi d'autonomie pour le Kurdistan le 11 mars.

En 1975, suite à une médiation algérienne, l'Irak et l'Iran signent les accords d'Alger qui mettent fin au soutien iranien à la révolte kurde. Celle-ci est alors réprimée dans le sang.

Vice-président du Conseil de commandement de la Révolution depuis 1969, Saddam Hussein remplace Ahmad Hasan al-Bakr en 1979 à la tête de l'État lorsque celui-ci se retire pour "raisons de santé".

Suite à la révolution islamique iranienne de 1979, l'Irak redoute une révolte des chiites du Sud du pays. Ces derniers ont toujours été dominés par la bourgeoisie sunnite même sous l'Empire ottoman. 30 000 chiites sont déportés. Le 22 septembre 1980 la guerre est déclarée à l'Iran officiellement au sujet de la frontière du Chatt-el-Arab (delta du Tigre et de l'Euphrate). C'est la guerre Iran-Irak ou première guerre du Golfe. Cette guerre sans résultat s'achève en 1988.

En 1983, la dictature bombarde à l'arme chimique plusieurs villages kurdes du nord de l'Irak et renouvelle l'opération en 1988 sur la ville kurde de Halabjah. Près de 6 000 personnes décèdent et 100 000 Kurdes fuient vers la Turquie.

Malgré les ressources pétrolières, la guerre Iran-Irak a laissé l'économie irakienne en piètre état. À l'été 1990 l'Irak envahit le Koweït sans penser que les États-Unis réagiront. La réaction internationale provoque la seconde guerre du Golfe.

Le 28 février 1991, l'Irak accepte toutes les résolutions de l'ONU sans conditions. Dans la foulée, George Bush, président des États-Unis ordonne le cessez-le-feu sans chercher à poursuivre la guerre jusqu'à Bagdad. Les accords de cessez-le-feu sont signés le 3 mars 1991.

Dès le 5 mars 1991, les Kurdes au Nord et les chiites au Sud se soulèvent contre le régime largement incités à le faire par les alliés. Saddam Hussein réprime violemment ces soulèvements et reprend le contrôle des zones kurdes avant la fin du mois mettant fin au « Kurdistan libre » proclamé quinze jours plus tôt. Le 5 avril, l'ONU exige la fin de la répression contre les Kurdes et demande à Bagdad de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire . À partir du 5 mai, les alliés commencent à protéger les Kurdes et la communauté internationale impose une zone interdite au survol créant ainsi de fait un embryon d'État kurde.

À partir du 28 septembre, Saddam Hussein accepte finalement que les experts mandatés par l'ONU inspectent les installations de l'Irak pour détruire les armements non conventionnels et l'artillerie lourde. Dès le mois d'octobre, les premiers armements lourds sont détruits. Les inspecteurs de l'ONU resteront en Irak jusqu'en 1998.

Le 9 octobre, un accord est conclu entre les dirigeants kurdes et le gouvernement irakien après d'âpres combats dans la région de Kifri. Pendant douze ans, l'Irak subit un embargo aux conséquences catastrophiques (1,5 million de morts selon certaines sources) malgré le programme de l'ONU « Pétrole contre nourriture ».

Le 19 mai 1992, des élections sont organisées dans la région autonome Kurde, mais la région reste coupée en deux : une zone Nord sous contrôle du PDK (Parti démocratique du Kurdistan) et une zone Sud sous contrôle de l'UPK (Union patriotique du Kurdistan).

En avril 1993, des troupes iraniennes envahissent une partie de la région autonome et plusieurs milliers de paysans kurdes fuient. De même, les turcs envahissent la zone dite « de protection » en mars 1995 avec 35 000 hommes. Les ingérences turques se poursuivront plusieurs années.

Après de violentes confrontations avec l’UPK, le PDK demande en septembre 1996 l’aide des troupes irakiennes. L'UPK se trouve alors chassée d’Erbil, la capitale du Kurdistan d’Irak.

En septembre 1998, le PDK et l’UPK s'accordent sur la formation d’un gouvernement et d’un Parlement intérimaire au Kurdistan irakien .

Les États-Unis adoptent en octobre 1998 l’Iraq Liberation Act qui prévoit un soutien de 97 millions de dollars à l’opposition irakienne, dont les partis kurdes, en vue de renverser Saddam Hussein.

Le 8 septembre 2002 : le PDK et de l’UPK signent un accord de paix et relancent le « Parlement unifié » alors que Washington se prépare à envahir l'Irak.

Le 11 septembre 2001, les États-Unis subissent une vague d'attentats terroristes.

Le gouvernement américain tente, fin 2002, de convaincre la communauté internationale qu'un lien existe entre les extrémistes islamistes d'Al-Qaida et le gouvernement irakien. Devant le doute, il présente des éléments présentés comme des preuves indiquant que l'Irak a reconstitué un potentiel d'armes de destruction massive. Cependant, ces "preuves" sont rapidement contestées et aujourd'hui, il apparait clair que ce n'étaient que des faux.

Devant le risque de veto de la France ou de la Russie au Conseil de sécurité des Nations unies, une coalition réduite se forme pour envahir l'Irak et passe à l'action le 20 mars 2003. Cette Guerre d'Irak est officiellement achevée le 1er mai. En fait, si la résistance de l'armée régulière a été fort brève, la coalition est vite confrontée à une violence multiforme de factions et de groupes clandestins incontrôlables. Les attentats anti-américains, mais aussi anti-chiites, les actions des milices chiites et kurdes, le "maintien de l'ordre" exercé de façon brutale par les troupes américaines et par des unités de mercenaires, donnent l'impression d'un enlisement sans issue. Cependant, malgré l'échec électoral des Républicains américains en 2006, la volonté du président G. W. Bush de continuer le combat jusqu'au bout n'en est pas moins entamée.

Suite à la guerre, le pays est occupé par la coalition. Depuis lors, des actions de la guérilla ne cessent d'avoir lieu à Bagdad et dans "le triangle sunnite" formé par les provinces au Nord de la capitale.

Le 28 juin 2004, le pouvoir a été remis entre les mains d'un gouvernement intérimaire. Fin 2004, l'essentiel du pays est déclaré pacifié :

En 2005, les attentats se multiplient, certaines villes sont parfois reprises par la résistance irakienne . Des journalistes et diplomates étrangers (y compris arabes) sont enlevés et exécutés par des membres déclarés du réseau Al-Qaida, un membre du parlement est même assassiné.

Depuis 2005, la plupart des membres de la coalition ont retiré leurs contingents et les Etats Unis vont retirer le reste des leurs alors que le pays n’est pourtant nullement pacifié.

Tout ce long rappelle historique a pour intérêt de montrer, que les Etats d’ Afghanistan, de  Libye, la création de l’Etat irakien est une construction artificielle des britanniques.

Force est d’admette qu’il n’existe aucune nation irakienne pas plus qu’il n’existe une nation afghane ou libyenne.

Force est également de constater qu’il n’existe pas vraiment de volonté de coopérer entre les différentes fractions ethniques ou confessionnelles de la population de l’Etat irakien meme dans le cadre d’un gouvernement fédéral aux pouvoirs restreints.

Dans de telles conditions, l’état de guerre civile, en l’absence d’un pouvoir dictatorial, ne peut que perdurer.

D’autant qu’aujourd’hui, la fraction chiite au pouvoir  développe ses liens avec l’Iran  .

Il faut donc que la communauté internationale admette l’évidence selon laquelle, certaines populations ont besoin de passer par la phase de l’Etat National avant d’étre capable d’intégrer un Etat Fédéral.

L’Union Européenne doit préconiser la partition de l’Irak en trois Etats indépendants :

La République Kurde au Nord

La  République arabe de Bagdad

La  République arabe de Bassora   !

 

 

 

 

 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 14:24

 

 

Les moyens militaires de défense de plus en plus limités de l’Occident ne doivent pas étre engagés simplement parce que les droits de l’Homme ne sont pas respectés dans certains pays qui n’en partagent pas les valeurs démocratiques mais seulement si ces pays constituent une menace directe pour les nôtres.

Actuellement cette menace est le fait essentiellement d’intégristes islamiques  qui bénéficient dans certains pays du soutien du gouvernement et/ou de populations croissantes qui ne reconnaissent plus  notre modèle de développement occidental  et jugent  bon nombre de ses valeurs comme décadentes ; islamistes intégristes qui entendent imposer  certaines  valeurs  selon eux de l’Islam  par la force non seulement dans ces pays mais également dans les nôtres.

 

Si à cet égard la guerre d’Irak a été une véritable stupidité en créant dans ce pays une situation pour l’Occident pire qu’elle n’était sous la dictature de Saddam Hussein, s’il y a de très bonne raisons de penser également que la guerre engagée en Libye est toute aussi stupide car elle risque elle aussi d’ y engendrer une situation là aussi pire que celle que l’on commençait à connaitre  sous le régime du Colonel-guide Kadhafi, en revanche la guerre d’Afghanistan est parfaitement justifiée dans la mesure ou elle se fixait pour but d’empêcher les talibans de reprendre le pouvoir dont ils s’étaient emparés après le départ des soviétiques avec l’aide inconsidérée, pour ne pas dire  plus, des américains car personne ne peut sérieusement contester la menace que représente pour l’Occident ces islamistes qui lui sont violemment hostiles et qui bénéficient déjà d’une large base arrière dans les zones tribales du Pakistan.

 

Or aujourd’hui ce n’est que dans l’incapacité financière de poursuivre une guerre qui lui a déjà couté 1300 milliards de dollars en dix ans que les USA négocient la retraite de leurs troupes et le retour des talibans à Kaboul.

La décision précipitée de la France de lui emboiter le pas alors qu’elle se voudrait exemplaire en matière d’exigence de respect des droits de l’homme est donc parfaitement critiquable même si bien évidemment, incapable déjà de mener seule  le combat en Libye, elle n’a encore moins les moyens militaires de se substituer aux USA en prenant la tête, avec l’Angleterre comme en Libye et encore moins en Syrie d’une coalition de membres de l’Union Européenne qui, s’ils avaient accepté au départ de suivre l’Amérique, se hâtent de retirer eux-mêmes leurs troupes d’Afghanistan sans pour autant accepter de s’engager ou très mollement en Libye.

Malheureusement pour son Président, la France, endettée comme les USA, n’a pas les moyens de sa politique étrangère en entretenant avec une armée réduite à la portion congrue deux fronts en Afghanistan et en Libye alors que ce dernier front lui coute, sans succès évidents, 1 million d’euros par jour de plus que ses dépenses militaires normales.

 

Alors qu’il eut été beaucoup plus justifié que la France accepte de s’engager davantage au coté des alliés occidentaux en Afghanistan comme lui avaient demandé avec insistance les USA, elle gaspille actuellement ses faibles capacités militaires dans une opération qui ne constituait certainement pas  une priorité en matière de défense des citoyens des pays occidentaux.

 

Bien au contraire, on peut légitimement craindre, si cela n’est pas déjà fait, que les armes fournies aux rebelles libyens ne se retrouvent  en définitive entre les mains d’islamistes radicaux de sorte que la France prend un risque comparable à celui qu’avaient cru pouvoir prendre les USA en aidant les talibans contre le pouvoir communiste de Kaboul.

 

Surtout, si demain, ce qui n’est pas improbable, de graves difficultés devaient  apparaitre au Liban, suscitée ou non par la Syrie, avec l’aide de l’Iran et de ses alliés libanais chiites, la France ne disposera plus d’aucuns moyens aéronavales dès que son seul et unique porte-avion Charles de Gaulle sera contraint de s’immobiliser plusieurs mois pour révision.

 

Et pendant ce temps, plus personnes ne parle d’une autre menace, celle de l’Iran qui développe ses missiles à portées de plus en plus longues capables d’emporter les bombes atomiques que l’on la soupçonne fortement depuis longtemps de mettre au point.

 

On est en droit de s’interroger sérieusement soit sur la valeur des conseillers militaires de nos dirigeants soit sur la capacité de ceux-ci à les écouter quand  on pense qu’après les expériences militaires menées depuis la deuxième guerre mondiale, aucun pays n’a jamais pu gagner une guerre hors du monde occidental sans disposer de nombreux combattants au sol  ( la guerre de Serbie n’étant donc pas un exemple) ; or, alors que la guerre d’Afghanistan nécessitait  1 ratio de 1 soldat occidental pour 100 habitants minimum, pour contrôler le pays à aucun moment les troupes alliées n’ont atteint un tel effectif.

 

Aujourd’hui,  même les USA  ne disposaient donc  pas d’effectifs suffisants pour entretenir à la fois une guerre en Irak et une en Afghanistan ; mais dès lors que la guerre contre Saddam Hussein était une stupidité, tous les effectifs américains d’Irak auraient du étre transférés en renfort de ceux combattant en Afghanistan et non pas rapatriés pour des raisons démagogiques. Et de leurs cotés, les alliés des USA n’auraient jamais du « chipoter » leurs aides en effectifs en  essayant de convaincre leurs concitoyens, avec des arguments qui auraient pu paraitre moins faciles que ceux de la défense des droits de l’homme, que la guerre menée en Afghanistan était une guerre de défense de l’Occident sur ses frontières orientales comparable historiquement à celles que les légionnaires romains ont tenu pendant des siècles sur ses frontières du Rhin, du Danube, des murs d’Hadrien en Ecosse ou en Asie Mineure (Turquie) face aux « barbares ».

 

On ne s’engage pas dans des guerres sans se donner les moyens de les gagner !

 

Plutôt que d’en arriver, comme la coalition en Afghanistan, à laisser les talibans reprendre le pouvoir,  c'est-à-dire à avoir sacrifié pour rien nos militaires, il faut mettre le « paquet » , partager le pays entre les différentes ethnies et installer à Kaboul un gouvernement fédéral aux pouvoirs limités sous la tutelle de l’ONU en  nous engageant à maintenir des troupes aussi longtemps qu’il le faudra car une retraite de l’Occident dans ce pays apparaitrait comme une nouvel victoire contre lui pour les intégristes musulmans. Et en Libye, pour éviter si cela est encore possible de « perdre la face » pour le Président français qui  est déjà allé trop loin en prenant avec les anglais le risque d’engager au-dessus du sol libyen des militaires notamment en hélicoptère qui risquent d’étre abattus ou des forces spéciales ,d’étre faites prisonnières ; d’accepter l’offre italienne de tester les offres de compromis du clan Kadhafi en renonçant même  à exiger le départ du Colonel-Guide , puisqu’aujourd’hui on croit possible, après des années pendant lesquelles  nos dirigeants nous ont convaincus du contraire, d’accepter  le retour des talibans.

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 13:13

Citoyens européens, un grand européen est mort le 4 juillet 2011 :

 

L’archiduc Otto/Othon de Habsbourg-Lorraine/Habsburg-Lothringen.

 

Premier de la maison de Hasbourg à avoir été prénommé par ses parents du meme prénom qu'Othon le Grand qui avait restauré l'empire romain en 962 sous ce qui sera appelé l'Empire Romain Germanique, 

Il aurait bien mérité d’étre élu  à la dignité impériale sous le nom d’Othon V,

empereur d’un Empire Romain Européen restaurant le Saint Empire Romain Germanique disparu  le 8 aout 1806 avec l’abdication de son ancêtre l’empereur François II.

 

Vive l’Europe !

Vive « L’Idée Impériale » !

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 18:22

 

 

De doctes professeurs, de géniaux banquiers,  ou des politiciens gaulliens, grands contempteurs de l’Euro, pensent avoir trouvé la solution pour sauver les Européens en sacrifiant l’Euro qui serait à l’origine selon eux de toutes les difficultés rencontrés par un nombre croissant de pays endettés de l’Union Européenne.

Certes l’Euro est en partie à l’origine du surendettement de ces Etats et de leurs citoyens dans la mesure ou son introduction les a incités à emprunter davantage du fait de la baisse considérable des taux  d’intérêts alignés pratiquement sur les taux allemands ; en effet ces citoyens se sont trouvés tentés d’emprunter non seulement au-delà de leur capacité de remboursement mais de leurs besoins réels.

Mais sans cette baisse considérable des taux d’intérêts aucun des pays surendettés et leurs citoyens , n’auraient pu, financer en aussi peu d’années, l’augmentation considérable de niveau de vie dont ils ont bénéficié  notamment en maintenant ou en développant à crédit des prestations sociales dont ils n’avaient pas les moyens.

 

En France un dicton populaire plein de bon sens dit «  qui paye ses dettes s’enrichit ».

Malheureusement aujourdhui les « cigales » européennes ne veulent plus rembourser l’argent que les «grosses fourmis besogneuses » leurs ont prêté  au motif prétendu à tort que cet argent ne leur aurait pas profité mais n’aurait profité qu’aux riches de leur pays.

 

Or cela est faux car il apparait à l’évidence que ce ne sont pas les très riches qui ont eu besoin de s’endetter disposant de confortables ressources pour se payer comptant ce qu’ils désirent ; tout au plus peut-on estimer à bon droit que leurs riches ont bénéficié et bénéficient encore d’une insuffisance de pression fiscale dans la plupart des états concernés. Il n’est donc pas contestable que ces dettes ont profité à la très grande majorité des citoyens de ces états sous des formes diverses et également aux plus pauvres qui ont bénéficié de prestations sociales que leurs états n’ont pu leur verser qu’en s’endettant de manière irresponsable alors que leurs emprunts n’auraient du servir qu’à financer des investissements productifs

 

S’ils ne veulent pas s’appauvrir mais continuer de s’enrichir, conformément au dicton français, ces états surendettés et leurs citoyens, doivent rembourser leurs dettes.

 

Croire que cela leur serait plus facile en abandonnant l’euro et en revenant à des monnaies nationales est non seulement une stupidité mais un crime..

 

Stupide car la crise étant une crise du surendettement  qui a commencé il y a déjà quarante ans et n’a fait que s’accélérer avec l’introduction de l’euro, son abandon par les plus faibles ne manquerait pas  d’entrainer dans leur pays une hausse considérable des taux d’intérêt, une inflation accrue qui réduirait encore plus le niveau de vie des citoyens que les ponctions amères qui leur sont imposés pour assurer le remboursement de leurs dettes privées et publiques, des dévaluations répétées engendrant une guerre des monnaies avec à terme le rétablissement de droits de douanes aux frontières et la disparition du Marché Unique ; un véritable cercle vicieux dont personne ne saurait comment sortir et comment cela finirait et certainement pas une relance de la croissance dans ces pays.

Criminel parce que cela assassinerait l’Europe sans laquelle on ne voit pas bien par quel raisonnement  ces professeurs, banquiers, politiciens les « Européens seraient sauvés » et encore moins séparément les Grecs, les Irlandais, les Portugais voire demain les Espagnols, les Italiens, les Français, les Belges….

 

Tous peuvent se sauver à la seule condition d’étre solidaires nonobstant les critiques qu’ils peuvent former les uns à l’égard des autres car tous sont coupables et peu importe qu’ils le soient plus ou moins.

 

Contrairement donc à l’idée préconisée par les assassins de l’Europe, éternels partisans de la méthode douce, hostiles à toute politique de rigueur, aucun des pays surendettés de la Zone Euro ne doit abandonner  l’Euro.

Pourquoi ?  Tout simplement parce que cette crise de l’endettement a, pour tous les Etats membres de l’Euro, y compris ceux qui se sont montrés plus sérieux, l’avantage immense d’éviter que l’Euro ne se réévalue par rapport au Dollar  dont il est vital qu’il  accompagne la chute inéluctable.

 

Or sans cette crise et le maintien de pays « faibles » sans poids économique important dans la zone euro ,  alors que la lutte de la BCE, gardienne de la valeur de la monnaie,  contre un retour de l’inflation lui impose de relever lentement ses taux d’intérêts, la Réserve Fédérale n’en faisant pas de même, il est évident  que l’Euro, comme le Franc suisse se réévaluerait dangereusement contre le Dollar gênant  les capacités de développement des exportations mais également du tourisme de citoyens non membres de la zone euro important pour ces pays ( notamment 17% du PIB  pour la Grèce).

 

Un Euro faible avec des taux d’intérêt à court terme relativement bas ne dépassant guère le niveau d’inflation moyen est le seul moyen pour ces Etats de s’en sortir sur le long terme.

 

Il faut absolument en effet que tous les Etats de la zone euro puissent bénéficier de taux d’emprunts identiques par des émissions directement par l’Union Européenne ce qui supposent le renforcement de la solidarité entre Etats membres de la zone euro laquelle impose que les Etats qui se sont révélés plus sérieux puissent bénéficier de la part des Etats en difficulté de garanties sérieuses comportant une acceptation d’une perte normale de souveraineté nationale par la mise en place de mécanismes de contrôle et de sanctions par un gouvernement fédéral européen.

 

Encore une fois ce n’est pas avec « moins d’Europe » mais avec « plus d’Europe » que ces Etats s’en sortiront et les autres avec eux !

 

 

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 21:33

 

 

Après ce qui s’avère étre le fiasco de l’opération d’Irak, les USA vont retirer leurs troupes de ce pays.

Après l’ opération d’intoxication   de l’élimination d’Oussama Ben Laden , le président Obama   s’apprête à négocier, dans les plus mauvaises conditions avec les talibans pour en faire de même en Afghanistan.

En Lybie, le président américain doit affronter la critique de bon nombre de parlementaires y compris démocrates pour l’intervention limitée des USA dans l’opération conduite par l’Otan que de manière très jésuite, il se refuse à qualifier de guerre allant jusqu’à se cacher  le plus possible derrière ses alliés la France et le Royaume Uni.

Dans ce pays, moins d’un tiers des membres de l’Otan membres de l’Union Européenne acceptent de participer aux frappes soit qu’ils n’en ont pas la réelle volonté soit surtout qu’ils n’en ont pas les capacités

Sans l’Otan, la France et le Royaume Uni auraient été incapables de faire        autre chose que de commencer les hostilités.

Aujourdhui,il est patent, après trois mois de guerre non déclarée, que la France et le Royaume Uni ont atteint la limite de leurs capacités d’attaques par les seules voies aériennes  depuis la Corse, le Sud de l’Italie ou depuis leurs porte-avions ou porte-hélicoptères.

Or il est évident que comme en Irak puis en Afghanistan, les USA n’ont plus ni la volonté ni la capacité de se battre.

Ceux-ci qui auraient voulu, après la disparition du pacte de Varsovie, étendre territorialement le champ  de l’Alliance Atlantique, constatent que l’Union Européenne est parfaitement incapable d’assurer militairement sa part de fardeau.

Pour cause de réduction de leur endettement, les membres de l’Union Européenne réduisent au plus mauvais moment leurs budgets militaires qui tombent bien en dessous de la norme de 3%   de leur PIB qu’ils avaient pourtant acceptée.

Dès lors se pose la question de la capacité de l’Otan à assurer la défense rapprochée de l’Union Européenne face à sa défaillance et au retrait progressif des USA eux-mêmes confrontés à de graves difficultés financières. Les USA n’ont en effet aucune raison de continuer d’assurer 75% des dépenses militaires de l’Alliance

Après 60 années de protectorat américain, les pays membres de l’Union Européenne sous protectorat américain vont donc devoir admettre qu’ils ne peuvent plus compter sur les USA pour assurer la défense de l’Europe sur ses « marches frontières » d’Afrique du Nord, des Proche et Moyen Orient.

 

Les USA se rendent compte que leurs ambitions d’étendre le champ d’intervention de l’Alliance Atlantique étaient irréalistes. L’Otan dans ces conditions  va devoir en revenir à la stricte application du traité de l’Atlantique Nord .

 

Or sans l’Otan, l’Union Européenne, avec pratiquement les seules capacités militaires limitées de la France et du Royaume Uni se trouvent  sans défense pratiquement à ses frontières.

 

Et pourtant, hormis des opérations très limitées, la Politique Européenne de Sécurité et de Défense ne se développe nullement  alors qu’aucun nationaliste en vogue  n’ose prétendre  que  la défense de son pays pourrait étre assurée seule sans alliance par une armée nationale.

 

Quand donc nos éminents dirigeants européens vont-ils prendre conscience qu’il est urgent de crée une armée fédérale européenne dotée de moyens suffisants ?

 

 

 

 

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 21:26

 

N’en déplaise à l’ancien Ministre de l’Intérieur français  Monsieur Chevènement qui avait déclaré il y a une dizaine d’années au sujet du projet d’organisation fédérale de l’Europe du Ministre des Affaires Etrangères de l’Union Européenne Monsieur Joschka Fischer :

«  les Allemands ne vont pas nous refaire le coup du Saint Empire » , l’Union Européenne connait et connaitra  bien à certains égards  l’évolution de ce Saint Empire Romain Germanique de 1273, date d’élection à la dignité impériale de Rodolphe Ier de Habsbourg à

1558, date d’abdication de l’empereur Charles Quint de Habsbourg.

 

En effet, après un Interrègne de quelques années suivant l’extinction de la lignée des puissants empereurs Hohenstaufen, c’est un petit comte, Rodolphe de Habsbourg, et non l’un d’entre eux ,qui avait été élu par les Ducs et Princes de l’empire tout comme les grands chefs d’Etat de l’Union Européenne ont désigné comme Premier Président de l’Union Européenne, Hermann van Rompuy , personnalité relativement effacée d’un petit Etat de l’Union en pensant comme eux qu’ainsi il ne pourrait guère leur faire d’ombrage.

L’histoire a montré  la puissance qu’avait réussi  à acquérir le premier empereur de la Maison de Habsbourg.

De  même  les Etats  Nations  qui se sont constitués il y a environ deux siècles à partir d’anciens Etats du Saint empire qui avaient acquis progressivement leur quasi-indépendance à partir du Traité de Westphalie de 1648, vont progressivement subir l’évolution naturelle inverse dans la mesure ou la crise actuelle va contraindre à abandonner l’idée d’une Europe des Etats Nations pour en faire une Europe Fédérale non pas d’Etats Nations mais d’Etats Régions.

Comment par exemple en effet peut-on espérer qu’une monnaie unique puisse durer avec des politiques fiscales et budgétaires nationales ? Alors que les principales entreprises européennes sont multinationales et réalisent leur activité sur un plan mondial, comment les Etats Nations peuvent-ils espérer régler les problèmes auxquelles elles sont confrontées……….par des solutions nationales ?

 

Il apparait évident que le transfert nécessaire sans cesse croissant  de souveraineté des actuels Etats Nations  vers l’Etat Fédéral d’une part et vers les  Etats Régions d’autre part  va à terme vider totalement de substance l’Etat National qui ne deviendra plus qu’une espèce de coquille vide qui ne survivra quelques années que comme circonscription administrative de sorte que l’on puisse se demander  s’il serait bien opportun comme dans tout Etat Fédéral de créer demain un système bicaméral comportant en plus de l’actuel Parlement Européen une Chambre des Etats ( Senat) qui soit constituée des actuels Etats Nations plutôt que des Etats Régions et des Villes-Etats qui les composent actuellement.

 

Villes-Etats au coté d’Etats Régionaux car il apparait que le mouvement d’émancipation obtenue de la part de leur seigneur des Bourgeois des Villes importantes  à partir de la fin du XIII° leur ayant permis pour certaines d’accéder au rang de villes libres impériales au milieu de comtés ou de du duchés est tout proportion gardée comparable au mouvement qui devrait se produire aujourdhui de distanciation progressive des Villes d’ Europe d’une certaine taille de l’Etat Régional dont elles sont le centre et dont les problèmes sont souvent différents et entravent d’une certaine manière le développement.

 

 

Il apparait qu’aujourdhui, comme les villes impériales d’autrefois, les villes agglomérations de l’ordre de un million d’habitants ont la puissance économique de petits Etats Nations ou Régions.

Les frontières nationales ayant disparu, Il n’est  pas farfelu d’imaginer demain qu’il y ait alors comme à partir des empereurs Maximilien et Charles Quint, des Diètes de Cercle regroupant de l’ordre de cinq millions d’habitants composés d’un certain nombre d’Etats Régionaux et Villes-Etats soit  environ aux termes de l’agrandissement prévisible de l’Union Européenne environ 200  « sénateurs » ayant tous une voix égale, au coté d’un Parlement élu sur la base de circonscriptions électorales de 1 millions d’habitants soit 1000 « députés » ayant tous aussi une voix égale.

 

L’Organisation de l’Europe reposerait alors sur quatre niveaux de gouvernement : le niveau local  avec la commune, le niveau  régional ou de grande ville, le niveau interrégional et le niveau fédéral.

 

Si Monsieur Chevènement a cru devoir critiquer le Saint Empire, ce ne peut être qu’en raison de l’impuissance de ce dernier après que par le Traité de Westphalie de 1648 ayant permis le développement de la souveraineté des Etats et Villes qui le composaient  ait abouti à la création critiquable des Etats Nations au détriment des Empires  qui constituaient de grandes zones de stabilité de l’Europe.

 

Le Saint Empire Romain Germanique mérite donc que les Européens s’attachent davantage à en connaitre l’histoire car si deux siècles avant l’empire ottoman , le saint empire était devenu lui-aussi en quelque sorte « l’homme malade » de l’Europe c’est bien faute par les grands empereurs Maximilien et Charles Quint de Habsbourg d’avoir réussi à mettre en place un gouvernement fort avec un impôt d’empire et une armée impériale suffisante pour pouvoir s’opposer à la montée en puissance des Etats Nations sur le modèle de la France, Etats nations qui sont responsables du déclin de l’Europe dans le monde et un frein à la restauration de sa puissance.

 

 

 

 

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 21:04

 

 

Il ne semble pas inutile de rappeler aux Européens mais également aux citoyens des Etats musulmans d’Afrique du Nord, des Proche et Moyen Orient que le Christianisme est devenu la religion de l’Empire Romain après la conversion de l’empereur Constantin et à ce titre, et ne serait-ce que sur le plan culturel, le christianisme  fait partie pour les Européens de l’ héritage de nos ancêtres les Romains.

Mais  les citoyens des états musulmans ne doivent pas continuer de faire semblant de leur coté d’ignorer qu’avant les conquêtes arabes des VII° et VIII° siècles puis turcs du XII°, les populations d’origine de leurs états étaient toutes christianisées à l’exception de la petite minorité juive depuis la grande diaspora de l’an 70 après Jésus-Christ et que ces populations  ayant subi la colonisation arabe puis turque constituent les populations d’origine de ces pays et encore aujourdhui des minorités importantes restées christianisées héritières de la colonisation romaine.

Mais non seulement ces populations d’origine restées chrétiennes sont des héritières de l’empire romain mais également qu’elles le revendiquent ou non, celles qui se sont converties à l’Islam et même à un certain titre les colonisateurs arabes ou turcs sont  des héritiers eux-aussi de cet empire romain , en tant qu’empire romain d’Orient avec sa capitale de Constantinople, qu’ils ont envahi après qu’il ait survécu  plusieurs siècles à la chute de Rome en 476.

 

De même, les citoyens européens doivent admettre également qu’à un certain titre depuis que l’empire ottoman turc s’est substitué dans une partie de l’ Europe à partir du XIV° siècle à l’empire romain d’Orient, l’Islam fait partie également du patrimoine religieux et culturel de l’Europe au même titre que le Judaïsme depuis l’importante diaspora juive qui s’est répandue également en Europe après l’an 70 ; et également depuis qu’il existe une forte proportion de citoyens européens originaires de pays musulmans par suite notamment des colonisations européennes du XIX° au XX°.

 

Mais les citoyens de ces états musulmans ne sauraient considérer comme normal de bénéficier en Europe de droits égaux aux chrétiens et aux juifs européens en vertu des principes de notre civilisation européenne et refuser dans leurs pays cette égalité à leurs citoyens chrétiens ou juifs en continuant de leur appliquer  le statut de dhimmis  prévu par l’Islam  qui ne leur assure même plus la prétendue protection que la religion musulmane dominante  devrait leur garantir.

 

S’il est bien regrettable que l’Europe n’ait pas voulu faire référence au christianisme comme aux autres religions du « Livre » comme étant constitutives de l’identité européenne, il n’en reste pas moins que l’Union Européenne a le devoir sacré de défendre fermement le principe d’égalité dans tous les domaines et donc celui de la non-discrimination.

 

Il est donc parfaitement inadmissible que l’Union Européenne, alors que l’a fait l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, ne s’élève pas fermement contre les violences ou discriminations faites aux Chrétiens en Turquie, en Irak, en Egypte, en Algérie sans parler du Pakistan etc……

 

L’Union Européenne ne saurait fournir de l’aide voire entretenir  des relations avec des états musulmans qui, prétendument en marche vers la démocratie, introduiraient les principes de la charia dans leur constitution ou même simplement  maintiendraient  le statut inférieur de minoritaires aux chrétiens ou aux juifs.

 

A partir du Ier Juillet la Pologne très catholique doit accéder pour la première fois à la Présidence de l’Union Européenne et prévoit de faire bénéficier les pays arabes musulmans en quête de démocratisation de son expérience personnelle.

 

Il serait parfaitement intolérable qu’elle ne fasse pas accepter et respecter par tous moyens par ces Etats un des premiers principes des démocraties européennes, celui de l’égalité !

 

 

 

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 13:14

 

 

 

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Il ne semble pas inutile de rappeler aux Européens mais également aux citoyens des Etats musulmans d’Afrique du Nord, des Proche et Moyen Orient que le Christianisme est devenu la religion de l’ Empire Romain après la conversion de l’empereur Constantin et à ce titre, et ne serait-ce que sur le plan culturel, le christianisme  fait partie pour les Européens de l’ héritage de nos ancêtres les romains.

Mais  les citoyens des états musulmans ne doivent pas continuer de faire semblant de leur coté d’ignorer qu’avant les conquêtes arabes des VII° et VIII° siècles puis turcs du XII°, les populations d’origine de leurs états étaient toutes christianisées à l’exception de la petite minorité juive depuis la grande diaspora de l’an 70 après Jésus-Christ et que ces populations  ayant subi la colonisation arabe puis turque constituent les populations d’origine de ces pays et encore des minorités importantes restées christianisées héritières de la colonisation romaine.

 

Mais non seulement ces populations d’origine restées chrétiennes sont des héritières de l’empire romain mais également qu’elles le revendiquent ou non, celles qui se sont converties à l’Islam et même à un certain titre les colonisateurs arabes ou turcs sont  des héritiers eux-aussi de cet empire romain , en tant qu’empire romain d’Orient avec sa capitale de Constantinople, qu’ils ont envahi après qu’il ait survécu  plusieurs siècles à la chute de Rome en 476.

 

De même, les citoyens européens doivent admettre également qu’à un certain titre depuis que l’empire ottoman turc s’est substitué dans une partie de l’ Europe à partir du XIV° siècle à l’empire romain d’Orient, l’Islam fait partie également du patrimoine religieux et culturel de l’Europe au même titre que le Judaïsme depuis l’importante diaspora juive qui s’est répandue également en Europe après l’an 70 ; et également depuis qu’il existe une forte proportion de citoyens européens originaires de pays musulmans par suite notamment des colonisations européennes du XIX° au XX°.

 

Mais les citoyens de ces états musulmans ne sauraient considérer comme normal de bénéficier en Europe de droits égaux aux chrétiens et aux juifs européens en vertu des principes de notre civilisation européenne et refuser dans leurs pays cette égalité à leurs citoyens chrétiens ou juifs en continuant de leur appliquer  le statut de dhimmis  prévu par l’Islam  qui ne leur assure même plus la prétendue protection que la religion musulmane dominante  devrait leur garantir.

 

S’il est bien regrettable que l’Europe n’ait pas voulu faire référence au christianisme comme aux autres religion du « Livre » comme étant constitutives de l’identité européenne, il n’en reste pas moins que l’Union Européenne a le devoir sacré de défendre fermement le principe d’égalité dans tous les domaines et donc celui de la non-discrimination.

 

Il est donc parfaitement inadmissible que l’Union Européenne, alors que l’a fait l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, ne s’élève pas fermement contre les violences ou discriminations faites aux Chrétiens en Turquie, en Irak, en Egypte, en Algérie sans parler du Pakistan etc……

 

L’Union Européenne ne saurait fournir de l’aide voire entretienne des relations avec des états musulmans qui, prétendument en marche vers la démocratie, introduiraient les principes de la charia dans leur constitution ou même simplement  maintiendraient  le statut inférieur de minoritaire aux chrétiens ou aux juifs.

 

A partir du Ier Juillet la Pologne très catholique doit accéder pour la première fois à la Présidence de l’Union Européenne et prévoit de faire bénéficier les pays arabes musulmans en quête de démocratisation de son expérience personnelle. Il serait parfaitement intolérable qu’elle ne fasse pas accepter et respecter par tous moyens par ces Etats un des premiers principes des démocraties européennes, celui de l’égalité !

 

 

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 14:10

 

 

A l’heure ou la classe politique suisse recommence à débattre de ses relations avec l’Union Européenne,  de plus en plus de chefs d’entreprise suisses s’alarment de la position adoptée par le principal parti du pays, l’UDC, qui non seulement demande que la Suisse retire purement et simplement sa demande d’adhésion à l’Union Européenne mais plus qu’elle dénonce également les accords bilatéraux signés avec elle et notamment celui sur la libre circulation des personnes et l’accord Schengen-Dublin.

Si la grande majorité de la classe politique suisse s’aligne sur l’opinion publique dominante pour se féliciter d’avoir refusé en son temps  l’adhésion de la Suisse à l’Espace Economique Européen et négocié en lieu et place depuis plus de 130 accords bilatéraux avec  l’Union Européenne dont la gestion pose pourtant de plus en plus de problèmes, en revanche  les milieux économiques et les partis Libéral et Radical qui les représentent  croient devoir s’inquiéter d’une acceptation par le peuple suisse du non renouvellement desdits accords bilatéraux dont beaucoup pensent qu’ils sont un des facteurs de la réussite économique de leur pays au cours des dernières années de crise dans la mesure ou ils ont permis à la Suisse de bénéficier de l’accès du marché européen  qui absorbe prés d’un tiers de ses exportations sans subir les inconvénients de l’adhésion à l’Union.

Au-delà de l’application de la clause dite « guillotine » qui, dans l’hypothèse ou le peuple suisse viendrait à refuser ainsi le renouvellement desdits accords pourrait étre appliquée  par l’Union Européenne, consistant par la sanction de la suppression par l’Union de l’ensemble des avantages consentis jusqu’alors à la Suisse, clause qui ne semble pas émouvoir beaucoup le peuple suisse qui doit penser que l’Union Européenne ne l’appliquerait pas, les milieux économiques suisses font entendre que la Suisse, ne pouvant se permettre de voir se fermer économiquement totalement leur principal marché , se trouverait alors en définitive contrainte de demander purement et simplement son adhésion à l’Union Européenne ce que pourtant la majorité croissante du peuple suisse ne veut pas.

 

En fait, non  adhésion à l’Espace Economique Européen ou pas, non renouvellement  des accords bilatéraux ou pas, adhésion à l’Union ou pas , ou indépendance totale, on n’est un peu étonné de voir que n’est pas avancé actuellement par les milieux économiques suisses et la Banque Nationale Suisse l’argument de la perte de contrôle possible de l’évolution du cours du Franc suisse par rapport à l’Euro et au Dollar.

Or c'est pourtant en partie  la possession d'une monnaie nationale indépendante qui a permis à la Suisse de traverser la crise mieux que les autres pays membres de l'Union.

En effet si l’on peut comprendre que les milieux économiques suisses et les banques suisses souhaiteraient voir la Grèce, l’Irlande, le Portugal voire l’Espagne, l’Italie et même la France abandonner l' Euro ce qui permettrait de le voir  remonter par rapport au Franc et réglerait d’un coup le problème de son ascension incontrôlée et de plus en plus incontrôlable, on est en droit raisonnablement de penser qu’ils prennent leur désir pour des réalités dans la mesure ou il n’est  de l’intérêt d’aucun des pays utilisant l’Euro y compris l’Allemagne de voir celui-ci se renchérir par rapport au dollar dont la tendance à la baisse est désormais durablement installée et risque fort de s’accélérer. Or comme déjà expliqué, si compte tenu de la masse des dollars et des euros qui pourraient étre vendus et de la masse beaucoup plus faible des francs suisses qui pourraient étre achetés alors qu’on ne voit pas  quelle autre monnaie forte pourrait étre achetée, la hausse vertigineuse du Franc Suisse ne pourrait guère étre stoppée autrement que par l’adoption pure et simple d’un cours fixe Euro-Franc suisse à un niveau qui pourrait rapidement atteindre pourquoi pas la parité. L’adoption d’un tel cours fixe préparant l’adhésion cette fois contrainte de la  Suisse à l’Euro et par voie de conséquence son adhésion à l’Union dans les plus mauvaises conditions.

Si la Suisse a pu en effet faire « bande à part » en négociant avec l’Union plus de 130 accords bilatéraux, on ne conçoit pas en effet qu’elle puisse faire partie un jour de la zone euro sans adhérer à l’Union.

Aussi étrange que cela puisse paraitre à beaucoup de citoyens suisses, ils se trouveraient alors dans la situation paradoxale de devoir demander l’aide de  l’Union Européenne.

 

Farfelu ?

 

L’histoire montre que souvent  le petit même sérieux se trouve entrainé dans la chute du gros irresponsable!

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 10:11

L’Union Européenne est  bordée d’Etats tant au Proche Orient qu’en Afrique du Nord, sujets à une très grande instabilité dont elle doit se préoccuper. Mais elle  doit tout d’abord s’efforcer d’obtenir la stabilité interne au sein des frontières du Conseil de l’Europe quitte à remettre en question le principe de l’intangibilité des frontières déjà sérieusement écorné.

 

Que ce soit à l’intérieur de l’Union Européenne, pour ne parler que des cas les plus dramatiques qui se traduisent par des actes de violence comme celui des seules luttes armées de réunification en Irlande, celui d’émancipation-réunification du Pays Basque, des combats pouvant dégénérer en violences pour la  Grande Hongrie, ou en dehors de l’Union, ou dans des territoires toujours en Europe ayant vocation à faire partie du territoire de l’Union Européenne, ceux passés en Bosnie pour la Grande Croatie ou la Grande Serbie, du Kosovo pour ce qu’il  faut bien appeler la Grande Albanie , ceux du Haut Karabagh pour la Grande Arménie, ,  force est de constater que certains états européens ne sont pas encore entrés dans la phase d’adolescence de l’Etat National dont commencent à sortir, pourtant décimées par les guerres civiles européennes, les vieilles nations  d’Europe de l’Ouest qui ont deux cent ans et qui acceptent de voir disparaitre progressivement  leur souveraineté dans un ensemble qui deviendra inéluctablement fédéral si le nationalisme ne reprend pas le dessus .Et ce, sans parler, au sein des vieilles nations , de toutes les régions de l’Union  Européenne , qui aspirent à la sécession, à l’autonomie, à l’indépendance, au rattachement  à une autre etc. etc…  sans  néanmoins recourir à la violence et aux luttes armées.

 

Depuis maintenant un siècle, soit depuis la fin de la première guerre mondiale, certains peuples se voient refuser de passer par l’étape historique de l’Etat Nation  alors que certains pourtant d’entre eux ont eu dans un passé lointain une sorte d’existence nationale. Or si au sein de l’Union Européenne et même en dehors, dans l’espace Schengen-Dublin, les frontières entre Etats ne deviennent plus que de simples délimitations administratives au même titre que les délimitations administratives internes,  n’importe quelle partie de territoire devrait pouvoir se séparer librement d’un Etat National pour obtenir le statut d’Etat Régional

 

 Avec la remontée du nationalisme en Europe, danger mortel pour  l’Union Européenne, celle-ci se doit  d’agir  en  imposant à ses Etats déjà membres et  à ceux qui sont candidats également certains principes :

 

1. d’abord  la sortie de l’Union Européenne d’un  Etat Membre ou d’un Région ou Grande Ville ne serait possible qu’avec l’accord de la double majorité   des Etats Membres de l’Union  et de ses citoyens consultés par référendum ; aucun Etat Membre de l’Union ne pouvant sans cet accord reconnaitre comme Etat sur le plan international  cet Etat membre, Région ou Grande Ville sécessionniste

 

2.ensuite   les partitions-sécessions d’une Région d’un Etat Membre avec réunification à un autre Etat Membre  devraient étre autorisées après référendum dans la partie sécessionniste et l’Etat de réunification ; la double nationalité  ancien Etat –nouvel Etat étant systématiquement accordée aux citoyens de la région sécessionniste. Les droits de vote dans les Institutions de l’Union restant inchangés pour chaque Etat pendant 25 ans pour exclure toute renégociation de l’équilibre entre les Etats Membres à part entière.

 

Ainsi  l’Irlande du Nord pourrait se séparer du Royaume Uni et se rattacher à la République d’Irlande mais ses droits de vote au sein de l’Union resteraient figés pendant 25 ans, le Royaume Uni ne voyant pas réduit son poids dans l’Union et l’Irlande le sien augmenter. La double nationalité britannique et irlandaise avec droit de vote dans chaque état devrait étre accordée de leur vivant aux Irlandais nés en Irlande du Nord  .

 

2. ensuite les partitions- sécessions d’une Région ou d’une Grande Ville d’un  Etat Membre sans rattachement à un autre Etat Membre  n’entraineraient pas création d’un nouvel Etat Membre de l’Union Européenne mais d’un Etat Régional dont le statut serait crée sur le modèle de l’Etat Régional  de l’Etat Membre de l’Union disposant de la plus grande autonomie avec possibilité de confier la défense de ses intérêts au niveau de l’Union  à l’Etat Membre de son choix sans que cela augmente le « poids  politique » de ce dernier . Aucune nationalité  nouvelle ne serait reconnue par l’Union Européenne et les sécessionnistes  perdraient leur nationalité d’origine pour acquérir la citoyenneté européenne avec mention de leur Etat Régional.

 

Ainsi par exemple  un Etat Régional Basque réunifiant le Pays Basque Français et le Pays Basque Espagnol pourrait étre crée qui au niveau des Institutions Européennes  confierait la défense de ses intérêts à un autre Etat Membre que la France ou l’Espagne lesquelles  conserveraient néanmoins  pour 25 ans leur poids  politique actuel.  De même  la Flandre pourrait faire sécession du Royaume de Belgique , l’Ecosse et le Pays de Galle du Royaume Unie, la Savoie et la Corse de la République française etc…..

 

3. L’Union Européenne devrait organiser sous l’égide de l’OSCE un deuxième Congrès de Vienne pour  trouver des solutions susceptibles de régler les sources d’instabilité crées par l’ineptie des dispositions sanctions de divers  traités passés après les guerres civiles européennes depuis deux siècles .

 

4. dans les 30 ans à  compter de l’adoption de ces principes par un nouveau traité entre les Etats Membres de l’Union, une Commission du Parlement Européen se livrerait à  une analyse comparative du statut de l’Etat Régional  et de celui de l’Etat Membre à part entière en vue de proposer une constitution faisant de  l’Union une  Fédération d’Etats Régionaux ou Grandes Villes par disparition des Etats Nationaux. En effet l’on doit espérer que d’ici trente ans l’Europe sera devenue un Etat Fédéral dans lequel les premiers Etats membres auront perdu l’essentiel de leur souveraineté au profit de l’Etat central et des Etats Régionaux de sorte qu’il sera devenu une sorte de « coquille vide » vouée à la disparition permettant de transformer l’Union Européenne en Fédération d’Etats Régionaux et de Grandes Villes.

Par exemple, l’idée de l’unité irlandaise ne paraît plus si irréaliste après quinze ans de processus de paix. Même les unionistes devraient s’y rallier, pour des raisons économiques. Comme l’a déclaré un dirigeant du Sinn Féin lors d’une conférence sur l’unité irlandaise qui s’est tenue à Londres en 2010, l’accord de paix du 10 avril 1998, qui a mis fin à trente années de guerres était un "arrangement, pas un règlement”, la cause sous-jacente du conflit persiste". Or jamais la situation n’a été plus favorable à la réunification. La dépendance vis-à-vis de Londres  ont été désastreux pour l’économie du Nord. A l’époque de la partition, en 1921, le niveau de vie y était comparable à celui de la Grande-Bretagne, et nettement supérieur à celui du Sud. Aujourd’hui, il se situe très au-dessous de la moyenne britannique, et il est considérablement inférieur à celui du Sud. Même après l’éclatement de la bulle spéculative, l’Eire affichait encore à la fin de l’an dernier un revenu hebdomadaire moyen par habitant de 593 euros, contre 398 pour le Nord et 442 pour la Grande-Bretagne.

Grande Albanie (Albanie, Kosovo, Macédoine)

Autre exemple, Il est  facile d'objecter que les Albanais n'ont jamais été unis, que la création de l'Etat albanais ne date que 1912 et que la Grande Albanie n'a jamais existé que sous l'occupation italo-allemande, de 1941 à 1944. Aucune proposition de rattachement par référendum du Kosovo à l’Albanie n’a été proposée pour le moment. Et cela pour que la guerre du Kosovo n’apparaisse pas pour ce qu’elle est réellement : une guerre de réunification. Cette idée de grande Albanie fait donc son  chemin, petit à petit, afin que le choc d’un accaparement d’une partie de la Serbie par l’Albanie ne soit pas trop violent. Le ministre des affaires étrangères albanais, Besnik Mustafaj, avait déjà émis l’idée d’un rattachement du Kosovo à l’Albanie en mars 2006 alors que le futur statut du Kosovo était en pleine discussion ! Cette déclaration avait provoquée l’émoi de la communauté internationale feignant l’étonnement. Pourtant ce projet était dans les tiroirs de tous les nationalistes albanais soutenus par les occidentaux. Le symbole de l’UCK, dont est issu l’actuel premier ministre du Kosovo Ashim Taçi, était d’ailleurs le drapeau albanais… Les stratèges de la grande Albanie ne souhaitent pas se contenter du Kosovo mais veulent le rattachement de toutes les zones où vivent des populations albanaises. L’UCK-M a été créé en Macédoine pour répondre à cette aspiration politique de manière violente. L’objectif était aussi de faire pression, par sa capacité de déstabilisation, sur les institutions internationales quant aux éventuelles décisions qu’elles prendraient sur le futur statut du Kosovo. On  a fait miroiter le danger du pan-serbisme pendant des années amplifiant et déformant les faits pour, aujourd’hui, faire l’exact opposé avec le pan-albanisme.
Début janvier, une étape supplémentaire a été franchie, les douanes entre le Kosovo et l’Albanie ont été abolies, tandis qu’au même moment l’EULEX renforce les taxes douanières et le contrôle aux frontières entre la Serbie et le nord du Kosovo. Ce « mini Schengen » balkanique doit entrer en vigueur dès cet été. Il pourrait s’étendre à d’autres pays de la région: le Monténégro et la Macédoine qui comportent eux aussi une forte minorité albanaise.
Lors des célébrations du premier anniversaire de l’indépendance du Kosovo, ce n’était pas le drapeau bleu et or imposé par l’ONU qui flottait à Pristina, mais l’aigle bicéphale noir sur fond rouge, symbole de l’Albanie. La lutte de l’UCK était une lutte nationaliste pan-albanaise.

Mais si l’ Europe accepte la formation d’une Grande Albanie, les Albanais du Kosovo doivent admettre définitivement en contrepartie la partition du Kosovo et le maintien d’une partie conséquente de son territoire reste acquis à la Serbie.

Grande Serbie / Grande  Croatie

La Grande Serbie  désigne un État serbe qui engloberait tous les territoires historiquement serbes ou possédant une population importante de Serbes : tout d’abord les régions où les Serbes se sont initialement installés lors de leur arrivée dans les Balkans (Bosnie, Monténégro) ;ensuite les territoires contrôlés par l'État médiéval serbe (notamment la Macédoine) ;enfin  les territoires où un nombre important de Serbes a migré au cours de l'histoire, notamment lorsqu'ils fuyaient l'occupation turque de la Serbie et les région de Croatie, (Slavonie et Krajina).Dans ses formes les plus radicales, le projet inclut des régions où les Serbes ne sont que très largement minoritaires ou des régions n'ayant pas fait partie de la Serbie depuis plusieurs siècles car les nationalistes Serbes considèrent les Croates et les Bosniaques comme des Serbes qui se seraient convertis au Catholicisme ou à l'Islam. Ils seraient donc des Serbes qui s'ignorent. Cette même théorie de l'ignorance de son identité existe chez certains nationalistes croates particulièrement vis-à-vis des Bosniaques musulmans et des Serbes.

Au Moyen-âge, les territoires croate et bosnien étaient relativement homogènes. Ils ont même, à certaines époques, constitué un seul et unique pays, notamment au X° siècle sous le règne du roi Tomislav Ier. La Bosnie-Herzégovine actuelle a historiquement été rattachée à plusieurs Etats. Revendiquée dès le Moyen Age par à la fois les Croates et les Serbes, elle a été soumise à la tutelle hongroise aux XIe et XIIe siècles. Indépendante jusqu’en 1463, elle a été ensuite ottomane jusqu’en 1878, date où elle est passée sous l’autorité de la monarchie austro-hongroise. Après la Première Guerre mondiale se forme le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, dans lequel la Bosnie-Herzégovine est incluse sans que pour autant elle gagne une reconnaissance particulière. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est annexée par le régime oustachi d’Ante Pavelić au sein de l’Etat indépendant croate. A la naissance de la seconde Yougoslavie, celle de Tito, la Bosnie-Herzégovine devient une des six républiques fédérées du pays. La plus grande innovation cependant reste la définition des Musulmans comme peuple constitutif de la Yougoslavie aux côtés des Serbes et des Croates. En 1992, lorsque la Bosnie-Herzégovine déclare son indépendance.. Le recensement de 2000 fait état de la présence de 52% de Bošnjaci, 35,1% de Serbes, 14,3% de Croates. Les Croates habitent plus spécifiquement le sud-ouest de la région de l’Herzégovine, le long de la frontière avec la Croatie. Avant même que la Bosnie-Herzégovine se déclare indépendante, les nationalistes croates du HDZ décident de créer l’Herceg-Bosna, zone majoritairement croate, et de l’annexer à la Croatie. Lorsque le conflit éclate, la Serbie revendique à son tour les régions serbes. Un des nœuds du problème vient de la politique croate. Le HDZ, parti nationaliste au pouvoir, reçoit un fort soutien de la part des Croates de l’Herzégovine, et les Herzégoviniens constituent dès lors un courant très radical et très puissant au sein du HDZ.. Dans les années 1990, le gouvernement croate donnait la citoyenneté à tout membre de ce groupe ethnique en Bosnie-Herzégovine. Les Croates d’Herzégovine se trouvent donc avec le droit de voter, mais aussi d’être éligibles au Parlement. D’ailleurs, la loi électorale croate prévoit un quota de représentants de la « diaspora .Par les accords de Washington du 18 mars 1994. a été créée la Fédération croato-musulmane au sein de la Bosnie-Herzégovine.

Après l’éclatement de la Yougoslavie qui a démontré que les peuples qui la composaient n’avaient qu’artificiellement intégré la notion de citoyenneté yougoslave, les frontières actuelles des états séparés sont un facteur de crises permanentes. Les Balkans se trouvent dans une phase de morcellement qui fait que  les petits Etats auront de plus en plus de mal à survivre. Avant tout intégration de la Croatie puis de la Serbie à l’Union Européenne, Il faut recréer des ensembles politiques et économiques viables sur le plan ethnique en permettant la réalisation légitime des peuples de la région à se constituer par des échanges territoriaux négociés en Grande Albanie, Grande Croatie et Grande Serbie.

 

Comme le Kosovo, la Macédoine n’a guère d’autre avenir que la partition entre l’Albanie, la Serbie, la Bulgarie et la Grèce.

 

Grande Hongrie

 

Pour avoir été dans le camp des vaincus de la première guerre mondiale , les Hongrois ont subi des  vainqueurs, comme les Allemands  un traitement  inacceptable. Par le  Traité du Grand Trianon du 4 Juin 1920, la Hongrie a subi  des mutilations tout aussi humiliantes qu’injustes : perte des deux tiers de son territoire et de près des deux tiers de sa population (réduite  brusquement de 20 à 7,6 millions d’âmes : la plus grande part chez les Roumains (Transylvanie), les Slovaques (Haute Hongrie, Ruthénie) et les Yougoslaves (Banat et Croatie) . Après la fièvre irrédentiste de l’entre-deux-guerres, une nouvelle fois vaincue lors de la  deuxième guerre mondiale et soumis de ce fait à un régime communiste sous occupation soviétique, les Hongrois se gardèrent de manifester  trop bruyamment leurs   revendications de réunification. Mais aujourd’hui  bien que comme la Hongrie soit devenue membre de l’Un ion Européenne de même que la Roumanie et la Slovaquie, les tensions s’accroissent jour en jour et favorisent la montée des partis nationalistes. Il convient toutefois de se demander qui étaient exactement les quelque 12 millions de personnes arrachées à la Hongrie par le traité de Trianon. Trois millions et demi d’entre elles étaient bien des Hongrois. Parmi les autres, on comptait 2,8 millions de Roumains, 2 millions de Slovaques, 1,7 million de Croates, 1 million de Serbes, 1 million d’Allemands. Autrement dit, les populations arrachées à la Hongrie étaient dans une très large proportion, les membres des minorités nationales. Et c’est cette question, indébrouillable depuis un siècle, qui ressurgit Hier, Roumains, Slovaques et Serbes constituaient des minorités en Hongrie. Aujourd’hui, ce sont les Hongrois qui forment une minorité en Roumanie, Slovaquie, Serbie (et Ukraine).

 

Grande Arménie

Les Républiques d'Arménie et d'Azerbaïdjan proclament leur indépendance en 1918 et manifestent des revendications territoriales à l'égard des régions de Zanguézour, du Nakhidjévan et du Karabagh. Ces revendications territoriales font du Haut Karabagh le théâtre d'une guerre implacable. En réaction aux injonctions azerbaïdjanaises d'avoir à se soumettre aux autorités au pouvoir dans ce pays, les Arméniens du Haut Karabagh, comme plusieurs fois déjà au cours de leur histoire, prennent  les armes. Pendant cette période, ils élisent une Assemblée nationale. Ce sont les membres de cette Assemblée nationale qui mènent les négociations avec l'Azerbaïdjan, l'Arménie et d'autres pays impliqués. L'Assemblée constitue des forces militaires et crée des organes locaux du pouvoir. Malgré la supériorité des forces ennemies et l'absence de soutien extérieur, l'Assemblée Nationale du Haut Karabagh organise  la défense du territoire.
Déjà à l'époque, les grandes puissances et la communauté internationale, par le truchement de la Société des Nations, ont reconnu que le statut du Haut Karabagh était "à débattre ". L'Arménie épuisée par les guerres et le génocide des citoyens turcs d’origine arménienne , aspirant avant tout à la paix, a donné son accord pour reconnaître le "statut à débattre" du Haut Karabagh et laisser la solution des conflits territoriaux à la communauté internationale à la condition expresse que l'on prenne en compte le droit imprescriptible du Haut Karabagh à l'autodétermination. Ce caractère de "statut à débattre" du Haut Karabagh a été reconnu également par le Congrès de la Paix à Paris, par la Russie devenue soviétique ainsi que par l'Azerbaïdjan. D'ailleurs, les convoitises azerbaïdjanaises à l'égard de certains territoires arméniens tels le Karabagh, le Zanguézour, le Nakhidjévan étaient la principale cause de la non-reconnaissance de la République démocratique d'Azerbaïdjan par la Communauté Internationale et de sa non-intégration au sein de la Société des Nations. C'est seulement au mois de septembre de 1920 que l'Assemblée nationale du Haut Karabagh reconnaît la souveraineté azerbaïdjanaise à une condition que le statut définitif du pays soit déterminé à la Conférence de Paris.En décembre 1920, après la soviétisation de l'Azerbaïdjan, les autorités de la République Socialiste Soviétique d'Azerbaïdjan nouvellement créée déclarent renoncer à leurs prétentions sur les territoires litigieux et reconnaissaient officiellement le droit à l'autodétermination libre et totale du peuple du Haut Karabagh. Mais  les bolcheviks russes en 1921 décident à leur façon du destin du Haut Karabagh. Ils le rattachent, le 5 juillet 1921, par une décision  du bureau caucasien du Comité Central du parti bolchevik, présidé par Staline, à l'Azerbaïdjan. En 1923, sur ce territoire, est simplement constituée une région autonome qui reçoit par la suite le nom de Région Autonome du Haut Karabagh.
Ainsi, le problème du Haut Karabagh n'a pas été résolu mais "gelé" pendant près de 70 ans. Une nouvelle étape dans l'évolution du conflit du Haut Karabagh a commencé en 1988, pendant la fameuse période de la "Perestroïka" à la suite de la libéralisation du régime soviétique. Le 20 février 1988, au cours de la session du Conseil régional, les députés du Haut Karabagh ont pris la décision de soumettre à l'arbitrage des Soviets Suprêmes d'Azerbaïdjan et d'Arménie le détachement de la région du Haut Karabagh de la R.S.S. d'Azerbaïdjan et son rattachement à la R.S.S. d'Arménie. Le Comité central, puis le présidium du Soviet suprême s'opposeront cependant à cette demande de redécoupage. Le 12 juin 1988, le Conseil régional du Haut Karabagh adopte alors une décision de sécession de la région de R.S.S. d'Azerbaïdjan se basant sur la Constitution de l'URSS qui autorise l'exercice du droit à l'autodétermination.
Le lendemain, le Présidium du Soviet suprême de la République d'Azerbaïdjan déclare que la décision de la sécession du Karabagh est un acte illicite et anticonstitutionnel : l'article 78 de la Constitution soviétique interdisait un quelconque changement des frontières d'une république soviétique sans son consentement. Le 15 juin 1988, le Parlement d'Arménie vote une motion en faveur de rattachement du Haut Karabagh à l'Arménie.
Le 15 janvier 1990, le Présidium du Soviet suprême d'URSS décrète l'état d'urgence au Haut Karabakh. Le Parlement arménien déclare, le 13 février 1990, " sans effet juridique, étrangère au droit international et illégale " la décision du Bureau du Caucase du PC en date du 5 juillet 1921, relative à l'incorporation du Haut Karabagh à l'Azerbaïdjan. Le présidium du Soviet suprême d'Azerbaïdjan considère, à son tour, que l'arrêté arménien du 13 février 1990 était juridiquement " nul et non avenu ". L'éclatement de l'URSS provoque la proclamation d'indépendance de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan. Le 30 août 1991, les autorités azerbaïdjanaises annoncent le rétablissement de l'indépendance nationale de l'Azerbaïdjan sur la base de la République démocratique de 1918-1920 ; le territoire du Haut Karabagh n'en faisait pas alors partie. En se proclamant République indépendante, quatre jours après l'Azerbaïdjan, le 2 septembre 1991, le Haut Karabagh rentrait ainsi dans le cadre de la loi soviétique relative à la solution des problèmes afférents à la sortie de l'URSS des Républiques fédérées : l'article 3 de cette loi dispose que les peuples des Républiques et entités autonomes ont le droit de décider de leur maintien dans l'Union soviétique ou dans la République fédérée qui s'y attache, et de choisir leur statut politique et juridique. L'Azerbaïdjan répond à cette proclamation par un acte, en date du 26 novembre 1991, décrétant l'annulation du statut d'autonomie de la région du Haut Karabagh, sans consultation des habitants.
Les " autorités " du Karabagh prennent alors la décision d'organiser un référendum sur la question du statut d'Etat indépendant pour la région. Le 10 décembre 1991, la population de la RHK s'exprime à une majorité écrasante pour l'indépendance totale vis à vis de la RSS d'Azerbaïdjan, dont les autorités avaient déjà annoncé leur décision d'être indépendants de l'URSS. La proclamation de l'indépendance du Haut Karabagh entraîne une guerre violente entre l'automne 1991 et le printemps 1994. Cette période est marquée par des opérations militaires intensives, mais aussi par les manœuvres diplomatiques des États impliqués dans le conflit. Ce conflit du Haut Karabagh se transforme en véritable guerre impliquant non seulement les puissances régionales (Iran, Turquie et Russie) mais aussi les organisations internationales telles l'ONU et l'OSCE.
En mai 1994 un cessez -le-feu est établit et met fin à cette terrible guerre. La prise en charge de la détermination du statut du Haut Karabagh par la diplomatie internationale  aboutit à un encadrement européen. C'est l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) qui a servi de cadre permanent de négociations. Les actions entreprises par l'OSCE ont été largement soutenues par l'Organisation des Nations Unies. On a vu ainsi se succéder trois propositions présentées par les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE appelées respectivement les solutions "par étape", "en paquet ou globale", ainsi que la proposition "d'Etat commun". Toutes ces propositions ont été refusées par les parties en conflit. Malgré les multiples rencontres des présidents arménien et azerbaïdjanais, ayant pour objectif de lancer les bases de négociations, la solution du conflit reste toujours dans l'impasse. Aujourd’hui tout laisse à penser que le conflit militaire va reprendre.

 

Grande Roumanie (Moldavie)

Dans la mesure où la première République Démocratique Moldave s'était déjà unie à la Roumanie le 9 avril 1918, le mouvement unioniste utilise le terme de re-unification. Ce mouvement s'est manifesté dans les deux pays au début des années 1990, alors que la Moldavie revendiquait son indépendance vis-à-vis de l' Union Soviétique. Contrairement aux nationalistes roumains qui revendiquent le retour à la Roumanie de tous les territoires perdus  en 1940, les unionistes se limitent à promouvoir une union par des voies pacifiques et démocratiques de la Moldavie et de la Roumanie. Le mouvement unioniste se réfère explicitement au passé commun et à la culture commune des deux pays, au modèle européen, et à l'exemple de la Réunification allemande. En république de Moldavie, les anti-unionistes sont regroupés dans des coalitions dominées par le parti communiste moldave, qui depuis 2002 séduit à chaque élection environ la moitié de l'électorat (soit la quasi-totalité des non-roumanophones, un tiers de la population du pays, et un quart des roumanophones), et se réfère explicitement au modèle soviétique, jouant sur la crainte de perdre le soutien russe et de subir les crises économiques de l'ultra-libéralisme. En Roumanie, il n'y a pas de mouvement anti-unioniste structuré, mais une majorité d'électeurs se montrent indifférents par rapport à cette question, et beaucoup craignent le coût économique de l'union et les difficultés d'intégration des non-roumanophones de Moldavie, minorités socialement dominantes qui ne parlent pas roumain. Selon un sondage de février 2006 (avant la crise), 48% des citoyens moldaves et roumains souhaitaient une union, mais 46% n'étaient pas interessés

Pour les unionistes moldaves, l'indépendance de la Moldavie ne constituait que le premier pas vers une réunion à la « mère-patrie » roumaine et, à terme, vers une intégration à l'Union européenne. Pour eux, le terme « moldave » ne devait pas désigner autre chose que l'identité régionale d'une Moldavie réunifiée comme région au sein d'une « Grande Roumanie » démocratique sur le modèle parlementaire de 1918

Le 6 mai 1990, la Moldavie et la Roumanie ouvrent leur frontière commune (qui, à ce moment, est encore une frontière soviéto-roumaine)[]. En 1991, tandis que la Moldavie, alors dirigée par l'unioniste Mircea Druc, officialise comme langue d'état le roumain et adopte le même drapeau que la Roumanie (aux armoiries près) et le même hymne, les unionistes annoncent vouloir déclarer rapidement et directement l'union avec la Roumanie, alors que les russophones  s'organisent au sein du mouvement et réclament le maintien dans l'URSS. Les ultra-nationalistes roumains présents parmi les unionistes promettent au russophones,la valise ou le cercueil; les plus extrémistes des russophones répliquent en menaçant de faire sécession dans les territoires où ils sont majoritaires. Dans ce contexte de plus en plus tendu  apparaît un mouvement modéré, indépendantiste, dirigé par Mircea Snegur qui élabore la doctrine : « un seul peuple, deux états ». Snegur gagne haut la main les élections présidentielles, la Moldavie proclame son indépendance et non son union avec la Roumanie, mais russophones et Gagaouzes font tout de même sécession, et une guerre entre eux et l'armée moldave, en 1992, fait plus de 200 morts[. L'unionisme ne cesse dès lors de perdre du terrain dans l'opinion, et en 1994, sous la présidence Snegur, le parlement moldave revient à la dénomination de „langue moldave” au lieu de „roumaine”, tandis que l'hymne est changé..

Il n’en reste pas moins qu’un jour ou l’autre, la question de la réunification risque de se poser.

Prusse Orientale

 À la fin de la seconde guerre mondiale, l'Armée Rouge progressait régulièrement et provoquait le reflux vers l'ouest de nombreuses populations allemandes, notamment les Prussiens et autres Silésiens, Poméraniens ou Sudètes. Ces réfugiés s'installèrent sur le territoire des futures RFA et RDA. Une fois la guerre terminée, leurs régions d'origine furent confiées à la Pologne ou restituées à la Tchécoslovaquie. La Prusse orientale, elle, fut coupée en deux d'ouest en est. La partie nord avec la capitale Königsberg, rebaptisée Kaliningrad, fut placée sous administration soviétique, la partie sud (principalement la Mazurie connue pour ses célèbres lacs) sous administration polonaise. Cela scellait la fin de l'existence de la Prusse en général et de la Prusse orientale en particulier, celle-ci laissant la place à l'Oblast de Kaliningrad et à la Voïvodie de Varmie-Mazurie

Survient le chaos de 1991 et la chute de l'URSS... Kaliningrad se retrouve coincée entre la Pologne et la Lituanie indépendante, dans une région baltique qui se rapproche à grands pas des structures occidentales. Dès lors, le Kremlin s'attache à garantir la souveraineté de la Russie sur l'enclave, une souveraineté réaffirmée à la moindre occasion, entre autres lorsque le Président lituanien déclare en mars 1998 que "Kaliningrad reste un problème international". Il faut toutefois noter qu'aucun pays n'a de revendication territoriale, ni ne conteste ouvertement la souveraineté russe sur l'oblast. Chacun redouble de prudence et de mesure envers une Russie susceptible. Un changement du statut de Kaliningrad pourrait en outre faire exploser tout le système des frontières en Europe centrale.
Si l'octroi d'une trop grande autonomie apparaît au Kremlin comme étant un jeu risqué, le manque d'intégration régionale conduira à l'isolement de l'enclave, renforçant sa tendance mafieuse déjà encouragée par le niveau de vie supérieur de ses voisins et provoquera fatalement des instabilités politiques et sociales croissantes.

L'évolution de la situation sur place, la relative démilitarisation ainsi que les efforts faits par Moscou en termes d'ouverture économique devraient permettre de mettre Kaliningrad au coeur des relations euro-russes pour les décennies à venir Une négociation doit donc intervenir pour redonner à la Prusse Orientale le statut d’Etat Régional à double souveraineté Union Européenne-Fédération de Russie.  

Chypre

Enfin, et sans étre exhaustif, la question de   Chypre ( qui rappelons le à certains appartient comme la majeure partie de la Turquie au continent asiatique) qui  a trop duré, doit étre résolue quitte à  entériner la partition de fait et à autoriser le rattachement de la partie Grecque à la Grèce et de la partie turque à la Turquie  soit sa disparition en attendant qu’elle soit capable de se reconstituer avec le futur statut d’Etat Régional européen en échange pour la Turquie  qui pourrait adhérer à l’Union Européenne après acceptation de la création d’un Etat Kurde  dont le territoire comprendrait la partie du territoire de la Turquie située symboliquement au-delà du mur de l’empereur Hadrien.

 

 

 

 

 

 

 

 

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