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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 09:42
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Le résultat des dernières élections françaises confirment un  ancrage  très majoritairement à droite  notamment de régions comme l’Alsace, la Bresse, la Franche Comté, la Lorraine  et la Savoie.

Peut-être nos politologues devraient-ils  observer que les citoyens de ces régions votent  majoritairement à droite parce qu’ils considèrent à tort ou à raison que les gouvernements de droite seraient moins laxistes dans certaines domaines que ceux de gauche, plus particulièrement dans celui de la rigueur budgétaire et du contrôle de l’immigration clandestine ?

Et ce parce qu’ils peuvent comparer avec trois pays voisins auxquels ils ont toujours été historiquement liés en dépit des efforts d’un pouvoir français « Jacobin » pour les empêcher de resserrer  ces liens avec eux,  nonobstant  pour les deux premiers d’entre eux leur appartenance à  l’Union Européenne censée le leur permettre.

Ces trois pays sont d’abord l’Allemagne et le Luxembourg et ensuite la Suisse.

Car ces habitants de ces régions françaises sont plus informés que leurs compatriotes de la façon dont ces trois pays sont mieux gérés que la France par les médias qu’ils consultent régulièrement et surtout par le fait essentiel que la France ayant été incapable depuis de leur fournir un emploi c’est en nombre croissant qu’ils traversent les frontières pour travailler.

Si l’on ajoute les Français travaillant en Belgique ces travailleurs frontaliers ont atteint le chiffre  record en 2012 d’environ  350 000  personnes représentant dans des départements comme la Haute Savoie et le Haut Rhin plus de 10 % des  personnes salariées.

Or  ces frontaliers dont les régions ont fait partie de la Lotharingie puis de l’Empire Romain Germanique se sentent de plus en plus au moins sinon plus germains que latins, en ce qu’ils se reconnaissent comme leurs voisins des qualités telles que le respect de l’autorité, le gout du travail bien fait, le sens de l’économie  ………qualités qui ne sont plus l’apanage des Latins à la différence de nos ancêtres les Romains pour lesquels les Germains ont eu une telle admiration qu’ils ont perpétué l’idée de l’empire pendant  1530 ans.

Et  ils se souviennent avec un regret croissant que ce n’est pas de leur plein gré qu’ils font partie de cette  République Française déclinante depuis un siècle, ayant été annexés par la France sans consultation après de nombreuse guerres ( Bresse en 1601, Lorraine en 1766) de force  ( Alsace 1648 ,Franche Comté en 1678) ou dans des conditions douteuses ( Savoie 1860)  en dépit du droit aujourdhui reconnu des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Mais l’échec prévisible d’un Etat national qui se replie sur lui-même et refuse la rigueur qu'il qualifit d'austérité  après pourtant 40 années de laxisme en cherchant l’alliance des autres Latins pour tenter d’obtenir une solidarité des Germains sans aucun abandon de souveraineté   leur permet au moins d’espérer que ces derniers réussiront à obtenir  que cet Etat réfractaire au Fédéralisme à l’intérieur soit contraint d’accepter enfin cette Europe Fédérale dont elle a toujours rejeté le projet et  ne pouvait mieux  montrer symboliquement à l’Allemagne qu’elle « persistait et signait »  en  nommant  comme ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Fabius, principal responsable de l’échec de la Constitution Européenne qui, si elle avait été adoptée, aurait  en grande partie évité la situation actuelle de l’ Union Européenne.

 

 

 

 

               

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 17:06
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Alors que la situation de l’Union Européenne et de ses Etats Membres est  Anormale dans le sens où elle est Catastrophique, certains de leurs dirigeants recherchent la sympathie du Peuple soit en faisant du Populisme qui est le ferment du Nationalisme, véritable cancer potentiel de l’Union Européenne, soit en se  targuant de vouloir être  Normaux en pensant sans doute ainsi  s’attacher la classe moyenne embourgeoisée qui représente  les 3 /4 de l’électorat.

Or quand une  situation est catastrophique, ce n’est pas de gens « normaux » dont les peuples ont besoin mais de personnes exemplaires capables de leur inspirer le respect, la confiance et d’accepter leur autorité face aux choix difficiles qui s’imposent.

Et peut-on être à la fois normal  comme le citoyen lambda et en même temps exemplaire comme doivent  l’être les chefs ? Qu’est-ce qui distingue un citoyen normal d’un citoyen ordinaire ? Pas grand-chose !

En fait nos dirigeants européens semblent avoir oublié les vertus de nos ancêtres les romains et la première d’entre elle la Dignité qui ne va pas sans l’Exemplarité.

Ce qui importe avant tout vis-à-vis des peuples qu’on veut diriger ce n’est pas d’être « Normal » mais d’être Digne en toute circonstance ce qui n’est assurément pas le propre de l’homme normal !

 

 

Les Romains avaient unanimement le souci de la « dignitas » c’est à dire de l’estime que l’on a de soi et de la réputation dont on jouit aux yeux des autres. En toutes circonstances, il s’agissait de ne pas faillir.

 

Les citoyens européens doivent donc chercher qui parmi leurs  dirigeants a le plus souci de cette « dignitas » au sens romains afin que l’Union Européenne  née à Rome il n’y a guère plus d’un demi-siècle puisse durer aussi longtemps que l’Empire Romain. Car seule la dignité est susceptible de conférer le charisme dont celui ou celle qui sera à la tête  de  l’Europe Fédérale a besoin.

 

Rappelons-nous qu’en 52 avant J.C, Cicéron quitte Rome désabusé ; il vient d’achever son « De Republica » dans lequel il appelle de ses vœux le meilleur des citoyens qui rétablira la prospérité et l’ordre. Sa conviction est faite, ses illusions sont envolées, la République est morte. En 45 avant J.C, Jules César fait de Caius Octavus son héritier et l’adopte, ayant pu juger de sa valeur lors de la campagne menée en Espagne contre le fils de Pompée. Il veille de près à l’éducation du jeune homme. En 27 avant J.C, le Sénat de Rome réunit entre ses mains les différents « imperium ».

Ce sera le premier Empereur romain !

 

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 13:52
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Si les banques sont en grande partie responsables de la crise actuelle, il n’en reste pas moins que beaucoup de Présidents, Maires de Collectivités locales…et leurs Conseils  ont eux-aussi une bonne part de responsabilité dans les difficultés financières auxquelles ils se trouvent confrontés.

En effet  le  simple bon  sens aurait dû les conduire à ne pas emprunter dans d’autres monnaies que l’euro ou avec une indexation sur une autre monnaie   dans  le seul intérêt d’emprunter à des taux légèrement inférieurs mais avec un risque certain.

Si l’on peut comprendre que  des particuliers peu avisés aient pu le faire ,il est tout à fait critiquable que des collectivités locales qui ne sont pas des emprunteurs profanes aient pu prendre le risque d’emprunter dans des monnaies autres que l’euro alors que par nature, à la différence d’entreprises voire de quelques particuliers elles ne disposent pas de ressources autres qu’en euros prenant volontairement un risque de change en cas d’augmentation de la monnaie de référence pour le remboursement des emprunts contractés.

Il n’est pas sérieux comme moyen de défense de leur part de prétendre qu’ils pensaient par exemple qu’il n’y avait aucun risque à voir le franc suisse monter par rapport à l’euro alors que la Suisse non seulement ne fait pas partie de l’Eurozone, ni même de l’Union Européenne et n’est pas liée monétairement à l’euro.Or depuis plus d’un demi-siècle le franc suisse n’a pas cessé d’augmenter sa valeur par rapport à l’ensemble des monnaies européennes.

Si effectivement les banques n’auraient pas dû leur consentir de tels préts que ces Présidents et Maires  qualifient pour les besoins de leur cause de « toxiques », ils n’auraient pas dû recourir à de tels emprunts.

L’on peut dès lors raisonnablement penser que les Tribunaux renverront Banques et Collectivités locales dos à dos.

Et alors les Présidents, Maires  …. etc  n’auront plus qu’à prendre acte de leur incompétence financière vis-à-vis de leurs électeurs et à démissionner !

Car ceux-ci devraient finir par comprendre que ceux qui prétendent les diriger doivent avoir des compétences financières.

S’ils l’avaient compris plutôt, ils auraient évité la crise actuelle dont ils vont être les seuls à faire les frais par les augmentations d’impôts que les Présidents et Maires élus en remplacement des incapables devront faire voter.

Et il est peu probable qu’ils aient la satisfaction morale de voir leurs anciens dirigeants sanctionner  

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 15:30

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 Le linguiste nord-américain d'extrême-gauche Noam Chomsky, auteur de La fabrique du consentement (ed. Agone, 2008), a élaboré une liste des dix stratégies de manipulation des masses à travers les média. 
>  Elle détaille l'éventail, de la stratégie de la distraction à la stratégie de la dégradation, des manières de maintenir les citoyens dans l'ignorance et la médiocrité. 
>  En lisant ce texte on reconnaîtra les techniques de gestion, par ceux qui nous gouvernent, de l'immigration, de la crise des retraites, etc.
>   
>  1/ La stratégie de la distraction Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » 
> 
>

>  2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d'abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics. 
> 
>

>  3/ La stratégie de la dégradation Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s'ils avaient été appliqués brutalement. 
> 
>

>  4/ La stratégie du différé :  Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. 
> 
>

>  5/ S'adresser au public comme à des enfants en bas-âge La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. 
>  Pourquoi ? 
>  « Si on s adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles ». 
> 
>

>  6/ Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements… 
> 
>

>  7/ Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » 
> 
>

>  8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité Encourager le public à trouver « cool » le fait d'être bête, vulgaire, et inculte… 
> 
>

>  9/ Remplacer la révolte par la culpabilité Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution ! 
> 
>

>  10/ Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. 

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 08:02
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Alors que les deux candidats à l’élection présidentielle française ont, pour des raisons démagogiques de politique intérieure, décidé  un retrait anticipé des forces françaises d’Afghanistan par rapport à leur engagement à l’égard de l’Otan, assorti d’une « surenchère » de celui finalement élu pour un retrait  avant fin 2012, force est de constater que les médias français se sont malheureusement guère souciés, avec la superficialité inquiétante dont ils font de plus en plus preuve, de la faisabilité ne serait-ce que sur le plan logistique d’une telle opération. Le  Président sortant s’est d’ailleurs bien gardé d’expliquer les raisons d’une intervention, si ce n’était de permettre à la France de réintégrer sa place dans l’Otan et aucun des deux  n’a cherché à expliquer pour quelles autres raisons que purement électorales ils décidaient un tel retrait anticipé. Sans compter que les médias se sont encore moins souciés de savoir ce que pourraient en penser les premiers concernés  les militaires qui savent désormais eux qu’ils rentreront sans pouvoir dire « Mission accomplie ».

Personne n’a cru bon de faire observer  aux deux candidats  que l’Afghanistan étant un Etat enclavé entre l’Iran à l’Ouest, le Pakistan au Sud, et à l’Est  et  le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan au Nord, une telle  évacuation comme  l’installation des troupes et de leur matériel et armement n’a pu et ne peut se faire, hormis les seuls personnels ,que par voie terrestre sauf  à engager des moyens aéroportés dont la France ne dispose pas.

En effet, s’il est toujours possible comme pour les envoyer d’évacuer  les  3500 hommes  par avion, il n’en est pas de même des quelques  2500 matériels lourds qui leur servent à combattre sauf à recourir à des gros porteurs américains qui n’ont aucune raison d’être  affectés à des troupes d’un pays qui ne respecte pas le calendrier d’évacuation accepté avec les alliés de la France et pose des problèmes de  capacités des installations aéroportuaires du pays ou,en supposant réglé ce dernier probléme, à payer au prix fort, pour autant que la Russie  l’accepte, des Antonov  russes  (  sans doute la question sera posée par le président français au président russe quand il viendra prochainement à Paris).

Ce qui  rendrait la France redevable d’une Russie âprement critiquée à tort sur la question de la Syrie ou peu soutenue par l’Union Européenne et la France notamment sur la question récemment abordée du bouclier anti-missile.

Sauf donc à négocier avec la Russie, seule la voie terrestre  nettement plus longue  est possible  pour les 4 à 5 mois à venir est donc parfaitement irréaliste  un objectif de retour de l’ensemble des matériels lourds à fin 2012  car exclue dès l’automne.Sauf à abandonner la garde des matériels à l'armée afghane, au mieux guère plus de la  moitié des personnels seuls devrait pouvoir être rapatriés par rapport à l’engagement solennel pourtant pris par le nouveau Président de la République française et ce à un cout parfaitement inconnu aujourdhui.

En effet compte tenu des relations dégradées actuelles des Etats Unis et qui n’ont aucune raison d’être bien meilleures entre la France et  le Pakistan, le cout du transit actuel par ce pays risque  de s’avérer aussi prohibitif.

Pourtant la France qui n’a même pas reconstitué  toutes les munitions et les pièces de matériels qu’elle a consommées  en Libye, n’a guère  les  moyens financiers de s’offrir le luxe d’une évacuation très couteuse en Afghanistan pour prix de respect de promesses électorales peu réfléchies.

Ceci permet de rappeler en passant une nouvelle fois que les appareils A 400 M  indispensables pour permettre aux alliés européens  de l’Otan de disposer d’une capacité autonome de transport lourd  n’ont toujours pas commencé de leur être livrés sans que cela ne semble beaucoup émouvoir les Etats-majors dans la situation dangereuse ou se trouve pourtant le monde.

Faute bien évidemment de pouvoir transiter par l’Iran, reste la seule voie terrestre moins couteuse  mais pas forcément moins dangereuse dans la situation actuelle par le nord c'est-à-dire par les anciennes républiques soviétiques puis par la Russie.Russie avec laquelle la France devrait donc trouver une solution qui ne sera pas sans prix même si inférieur à l’affrètement d'Antonov.

Et étonnamment, comme pour l’opération quasi unanime en Libye, les Français pourtant « sans le sou » ne se posent aucune question du cout final de l’addition de telles opérations.

Certes ce cout en argent  ne sera jamais trop élevé si la situation en Afghanistan  continue de se dégrader rapidement mais il le sera alors à coup sûr en terme «d’ image »  de l’armée française. 

En effet l’on peut raisonnablement craindre que les Talibans qui ont besoin de montrer qu’ils sont capables au nom de l’Islam de vaincre l’Occident et son bras armé les « croisés » de l’Otan, ne laisseront certainement pas ses troupes évacuer tranquillement l’Afghanistan quelques soient les négociations engagées par les Etats Unis et l’on peut craindre légitimement que l’opération d’Afghanistan se termine comme celle du Viet Nam par une prise de  Kaboul comme celle de Saigon ou au début de l’hiver par « une retraite de Russie ». Et là encore la France risque  bien d'avoir besoin de l'expérience voire de l'aide russe.

Surtout si d’ici à la fin de l’année, les relations avec l’Iran tournaient  à un conflit armé qui ouvrirait un front sur l’Est de l’Afghanistan  en espérant alors qu’au sud   le Pakistan  ne se rangerait pas ouvertement dans le camp des talibans passés à l’offensive.

Le piège afghan risquerait  bien alors de se refermer sur des occidentaux qui ont fait et font tout pour déstabiliser l’ensemble du Proche et Moyen Orient avant  que la France ait pu récupérer une bonne partie de ses hommes et de leur matériel.

Sans noircir le tableau,une chose est certaine c’est que  par ses positions en matière de politique internationale par son opposition avec l’Allemagne d’abord puis avec ses alliés de l’Otan ensuite par ce retrait précipité d’Afghanistan le Président français pense assoir sa stature de chef d’Etat  à l’égard des français sans véritable souci de la crédibilité de la France sur le plan international affaiblissant ainsi non seulement la position de son pays mais celle de l’Union Européenne dans le monde en montrant son incapacité à devenir, avec les restrictions budgétaires qui ne manqueront pas de toucher les armées  un des piliers d’une défense  autonome de l’Union Européenne .

 

 

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 08:39
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Le retour d’un nationalisme  rétrograde au sein de l’Union Européenne  se manifeste tous les jours sous une nouvelle forme.

Preuve en est la récente montée de tension entre les deux royaumes d’Espagne et du Royaume  Uni  au sujet d’un  différend qui remonte  au Traité  d’Utrecht de 1713,  soit  près  de 400 ans,  traité ayant  établi le statut de Gibraltar.

Ainsi la reine d’Espagne a décidé de ne pas participer au Jubilé de la reine d’Angleterre en raison du litige qui oppose leurs deux pays à propos d’un vulgaire caillou qui n’a plus guère d’intérêt stratégique et peu de potentiel économique, attitude tout à fait grotesque à un moment ou  l’Espagne se  trouve dans une situation économique et financière dramatique susceptible d’entrainer avec elle le reste de l’Union Européenne.

Cette attitude de fierté mal placée constitue très certainement un mauvais exemple pour les Espagnols qui ne  demandent qu’à croire désormais que leur avenir se trouve dans une diminution du rôle de l’Europe, cause de tous leurs maux,  oubliant très vite comme les Grecs que le développement économique de leur pays  a résulté de leur adhésion à l’Union Européenne et à l’adoption de l’euro.

A tel enseigne que le gouvernement espagnol au nom d’une telle fierté mal placée continue de nier la réalité de l’ampleur de la crise générée par les erreurs économiques des gouvernements de gauche comme de droite qui l’ont précédé en sous-estimant gravement les besoins de recapitalisation des banques espagnols du fait du non remboursement des crédits hypothécaires consentis inconsidérément.

En effet, alors que l’Espagne n’arrive pas à respecter le plan d’austérité budgétaire qu’elle a accepté, on ne peut la croire sérieuse lorsqu’elle prétend ne pas avoir besoin de l’aide de l’Europe pour contribuer à la recapitalisation massive dont ses banques ont besoin de manière urgente.

Comme les Grecs, les Espagnols, et demain peut-être les Italiens, les Français… doivent choisir entre leur orgueil national et leur image de sérieux sur le plan international !

A moins qu’ils ne préfèrent la mort  dans la dignité  à  ce qu’ils perçoivent, car l’orgueil aveugle, comme charité ce qui n’est en fait que de la solidarité bien comprise.

Un certain type de fierté nationale  n’a pas sa  place aujourd’hui quand on fait partie d’une Union d’Etats liés par des solidarités croissantes !

 

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 18:39
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La  mise en place d’un système de défense de l’Union Européenne  contre des attaques par des missiles intercontinentaux devient urgente à un moment ou un certain nombre de pays  vont devenir capable de produire des missiles à longue portée  c'est-à-dire  de l’ordre de 3000 kms pouvant atteindre depuis leur territoire tout ou partie de celui de l’Europe.

Or a mise en place  d’un tel bouclier anti-missile de l’Otan pose  d’énormes difficultés.

Au niveau de son efficacité, il est évident que les moyens de détection d’un tel système  anti-missiles doivent être  implantés  le plus près possible des pays susceptibles  de tirer de tels missiles tout en garantissant leur sécurité.

De ce point de vue trois  pays apparaissent comme étant les plus appropriés pour une telle implantation , la  Turquie membre de l’Otan d’une part et l’Ukraine et   la Russie d’autre part  contre lesquelles était dirigée l’Otan il n’y a pas encore longtemps et qui aurait donc dû disparaitre quand le pacte de Varsovie qui lui faisait face a disparu.

Face à ce qu’elle est légitimement en droit de considérer comme un système  pouvant être dirigé contre elle en raison d’une implantation d’une partie du système anti-missiles de l’Otan dans d’anciens états  alliés du pacte de Varsovie, à une époque où les Etats Unis veulent imposer leur loi et leur système  à l’ensemble du monde, la Russie a proposé aux Etats Unis d’implanter une partie du dispositif  de l’Otan sur le territoire russe.

Mieux encore la Russie a proposé  de créer deux centres OTAN-Russie de défense antimissileoù des officiers des pays de l'OTAN et de la Russie collaboreraient étroitement 24 heures sur 24. Le premier, le Centre OTAN-Russie de fusion des données sur la défense antimissile, qui collecterait les données en provenance des capteurs de l'OTAN et de la Russie pour livrer une image de la situation opérationnelle commune indiquant les éventuels tirs de missiles de pays tiers. Le deuxième, le Centre OTAN-Russie des plans et opérations de défense antimissile recevrait du premier cette image de la situation opérationnelle, établirait des plans d'interception répondant à divers scénarios de tirs de missiles dirigés contre les pays membres de l’Otan ou la Russie et s'occuperait également d'élaborer des concepts d'opération, des règles d'engagement et des réponses préplanifiées en vue d'opérations de défense antimissile coordonnées qui pourraient être menées si une attaque devait se produire.

L'OTAN et la Russie procéderaient à l'interception des missiles à l'aide de leurs propres systèmes de commandement et de contrôle. Mais il y aurait une coopération importante à chaque étape du processus, et l'efficacité des capacités combinées de défense antimissile de l’Otan et de la Russie s'en trouverait grandement accrue.

L’ Union Européenne qui est en première ligne en cas d’attaque de missiles et  dont une majorité des  membres sont membres de l’Otan semble  rester étrangement assez  passive face à ces propositions et abandonner  aux  Etats Unis la conduite  de négociations difficiles avec  la Russie qui est pourtant une alliée objective du monde occidental et le sera de plus en plus à l’évidence, sauf à tout faire pour le rejeter hors de ce monde comme le font certains par exemple à l’égard de la Turquie. Alors pourtant qu’en cas d’échec la Russie menace de déployer des missiles dans l’enclave russe de Kaliningrad

Or il y a urgence à ce qu’un tel système anti-missile protégeant l’Europe soit mis en place d’ici sept à huit ans maximum, et les pays membres à la fois de l’Union Européenne et de l’Otan se doivent donc à l’égard de leurs concitoyens d’adopter sans délai une position commune de nature à amener les Etats Unis à accueillir plus favorablement qu’ils ne l’ont fait ou prétendent le faire les propositions russes de mise en place d’un système commun.

 

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 12:02

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Il est pour le moins étonnant  pour un étranger de constater que pendant toute la campagne des élections présidentielles, une question cruciale n’a jamais été abordée par les différents candidats à savoir celle de savoir pourquoi, au-delà  de la controverse sur les agences de notations, des Etats disposant de la même monnaie l’euro et de la même notation par exemple AAA, n’empruntaient pas au même taux.

Et pourtant la réponse à cette question est d’une extrême simplicité parfaitement compréhensible pour n’importe quel citoyen électeur n’ayant aucune notion d’économie : c’est que non seulement le citoyen de cet Etat a moins confiance dans son  propre Etat que dans l’autre mais surtout  que le citoyen de l’Etat étranger qui accepte de prêter à cet Etat a moins confiance en lui qu’en son propre Etat et exige une prime de risque qui explique cet écart de taux ou « spread ». En un mot il croit moins (credo) dans le sérieux de cet Etat que dans le sien c'est-à-dire qu’il  croit qu’il a plus de risque de prêter à cet Etat qu’au sien.

C’est malheureusement une évidence qu’il convenait de rappeler !

Dès lors on est en droit de se demander ce que cet Etat doit faire pour obtenir de la part  du citoyen  étranger une crédibilité  aussi grande que celle qu’il a dans son propre Etat.

Or si les dirigeants de l’Etat perçu comme moins sérieux parvenaient à convaincre que ses citoyens ont la ferme volonté de se montrer désormais aussi sérieux que leurs concitoyens européens qui s’estiment plus sérieux qu’eux,  une partie du problème de l’endettement excessif de leur Etat se trouverait résolu.

En effet si la France pouvait emprunter aujourd’hui aux taux de l’Allemagne c'est-à-dire à environ  1% de moins, elle économiserait  entre 10 voire à terme 20 milliards d’euros chaque année sur une dette de plus de 2000 milliards  soit une bonne partie de ce que ne lui rapporte l’impôt sur le revenu. Et si la France avait le franc suisse pour monnaie et pouvait emprunter aux taux qu’emprunte la Confédération helvétique….près de 20 à 40  milliards.

Et il est évident que ce raisonnement est encore plus pertinent  appliqué à l’Italie, à l’Espagne qui doivent emprunter à des taux supérieurs à 3 % à ceux auxquels emprunte l’Allemagne !

Malheureusement on en est loin lorsque des hommes politiques de gauche de cet Etat jugé moins sérieux proposent tout simplement que la Banque Centrale Européenne se mette à lui prêter directement  à 1%  c'est-à-dire  à un taux d’environ 1%  inférieur à celui auquel emprunte l’Etat allemand en faisant tout simplement marcher la « planche à billet » sur le modèle de la Réserve Fédérale américaine ou de la Banque d’Angleterre.

Politique  qui permettrait à la France de « s’affranchir »  de  la  contrainte  de  sérieux  qu’exigent les citoyens étrangers pour continuer de lui prêter.

Faisant semblant d’oublier au passage que ces citoyens  étrangers ont des représentants  qui sont majoritaires au conseil d’administration de la Banque
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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 13:04
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Alors que la Grèce a  créé les jeux olympiques,

alors qu’elle s’est endettée au-delà du raisonnable pour pouvoir les organiser à Athènes,

alors qu’aujourdhui  la plupart des installations couteuses  d’Athènes se trouvent à l’abandon,

alors que l’organisation des jeux olympiques coute de plus en plus cher pour les pays qui les accueillent sans qu’il soit démontré que globalement l’opération est rentable pour eux.

alors que l’Union Européenne doit soutenir à bout de bras la Grèce,

ne serait-il pas intelligent qu’un pays comme la France qui a vu naitre Pierre de Coubertin celui qui a relancé l’idée des jeux olympiques  propose à l’ensemble des Etats membres de l’Union Européenne  de demander  que les jeux olympiques d’été se tiennent désormais de manière définitive à  Athènes ?

Ce serait un geste de solidarité important  de la part des Etats de l’Union Européenne  qui serait  financièrement peu couteux  pour celle-ci et d’un intérêt financier non négligeable non seulement pour la Grèce mais indirectement pour l’Union Européenne !

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 17:51
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Alors que depuis le  funeste  jour du 15 aout 1971 ou les Etats Unis ont unilatéralement décidé de la fin de la convertibilité du dollar en or, et réussi à imposer progressivement  aux  autres  Banques Centrales de  se débarrasser de leur or pour ne plus gager leur propre monnaie que sur leur dollar pourtant désormais dépourvu de tout étalon, donc sans valeur réellement  mesurable ;

alors que le niveau de la dette des Etats Unis ne cesse d’augmenter  et  qu’elle est  « financée » à l’aide de la « planche à billet »  par des emprunts directs du Trésor des Etats Unis auprès de la Reserve Fédérale  qui ne pourront jamais être remboursés ;

alors que le Royaume Uni pratique de la même façon en faisant lui aussi marcher la « planche à billets »  et  que son  taux d’inflation  a déjà dépassé les 3.5% par an sans pour autant que la croissance censée permettre de rembourser les dettes ne soit au rendez-vous puis qu’il vient d’entrer en récession ;

alors que même un Etat comme la Confédération Helvétique  a cru pouvoir laisser  la Banque Nationale Suisse  réduire elle-aussi considérablement  son taux de couverture de sa monnaie en or ;

alors que Etats Unis et Royaume Uni  aimeraient bien  voir  la Banque Centrale Européenne  faire elle-aussi marcher davantage  sa « planche à billets » avec le soutien étrange de certaines forces politiques  de gauche qui verraient bien comme solution facile de financement de la dette des Etats  l’émission  d’ emprunts directs auprès  de cette Banque Centrale Européenne ;

Alors que cette politique de fuite en avant inspirée par Keynes aboutit à inonder le marché de papiers monnaie  rémunérés à des taux de plus en plus bas inférieurs au taux d’inflation, durablement installé même dans l’Union Européenne au-dessus de 2% ruinant, ruinant  progressivement non seulement  l’épargne individuelle des particuliers  mais également l’épargne collective  de leurs avoirs de prévoyance ;

Il ne semble pas pour autant que  non seulement les citoyens américains  mais même certains Etats des Etats Unis conservent un confiance inébranlable dans leur système monétaire et la valeur réelle de leur monnaie puisqu’après l’Utah qui a réintroduit l’année dernière des pièces d’or et d’argent comme monnaie légale, la Caroline du Sud, le Tennessee, la Géorgie, le Colorado, l’Iowa et le Minnesota  étudient la possibilité de légaliser la monnaie or sur leur territoire.

Dès lors, face à une telle défiance, le jour n’est peut-être pas loin ou comme le 5 avril 1933 l’avait fait le Président Roosevelt, l’actuel  Président des Etats Unis ou son successeur décidera à nouveau que la détention d’or par des citoyens est un délit pénal.

Et  on peut craindre cette fois que ses fidèles vassaux  ne lui emboitent le pas !

En commençant  comme aux Etats Unis, à rendre, hors l’achat de pièces frappées par les Banques Centrales, la détention et les transactions sur l’or de plus en plus difficiles.

 

 

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