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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 15:19
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Plus les guerres civiles d’Irak, de Syrie et de Turquie durent, plus les Occidentaux, au premier rang desquels l’Union Européenne, doivent faire le constat que les frontières imposées  après la Première Guerre Mondiale par les Américains, les Anglais et les Français sur les dépouilles de l’Empire Ottoman s’avèrent définitivement irréalistes.

A maints égards, les problèmes liés au mélange des races et des religions au Proche et Moyen Orient ressemblent de plus en plus à ceux rencontrés dans les Balkans et qui ont conduit à l’éclatement de la Yougoslavie et le retour à l’indépendance d’Etats séculaires fondés soit sur la race soit sur la religion.

Aucun des Etats nés il y a près d’un siècle de la chute de l’empire ottoman n’apparait  viable.

La Turquie connait de manière durable le problème des Kurdes qui aspirent à retrouver l’Etat éphémère indépendant qu’ils avaient obtenu en 1920 au Traité de Sèvre avant qu’on leur retire trois ans plus tard  au traité de Lausanne  et qui peuvent légitimement espérer le retrouver  depuis qu’au Nord de l’Irak,  les Kurdes  d’Irak ont réussi à  se créer un Etat autonome.

Profitant de la guerre civile, les Kurdes de Syrie,  bénéficient de la part de l’Etat Syrien d’une certaine complaisance pouvant légitimement laisser penser qu’il a admis la sécession future  du territoire ou ils sont majoritaire et mènent la guerre aux rebelles arabes pourtant sunnites comme eux.

Au Centre et au Sud de l’Irak, la guerre de religion fait rage entre arabe sunnites et arabes chiites et  il parait désormais utopique d’espérer une réconciliation.

De même en Syrie, le fossé entre les arabes alaouites d’obédience chiites et les sunnites  n’a plus guère de chance de se combler après deux ans de guerre à outrance.

Tout porte à penser qu’à l’issue d’un Grand Congrès à tenir sur le Proche et le Moyen Orient, la carte des Etats  sera  profondément modifiée.

La partition des Etats créés il y a un siècle est inévitable et la création plus que probable des nouveaux Etats suivants :

Un Etat Kurde, un Etat arabe sunnite d’Irak et de Syrie, un Etat arabe alaouite- chrétien qui devrait se fédérer avec  le Liban.

Sans oublier qu’un tel Congrès devra aboutir également à la création d’un Etat  palestinien fédéré avec le Royaume de Jordanie.

 

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:45
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Comme sous l’empire romain après la conversion de l’empereur Constantin et jusqu’au concordat de Worms en 1122 en Europe Occidentale et à la chute de Constantinople en 1453 pour  l’empire romain d’Orient de Constantinople, l’empereur disposait  à la fois du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel. De même le calife, successeur du prophète Mahomet, disposait jusqu’à l’abolition du califat en 1924 par le premier président turc Atatürk du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel.

Alors que dans l’empire romain d’Occident et d’Orient, l’empereur était placé au-dessus des  cinq patriarches, dont celui de Rome le pape, les papes ont sapé le pouvoir  temporel  des empereurs romains d’Occident en se servant de leur pouvoir spirituel  pour obtenir  la suprématie sur l’empereur et les rois. La réaction de ceux-ci  a consisté  à limiter leur dépendance à l’égard  de la papauté en  séparant toujours davantage le pouvoir temporel  du spirituel ce qui  ne pouvait aboutir  qu’au  principe de laïcité tel que développé par la France.

Mais un tel principe qui  sépare en Occident les règles de vie  imposées par la religion des règles civiles  par la création d’un droit civil différent du droit canonique n’est pas près d’être admis par la très grande majorité des musulmans qui  n’acceptent plus que leur vie quotidienne soit réglée par des lois civiles inspirées par l’Occident et non par celles contenues dans le Coran ou la Charia.

La revendication  désormais du rétablissement non seulement de la charia dans de nombreux pays musulmans ou majoritairement musulmans  mais aussi du califat est révélatrice d’une montée en puissance du rejet par de plus en plus de de musulmans de la conception occidentale de l’Etat.

Les Islamistes ont déclaré  la guerre à l’Occident depuis que celui-ci est entré en décadence et ne leur inspire plus le respect. Or si c’est le droit à certains de  ceux qui n’appartiennent pas au Monde Occidental  d’en  refuser des valeurs que celui-ci ne défend même plus, ils n’ont pas pour autant le droit de vouloir imposer par la violence dans les pays de ce monde occidental leur propre système de valeur en  utilisant une sorte de cinquième colonne constituée par leurs coreligionnaires natifs ou non de ces pays.

Si  c’est leur droit aussi de contester les armes à la main que des armées occidentales cherchent à imposer  contre le gré de la majorité un système de valeur occidental dans les pays n’appartenant pas à la civilisation occidentale, ils doivent être  militairement combattus  dans les pays qui  ont adopté celle-ci au même titre qu’ils ont fait le choix d’y  combattre les armes à la main.

La  guerre est déclarée  entre la civilisation occidentale et la civilisation islamique  dont le système de valeurs est incompatible en dépit de leur origine commune la Bible.

 

Non seulement les musulmans  intégristes ont  pris les armes contre les Occidentaux en terres d’Islam mais désormais les prennent en terres chrétiennes bien déterminés  à les conquérir dans la mesure ou les religions chrétiennes étant désormais abandonnées par la très grande majorité des Occidentaux, ils devraient leur être assez facile, d’imposer  chaque jour aux Laïques, si besoin par la persuasion, à défaut par l’intimidation ou la terreur  leurs revendications.

Dans ces conditions les Occidentaux se doivent de réagir vigoureusement en  posant des principes clairs et en annonçant qu’ils les défendront militairement s’il le faut :

Tant à l’intérieur du Monde Occidental auquel appartient bien évidemment l’ensemble du continent européen et donc la Russie en répondant militairement par l’intensification du renseignement et le rétablissement, à côté de l’armée de métier, de la conscription pour garantir l’insertion des citoyens musulmans et la  défense opérationnelle du territoire par la multiplication des gardes et patrouilles.

Mais également  dans les terres devenues majoritairement musulmanes ou il existe des minorités chrétiennes à défendre contre les attaques des islamistes telles que l’Egypte, l’Irak, le Liban voire la Syrie si le gouvernement actuelle ne s’avérait plus capable d’assurer leur protection. Et en signifiant sous menaces appropriées à nos prétendus alliés musulmans de la péninsule arabique qu’ils doivent mettre fin à leur soutien à leurs coreligionnaires intégristes. 

Mais enfin aussi en rétablissant  une importante présence militaire en Afghanistan  renforcée par l’armée Russe et ce jusqu’à ce qu’un équilibre se rétablisse quand les  islamistes auront fini de croire qu’ils peuvent gagner la guerre contre un Occident qualifié de dégénéré et mou et que les musulmans modérés accepteront enfin d’accorder et de garantir dans les pays où ils sont majoritaires aux judéo-chrétiens les mêmes droits que ceux que ces derniers leurs accordent et garantissent dans leurs pays où ils sont minoritaires.

C’était une erreur d’intervenir en Irak, c’était également une erreur d’avoir aidé les talibans pour chasser d’Afghanistan l’Union Soviétique puis de vouloir les remplacer avec des moyens militaires notoirement insuffisants et se retirer de ces pays en les laissant dans une situation pire qu’avant.

Mais ce serait une erreur encore plus grande désormais d’abandonner le terrain dans des conditions telles que les Islamistes puissent se convaincre qu’ils ont réussi à vaincre l’Occident et  que dans la foulée ils vont pouvoir poursuivre leur avantage dans le monde occidental lui-même.

L’intervention de la France au Mali doit être interprétée  par eux comme le début pour  le monde occidental à ne plus tolérer les attaques portées contre lui.

Le jour seulement ou le rapport de force sera rétabli, on pourra retrouver entre le monde occidental et le monde musulman la qualité des rapports que l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen avait, pourtant à l’époque des croisades, réussi à entretenir avec  le monde arabo musulman.

Et il  coulera alors de source que les lieux saints de Jérusalem appartiennent à toutes les religions du Livre et doivent être placés sous un statut international comparable  à celui de l’Etat du Vatican par rapport à deux  Etats palestinien et Hébreu qui se seront reconnus dans les frontières de 1967.

 

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 11:40
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Reproduction d'un article d'Alexandre Lasta sur Ria Novosti :

 

« Сe 22 mai 2013, l’armée Syrienne semble en passe de remporter une bataille locale importante, en reprenant le contrôle d’un des principaux bastions de l’opposition, la ville de Qousseir. Cette victoire militaire, qui devrait être confirmée dans les jours qui viennent, arriverait alors que l’Etat Syrien a repris le contrôle de plusieurs dizaines de localités ces dernières semaines.

Cette chute de Qousseir, qui résiste au régime depuis plus d’un an, serait stratégique pour l’Etat Syrien et lui permettrait de couper la principale route d'approvisionnement des rebelles dans le centre de la Syrie. L’armée Syrienne devrait ensuite vraisemblablement concentrer ses forces sur Homs, ville que près de 80.000 chrétiens ont fui depuis le début de la guerre et ainsi plausiblement reprendre le contrôle du centre du pays.

On peut imaginer qu'ensuite, le régime décide d’en finir avec Alep et lance un assaut décisif pour reprendre cette ville partiellement aux mains des rebelles, réduisant ainsi à néant toute possibilité pour ces derniers d’en faire un bastion du nord, pourquoi pas même la pré-capitale d’une région indépendante du nord. Le régime Syrien avait du reste lui-même qualifié la bataille d’Alep, qui a commencé en juillet 2012, de mère des batailles .

Ce faisant, le régime resterait sur la tactique qui est la sienne depuis le début du conflit, c'est à dire garder le contrôle des villes et refouler les rebelles dans les campagnes, les empêchant ainsi d’exercer tout contrôle politique.

Il semble donc bien que le gouvernement syrien reprend lentement l'avantage, une situation que la presse occidentale n’arrive même plus à maquiller , après avoir proclamé et martelé pendant deux ans et demi, depuis le début de la guerre civile, que la défaite d’Assad était évidente, certaine et toujours très proche. Cette situation remet de nouveau sur la table le projet de négociations internationales sur la question Syrienne.

Toutefois, c'est une équation totalement nouvelle qui apparait pour ces éventuelles négociations internationales. L'image médiatique de l'opposition en Syrie s'est beaucoup dégradée, sans doute au grand dam de ses sponsors. On parle moins d'opposition démocratique, on décrit maintenant des groupes Djihadistes sans coordination, et les multiples vidéos de tortures et massacres commis par certains de ces groupes armés ont semble t-il considérablement porté atteinte à la détermination de nombre de pays occidentaux d’armer ces mêmes groupes.

Peu à peu, une scission semble s’être en effet créée au sein des partisans du départ d’Assad, qui forment une étrange coalition entre des états occidentaux (Amérique, Israël et nations européennes) et des pays islamo-sunnites, Qatar en tête. Pour les premiers, l’absence d’une opposition politique modérée (laïque titrait même le New York Times ) avec la rébellion qui n'arrive pas à contrôler le terrain, et ce malgré deux ans et demie de guerre, pose un réel problème de tactique diplomatique. Pour les seconds visiblement, la montée en puissance du Front Al-Nosra ne semble pas être un problème et l’organisation, qui a affirmé son rattachement  à Al-Qaïda, vient d’ailleurs de faire des émules puisque l’opposition Syrienne comprend désormais également une brigade Ossama Ben Laden.

Sur le terrain il est sans doute encore très prématuré de parler d’une potentielle victoire d’Assad, militaire ou politique, ou de dire que la Syrie ne se dirige pas vers une partition de fait. Mais sans intervention militaire étrangère, on imagine mal comment l’armée Syrienne, qui a désormais elle aussi le soutien de milliers de combattants étrangers (notamment du Hezbollah) ainsi que directement de l’Iran pourrait perdre cette guerre.

Il y a même une hypothèse selon laquelle la guerre pourrait continuer, même en cas de départ ou d'élimination physique d’Assad,ce reportage d’un journaliste anglais tente de l’expliquer. Cette situation militaire redonne du poids à la position diplomatique russe qui depuis le début de la crise prône une solution politique. La plupart des états qui travaillent sur le dossier Syrien sont sans doute convaincus qu’une défaire militaire totale d’Assad semble de moins en moins probable, malgré les certitudes récentes du MAE Français Laurent Fabius qui n’en finit plus de ridiculiser  la diplomatie française durant ce conflit.

Il reste l'idée d'une intervention militaire sur le scénario Libyen, mais visiblement ce n’est plus à l’ordre du jour  et cette fois la diplomatie Russe ne la laisserait pas se mettre en place. La solution diplomatique et politique semble prendre forme puisque des sources diplomatique affirment que Damas a  désigné des représentants chargés de négocier avec l'opposition en vue d’une conférence sous égide Russo-américaine devant faire suite à celle qui s'est tenue le 30 juin 2012 à Genève.

Finalement, le conflit syrien qui était présenté comme une lutte de démocrates contre une dictature a complètement changé de visage. Ce délire absolu du mainstream médiatique français, qui a lui par contre totalement perdu cette guerre, ne tient plus aujourd’hui et on voit désormais bien qu'il s'agit d'une guerre stratégique contre l’Etat Syrien, soutenue de l’extérieur, pour que l’axe Chiite (Liban-Syrie-Iran-Sud de l'Irak) perde son influence régionale.

La guerre en Syrie pourrait donc faire apparaitre des réalités inattendues: Marquer le point d’arrêt définitif du printemps islamiste que la région connaît? Faire échouer la politique anti-chiite développée par les Occidentaux en collaboration avec leurs alliés sunnites? Confirmer le statut de la Russie comme protectrice des chrétiens d’Orient et des minorités en Syrie, en lieu et place de l’Europe? »

 

Et continuant de prendre ses rêves pour des réalités, le Président français et son MAE croient toujours pouvoir interdire la présence de l'Iran a la table de la nouvelle conférence de Genève projetée. Et bien il est fort probable que la France doive avaler rapidement une nouvelle couleuvre et que demain leurs "amis" Anglais  surnommeront  les Français non plus les "mangeurs de grenouilles" mais les "mangeurs de couleuvre" !

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 16:07
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Alors que selon un sondage 78 % des Français souhaiteraient que leurs hommes politiques forment un gouvernement d’Union Nationale pour combattre la crise ; alors que la classe moyenne représente environ 80 % de la population et donc que l’on peut considérer que la très grande majorité d’entre elle est  donc favorable à un gouvernement d’Union Nationale ; alors que  cette classe moyenne a voté de façon à peu près égale entre MM  Hollande et Sarkozy,  force est de constater  qu’en France il est pratiquement impossible de former un tel gouvernement.

Pourtant la « formule magique » suisse qui a permis, hors période de crise depuis des décennies de former un tel gouvernement  ou la grande coalition de    2005 à 2009 entre les Socialistes allemands du SPD et les Chrétiens démocrates allemands  de la CDU-CSU     ont pourtant  montré  l’efficacité d’une telle formule.

Au lieu de cela la France montre le spectacle pitoyable  d’une UMP  profondément divisée après le départ du Président Sarkozy et  d’un PS  tout aussi divisé, incapable de se comporter en parti de gouvernement malgré l’élection du Président Hollande et de la large majorité dont il devrait normalement disposer.

Au cours de ces deux derniers mois, la classe politique italienne s’est montrée tout autant   irresponsable.

A une époque donc ou dans les Etats membres de l’Union Européenne qui se sont très endettés depuis  40 ans la très grande majorité des citoyens européens ne croit plus dans les partis modérés de gauche comme de droite qui  sont responsables de cet état de faillite et qui comme les partis d’extrême droite ou d’extrême gauche ont l’extrême malhonnêteté désormais de vouloir pas seulement rendre responsable l’Europe et l’Euro, mais la chancelière allemande de tous les maux qui les affligeaient, les citoyens avisés n’ont plus à espérer au contraire que Mme Merkel soit réélue en septembre et maintienne fermement le cap de l’Union Européenne contre vents et marées venus de l’Est ou du Sud.

Sinon  en présence de ces classe politiques qui ont fait la preuve de leur incompétence dans certains pays de l’Union Européenne, l’avenir non seulement de l’Union Européenne mais de ses Etats membres ne fera que s’assombrir et nul ne sait où cela nous mènera dans quelques années.

Les citoyens européens de quelques pays qu’ils appartiennent ne peuvent objectivement det tristement que constater qu’actuellement en Europe, il n’existe que deux personnes politiques qui comptent véritablement  la Chancelière Fédérale d’Allemagne et le Président Poutine et que les autres ne font que de la mauvaise figuration.

 

 

 

 

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 12:48
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Qu’elle provienne  de « loups solitaires » ou de terroristes appartenant à des réseaux, la menace terroriste contre les biens et les personnes est une menace  qui doit d’abord être prévenue  par des Services de Renseignement fiables mais doit, en l’absence de tels renseignements ou de la difficulté à les collecter, faire l’objet d’une politique de dissuasion requérant la multiplication 24 h sur 24,  non seulement à proximité des points sensibles, mais en tous lieux très fréquentés de patrouilles inopinées.

Une telle multiplication des patrouilles dissuasives supposent un accroissement considérable des effectifs mobilisables qui ne peut provenir que d’un retour à la conscription permettant après une courte formation militaire de base de 2 mois encadrée par la gendarmerie d’affecter à une Garde Européenne les effectifs lui permettant de multiplier les patrouilles sous forme d’une astreinte de 48 heures par mois pendant  5 ans à tous les citoyens européens ainsi formés.

La politique d’interdiction de l’achat d’arme de guerre  réponse très politiquement correcte sur le plan médiatique s’avère totalement inefficace pour parer à ce genre de menace quand on sait que même dans un pays comme la France qui interdit l’achat d’armes de guerre, environ 50 000 armes de ce type  seraient détenues par des particuliers et  que désormais  toutes les semaines des tirs d’armes de guerre sont effectués par des délinquants divers.

Il suffit de se rappeler qu’en dépit de la surveillance dont il était l’objet, le jeune Merah a pu facilement acheter des armes.

Si l’on ajoute qu’aujourdhui on trouve sur internet comment fabriquer des explosifs et qu’il est pratiquement impossible d’empêcher l’achat des matières permettant de les  fabriquer, on comprend là encore que les Services de Renseignement ne soient pas en mesure de prévenir à 100% la menace terroriste.

Il suffit là encore de se rappeler qu’en dépit de la surveillance dont ils étaient l’objet, les frères Tsernaïev ont pu aisément fabriquer les bombes et les faire exploser.

Malheureusement face à ces menaces terroristes diffuses, les réponses de nos gouvernements sont loin d’être adaptées et relèvent plutôt  de la poudre aux yeux médiatiques qui ne continuera pas encore longtemps à rassurer l’opinion :

.Sur le plan préventif du Renseignement, force est de constater qu’une meilleure coopération notamment entre les Services Occidentaux d’une part et les Russes d’autre part permettrait d’améliorer l’efficacité du renseignement ; mais cela suppose une politique de confiance qui n’existe malheureusement pas.

 .Sur le plan dissuasif, si l’on prend par exemple le cas de la France, le plan Vigipirate mobilise dans son activation maximum des effectifs totalisant 1200 hommes ce qui est parfaitement ridicule pour parer aux risques potentiels car ne permettant la mise en place limitée dans le temps que de patrouilles éparses sur des lieux symboliques.

A l’échelle de l’Union Européenne, aucun Etat membre ne présente aucune dissuasion plus convaincante.

Seule se met lentement en place une coopération pour traiter non plus une menace terroriste mais organiser une riposte à une action terroriste dans les moins mauvaises conditions possibles en faisant recours à des unités d’élite en nombre extrêmement limité. Ainsi Créée en 2001, suite aux événements du 11 septembre 2001,  l’organisation ATLAS constitue une initiative européenne dans le domaine de la lutte contre le terrorisme  destinée  à mettre en évidence la solidarité et la coopération qui  doit s’exercer entre les États membres de l’Union afin d’assurer sur son territoire la protection des citoyens et la sécurité publique  ainsi que le prévoit l’article 222 du traité de Lisbonne. Financée par l'Union Européenne, elle rassemble trente-six unités de contre-terrorisme, issues des vingt-sept états membres de l’Union Européenne, auxquels s’ajoutent la Suisse et la Norvège. Ainsi  l’exercice de l’organisation Atlas  de 2013, dénommé «Défi commun» qui vient d’avoir lieu, simulait des attentats terroristes perpétrés simultanément dans différents lieux publics de neuf États membres de l’Union, les cibles visées étant des centrales électriques, des écoles, des commerces et plusieurs moyens de transport (bus et trains). Ce «Défi commun 2013» devrait donc permettre aux acteurs de terrain de tirer des enseignements quant à la manière de renforcer la préparation aux situations de crise et d’améliorer les stratégies de riposte.

Toujours suite aux événements du 11 septembre 2001, l’Union européenne de son côté et les Etats membres ont engagé une  réflexion concernant la protection des infrastructures critiques. Ainsi, la Commission a proposé un programme européen de protection des infrastructures critiques (EPCIP)  et un réseau d'alerte concernant les infrastructures critiques ( CIWIN) qui a été accepté, lors du Conseil européen des 16 et 17 décembre 2004, tant dans les conclusions du Conseil relatives à la prévention, à la préparation et à la réponse face aux attaques terroristes que dans le programme de solidarité, que le Conseil a adoptés le 2 décembre 2004.

En conclusion, face à une véritable guerre de la part de terroristes notamment islamistes susceptibles de frapper en tout temps et en tout lieu, la défense la plus efficace reste encore et toujours la multiplication de patrouilles dissuasives qui suppose à l’échelle de l’Union Européenne des effectifs mobilisables considérables  justifiant le retour en Europe à la conscription générale des jeunes citoyens.

Il faut d'urgence réintroduire la conscription chez tous les Etats Membres pour créer une Garde Fédérale Européenne  seule susceptible de fournir au moindre coût de tels effectifs importants assurant de manière continue la défense du territoire de l'Union.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 15:57
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Le 6 juillet 2003, les Corses refusaient la fusion de leurs deux départements et de l'institution régionale au profit d'une collectivité unique aux pouvoirs élargis refroidissant  l’ardeur de certains partisans d’une telle réforme  en Alsace.

Néanmoins près de dix ans plus tard, l’Alsace était la première région à utiliser une possibilité ouverte par la loi française de réforme des collectivités territoriales de décembre 2010 pour se prononcer par référendum sur la fusion de leurs collectivités, le conseil régional d’Alsace et les deux conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.

Alors qu’un vent d’optimisme semblait souffler en Alsace sur le vote d’un  tel projet destiné à simplifier les couches administratives  (« Millefeuilles français » ) dans la plus petite région en surface de France, le 7 avril 2013  les Alsaciens ont rejeté une telle réforme qui aurait vu l’Alsace devenir une sorte de petit Etat Régional le rapprochant administrativement du modèle allemand des Lander  et lui aurait redonner une partie de l’autonomie qu’elle a perdue par son retour en 1918 à la France jacobine.

Le résultat du vote traduit en partie une certaine crainte d’électeurs et d’élus du Haut-Rhin de voir leur département passer sous l’orbite du Bas-Rhin et de sa capitale, Strasbourg.

Ce rejet par l’Alsace constitue incontestablement une défaite non seulement pour les Régionalistes français mais pour tous les Français qui pensent que la priorité en France est d’engager une vaste réforme administrative seule susceptible de permettre des économies substantielles de frais de fonctionnement par une diminution drastique du nombre des administrations et dès lors de   fonctionnaires dont le nombre par habitants dépasse très largement la moyenne des autres Etats de l’Union Européenne sans que les Français aient, de loin, le sentiment d’être mieux administrés que leurs concitoyens européens.

Pour les régionalistes des  régions qui bordent la Belgique, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie, Etats oû le fédéralisme est apprécié ou  Etat  comme le Luxembourg plus petit qu’elles qui jouit d’une souveraineté nationale dans le cadre de l’Union Européenne, un tel vote est proprement démoralisant dans la mesure ou l’Alsace était la région la plus motivée pour porter un tel projet qui faisait peur aux Jacobins de tout poil.

En fait ces Jacobins ne devraient pas trop se réjouir car, comme dans le Saint Empire, décrié  par l’un d’entre d’eux l’ancien Ministre Chevènement, les grandes métropoles, comme avant elle les Villes Libres Impériales, obtiendront elles la fusion des multiples administrations qui gèrent leur territoire ( Région, département, Communes….) et  demanderont à se séparer du  reste de la Région dont on les a fait capitales administratives et dont  les intérêts sont souvent divergents.

En effet l’avant-projet de loi « Lebranchu » impose en France trois eurométropoles, en lieu et place des groupements de Lille, Lyon et Marseille, eurométropoles qui  récupéreront les compétences départementales, régionales et une partie des grandes infrastructures de l’Etat.

Michel Mercier (UDI) et Gérard Collomb (PS), présidents du Rhône et du Grand Lyon se sont d’ores et déjà accordés pour transférer toutes les compétences du conseil général à la communauté urbaine, opération menée avec la bénédiction du gouvernement qui se traduit par une forte réduction du territoire du conseil général (Le Rhône sera, en effet circonscrit au Beaujolais et aux Monts du Lyonnais. Le conseil général exercera ses compétences auprès de 435 000 habitants contre 1,35 million au Grand Lyon).

Le cas de Marseille n’est, en revanche pas réglé. L’Etat travaille à la construction d’une métropole « XXL » d’1,8 million d’habitants formé des 6 intercommunalités de l’agglo et dotée de compétences multiples (Transports, développement économique, universités…). Une piste contre laquelle s’élèvent tous les élus extérieurs à l’actuelle communauté urbaine de Marseille Provence Métropole (1 million d’habitants).

L’avant-projet de loi prévoit la création de communautés métropolitaines destinées à               « améliorer la compétitivité et la cohésion ». Alors que le gouvernement évoquait surtout des conditions d’attractivité (présence d’un pôle universitaire de renom, d’infrastructures de transport conséquentes et de sièges sociaux de grandes entreprises) pour décrocher ce statut, le texte fixe comme critère un seuil démographique de 400 000 habitants. Une barre qu’atteignent peu ou prou les intercommunalités de :

Bordeaux, Grenoble, Montpellier, Nantes, Nice, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulon et Toulouse.

Ainsi par exemple la métropole Lyonnaise obtiendra plus rapidement qu’on le pense le regroupement des différentes compétences Régionale, Départementale et Communale sur son territoire au profit d’une Administration Métropolitaine gérée pas un Exécutif métropolitain sous le contrôle d’une Assemblée Métropolitaine aux compétence d’un embryon d’Etat régional.

Dès lors la question de savoir ou se trouvera demain le siège  d’une Administration Régionale Rhône-Alpes de laquelle Lyon finira sera détachée ne sera plus un obstacle au regroupement  des compétences régionale et départementale.

Or il est quelque peu aberrant que Strasbourg qui n’a jamais été capitale d’une Alsace éclatée depuis le Moyen Age avant son annexion par le II°  Reich ait pu constituer un des motifs de rejet de la fusion par les Alsaciens du Haut Rhin car à terme Strasbourg a vocation à redevenir une Métropole détachée de la Région Alsace regroupant sur son territoire comme Lyon demain les compétences régionale, départementale et communale.

Ainsi dans une telle perspective inéluctable, la question de la situation future d’une Administration Régionale d’Alsace sans Strasbourg regroupant elle sur son territoire les compétences régionale et départementale présente alors peu d’intérêt.

Hors de l’Union Européenne, dans le même ordre d’idée, si l’on se réfère à l’histoire, on s’interroge légitimement sur l’intérêt qu’il pourrait y avoir dans un Etat qui a moins pourtant  besoin de se réformer pour faire des économies comme la République et Canton de Genève,  à fusionner les Administrations cantonale et communales.

En conclusion l’avenir  passe par le détachement des aires métropolitaines de leur arrière-pays qui doit pouvoir s’administrer hors de la « tutelle » d’une métropole que ses intérêts  poussent naturellement à se comporter à son niveau de manière jacobine comme le fait en France depuis des siècles Paris.

Quand un tel principe tout simplement démocratique aura été admis, la question de savoir par exemple si la Savoie doit rester dans une région Rhône-Alpes sans Lyon ou faire sécession pour se constituer en Région regroupant les compétences régionale et celle des deux départements savoyards augmentés pourquoi pas du département autrefois savoyard de l’Ain apparaitra évidente.

Un comportement des régionalistes sincèrement fédéralistes et anti-jacobins permettra aussi aisément de résoudre les problèmes de rivalités des villes moyennes devenues préfectures telles que Dole et Besançon, Chambéry et Annecy, Ajaccio ou Bastia….. par une répartition équilibrée des Administrations Régionales entre elles.

Malgré cet échec, les régionalistes doivent donc garder confiance car la marche de l’histoire européenne va inexorablement vers l’effacement de l’Etat National  et le  renouveau de l’Etat Régional dans une Europe Fédérale.

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 10:18
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A l’heure ou l’Union Européenne et les Etats Nations qui la composent  constatent chaque jour  la montée inquiétante d’un sentiment d’hostilité à l’Europe et à l’Euro  rendus responsables - par des hommes politiques incapables de comprendre les causes de la crise des Economies occidentales ou tout simplement  irresponsables- de tous les maux qui accablent leurs concitoyens européens  et plus particulièrement du chômage massif qui se développent en Europe du Sud, il ne suffit pas pour les Citoyens Européens convaincus de répéter que c’est grâce à l’euro que les Etats du Sud, leurs Collectivités, leurs Entreprises  et leurs Nationaux ont bénéficié depuis sa création de taux d’intérêt  « germaniques » qui leur ont permis d’emprunter à des taux historiquement très bas mais qu’eux  et leurs banques n’ont pas su se  montrer responsables en empruntant et en prêtant de manière inconsidérée et que le retour aux monnaies nationales serait un véritable suicide car celles-ci se trouveraient émises à des taux de change marquant une dévaluation considérable par rapport à l’euro qui accroitraient considérablement l’effort de remboursement de leurs emprunts en euro  pour ne pas dire le rendraient impossible acculant  non seulement un très grand nombre de particuliers, d’entreprises, de collectivités, et même leur Etat à la faillite entrainant avec eux celle de leurs banques,  il faut aussi que ceux de ces citoyens qui se sentent avant tout européens se rassemblent enfin dans un grand  Front Européen pour  combattre certains  arguments simplistes en matière d’emploi des mouvements populistes antieuropéens style Front National.

Mais il faut aussi également que, faute compte tenu de la de rigueur actuelle nécessaire de  pouvoir compter retrouver une croissance créatrice d’emploi, l’Union Européenne  fasse le constat de l’échec de sa politique pourtant fondamentale  de Libre Circulation des Travailleurs et montre au moins qu’elle se préoccupe sérieusement d’y remédier en favorisant au maximum la Préférence Européenne  qu’un Front Européen pourrait alors opposer valablement à la Préférence Nationale des populistes anti-européens.

L’Union Européenne doit montrer qu’au-delà de l’austérité qu’elle impose et de la réduction de croissance et de l’augmentation du chômage que celle-ci entraine, elle fait le maximum pour favoriser la mobilité professionnelle en Europe en facilitant la migration des chômeurs européens vers les Etats  qui encore aujourdhui se trouvent contraints d’accepter  des  travailleurs non européens comme l’Allemagne par exemple.

Il est en effet parfaitement lamentable de constater qu’après plusieurs décennies, la proportion globale de travailleurs originaires d’un Etat de l’Union travaillant dans un autre pays n’a pratiquement pas augmenté.

Il n’est en effet plus acceptable dans les conditions dramatiques actuelles que les emplois disponibles en Europe ne soient pas d’abord réservés aux citoyens européens.

Or actuellement non seulement une telle politique n’est pas imposée par l’Union mais celle-ci ne fait pas grand-chose pour favoriser la mobilité des travailleurs entravée par la méconnaissance des langues, le cout de la mobilité (transport et logement des travailleurs migrants) etc…et peu incités à émigrer tant qu’ils arrivent à survivre avec les diverses allocations que leurs servent leurs Etats.

En effet alors que des emplois sont disponibles et le seront de plus en plus dans certains Etats de l’Union à la démographie déclinante, ils sont pris et seront de plus en plus pris par des non-européens qui eux n’ont pas d’autre choix que d’émigrer malgré tous les obstacles qu’ils doivent rencontrer.

Pour redorer son image, l’Union Européenne doit dans les meilleurs délais décider :

1.      De créer une Agence Européenne de l’Emploi fédérant tous les organismes de l’Emploi de chaque Etat membre recensant sur un site multilingue toutes les offres d’emploi disponibles dans l’Union recueillies par l’obligation faite à tout employeur de l’Union de déclarer sous peine d’amendes toutes leurs offres d’emplois.

2.      De créer sous l’autorité de cette Agence, une Télévision Européenne de l’Emploi multilingue avec notamment une double mission de Formation Professionnelle et d’Enseignement des 4 langues maternelles parlées par plus de  10 %  des citoyens européens des 27 Etats membres (Allemand, Français, Italien, Anglais)

3.      De créer un Livret Européen   pour les Citoyens européens en recherche d’emploi d’une validité de 6 mois ouvrant droit dans toute l’Union à l’utilisation gratuite pour le titulaire de tous les transports gratuits, à la délivrance d’un montant de bons alimentaires en euro utilisables dans tout bar, restaurant, supermarché pour l’achat de denrées de base et de bons d’hébergement dans des foyers ou hôtels bon marché ainsi que l’inscription gratuite dans le pays d’accueil dans des Ecoles de langues agrées à 3 mois  de cours avec obligation d’assistance sauf  présentation d’un certificat médical.

4.      De verser une prime européenne à tout chômeur européen qui aura retrouvé ou trouvé un emploi ayant duré au moins 1 an dans un autre Etat que  celui dans lequel il est inscrit au chômage.

5.      De faire des Directives simplifiant par des règles d’uniformisation des régimes la retraite de base des   travailleurs.

6.      D’imposer à toutes les Administrations  ( Transports publics, Hôpitaux, Sécurité Sociale, Travail, Poste….) d’éditer tous les formulaires et documents administratifs dans les 6  langues parlées par plus de 5 % des citoyens européens  ( Allemand, Français, Italien, Anglais, Espagnol, Polonais) et de recruter des agents d’accueil maitrisant parfaitement ces langues.

7.      D’imposer l’étiquetage de tous les produits et modes d’emplois dans ces 6 langues.

8.      D’imposer dans les Régions, Lander, Etats Régionaux  situés de part et d’autre des frontières internes de l’Union l’enseignement en première langue dès l’Ecole primaire de la langue parlée de l’autre côté de cette frontière.

9.      De mettre fin au gaspillage des fonds collectés pour la Formation professionnelle en imposant leur collecte par les organismes collecteurs des  cotisations sociales.

10.  D’affecter une partie des fonds collectés à un budget européen spécifique affecté avec d’autres ressources à provenir du budget de l’Union à l’Agence Européenne de l’Emploi et à sa Télévision.

Ainsi l’Union Européenne montrera aux Citoyens européens qu’elle se préoccupe véritablement de l’emploi et enfin de la bonne efficacité au moins des principes de la Libre Circulation des Travailleurs.

 

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 15:00
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Commençant  seulement à se rendre compte qu’une nouvelle fois ils se sont lourdement trompés en annonçant depuis plus d’une année la chute imminente  des gouvernants syriens  et craignant  de se trouver ridiculisés si la guerre civile n’évolue pas dans le sens souhaité , les chefs des diplomaties française  et britannique croient  pouvoir renverser le cours de la guerre civile   en livrant des armes aux rebelles syriens qu’ils pensent être capables de sélectionner au prétexte que la Russie et l’Iran livreraient des armes au régime en place  faisant semblant  d’oublier  que les rebelles islamistes sont  eux-aussi livrés régulièrement en armes et largement en munitions par leurs soi-disant  amis du Qatar et de l’Arabie Saoudite.

Pourtant la triste expérience de Libye devraient leur éviter de renouveler ce genre d’opérations de livraisons d’armes notamment françaises qui se sont retrouvées au Mali dans la guerre que la France mène aux mêmes islamistes qualifiés de terroristes trafiquants pour les besoins de la cause c'est à dire pour ltenter de les distinguer notamment de ceux qu'ils ont renoncé à combattre en Afghanistan.

On est en droit de se demander sérieusement si les services de renseignement de ces deux pays informent correctement leurs Ministres des Affaires  Etrangères  qui se prennent à vouloir jouer en Europe les « Winkelried » ou s’ils ne tiennent aucun compte des renseignements reçus, pour des raisons de politique nationale ou européenne, sur  la situation militaire réelle sur le terrain.

En effet, il apparait de plus en plus clair que le régime syrien a abandonné  une bonne partie du territoire à la rébellion et aux Kurdes pour concentrer ses forces pour  le contrôle de la partie utile du pays qu’il ne semble pas prêt de perdre.

Force est de constater aujourdhui que les rebelles y compris les islamistes radicaux n’ont pas réussi en deux ans à prendre le contrôle ni d’Homs, ni d’Alep et encore moins de Damas, dont la seule prise de contrôle contrairement à ce que de prétendus stratèges en chambre ont affirmé, sonnerait  le commencement de la fin.

Force est de constater également que la faible combativité des troupes de l’ASL n’est pas qu’une question d’insuffisance d’armements et de munitions  et qu’elle ne fait absolument pas le poids et ne le fera pas davantage mieux armée demain contre les djihadistes qui seuls apparaissent comme des combattants déterminés.

Nos « brillants » diplomates français et britannique plutôt que de prendre le risque d’alimenter en armes la guerre civile syrienne seraient bien avisés de  bien analyser le rapport de force qui pourrait exister même après livraison d’armes aux rebelles modérés  non pas vis-à-vis du régime mais vis-à-vis des combattants islamistes beaucoup plus déterminés qu’eux par le seul fait qu’ils se battent pour leur foi et pas pour la démocratie.

 La France qui se bat  contre eux pour leur éradication au Mali prétend assumer seule comme si elle détenait seule la vérité, ses « responsabilités ».Que ses gouvernants  soient assurés qu’ils  devront seuls s’ils se trompent en assurer la responsabilité devant le tribunal de l’Histoire !

Sans doute seraient-ils mieux inspirés d’obtenir  de leurs prétendus amis du Qatar et de l’Arabie Saoudite de respecter un embargo sur les livraisons d’armes aux rebelles islamistes qui seul permettrait d’amener  réellement la Russie et l’Iran d’en faire de même.

A défaut que la France et le Royaume Uni, ainsi que les Etats Unis  se décident de mettre les « points sur les i » aux monarchies du Golfe,  c’est à l’Union Européenne de le faire puis de réclamer ensuite la même chose de la Russie.

Ce serait certainement plus intelligent, nonobstant les inconvénients que présenterait une éventuelle rupture avec ces monarchies, que de se lancer dans une  politique aventureuse de livraison d’armes.

 

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 14:47
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La question des rémunérations  excessives des dirigeants des grandes entreprises  doit être réglée, à défaut de pouvoir le faire au niveau mondial, voire au niveau des Etats Occidentaux, à celui de l’Union Européenne.

Celle-ci ne peut se contenter de recommandations sur les seules rémunérations abusives des personnels des banques ou plus largement du secteur financier.

Comment peut-on, indépendamment  de son appartenance à tel ou tel autre courant politique, considérer comme décentes ,morales, ou simplement justifiées  des rémunérations annuelles  de plusieurs millions d’euros dépassant  le total des salaires de plusieurs centaines d’ouvriers des entreprises concernées, ou plus de  100  à 700 fois le salaire moyen d’un ouvrier ou d’un employé, sinon par une prétendue concurrence mondiale dans le recrutement de ce que bien à tort les medias appellent bien à tort des  « capitaines » voire des   « chevaliers » ?

Quelle image, quelle opinion d’eux-mêmes de tels dirigeants ont-ils pour pouvoir demander et accepter  de tels niveau x de rémunération quand dans le même temps  ils décident de licencier  des personnels dont les salaires annuels qu’ils prétendent  économiser  pour les entreprises qu’ils dirigent ne représentent quelques  fois   que  5 fois leur seul salaire annuel ?

Trouvent-ils  aussi normal que des ministres  des Etats dans lesquels ont leur siège les entreprises  qu’ils dirigent reçoivent des rémunérations   de 10 à 20 fois moins inférieures à la leur  en une année ?

Il est tout à fait lamentable de constater que sur un tel sujet, l’Union Européenne apporte une fois encore la preuve du déficit démocratique qui lui est reproché si  on la compare au fonctionnement de la démocratie directe  de la Confédération Helvétique.

En effet, alors que la Suisse  est tout sauf un pays socialiste, une initiative populaire lancée par Mr Minder, un membre de l’Union Démocratique du Centre, parti jugé à l’extrême droite,  a abouti à la tenue d’un référendum populaire  le 3 mars 2013  qui a obligé le Conseil Fédéral  à élaborer dans une certaine urgence un contre-projet qui sera soumis donc au vote le même jour.

Alors donc que la Suisse prospère  s’interroge sur le caractère devenu indécent en quelques années des rémunérations de certains dirigeants de grandes entreprises, d’autant plus indécents désormais que la crise touche très durement des milliers de salariés, on est en droit de s’étonner qu’un tel débat  ne soit pas engagé au niveau  au moins européen dans tout cette Europe  Occidentale qui  se veut pourtant  la terre des Droits de l’Homme et du Social.

Et pourtant il n’y a rien de révolutionnaire à demander  par exemple comme le propose le référendum  suisse que  ce soit  l’Assemblée Générale des Actionnaires qui puissent décider annuellement du montant maximum des rémunérations des principaux dirigeants  et non pas un Comité de rémunération émanation du seul  Conseil d’Administration  ou de Surveillance de ces entreprises qui regroupent des dirigeants d’autres grandes entreprises  ou ils sont eux-mêmes  grassement rémunérés et donc appartiennent à la même caste qui protège ses intérêts.

Et l’on est donc choqué  que  des dirigeants dits socialistes voire d’extrême droite   se refusent à  soulever dans de nombreux Etats européens cette question de la décence de telles rémunérations voire  puissent critiquer certaines initiatives certes modestes de dirigeants tel  le dirigeant de Renault annonçant qu’il allait baisser son salaire de 300 000 euros par an.

Or si c’est la soi-disante crainte de voir partir dans d’autres Etats  ces dirigeants dont on baisserait la rémunération, ces hommes politiques européens  pourraient au moins proposer qu’une directive européenne  force les  Etats membres de l’Union Européenne à introduire dans leur droit des sociétés  les modifications proposées par l’initiative Minder Suisse de sorte que ces dirigeants ne pourraient plus guère qu’aller se faire embaucher aux Etats Unis d’Amérique ou ils pourraient espérer alors conserver de telles rémunérations indécentes.

Et si tel était le cas, les opposants suisses à l’initiative Minder verraient disparaitre, au moins au niveau européen  le seul argument de poids qu’ils croient pouvoir invoquer  à savoir celui de la crainte prétendue de voir quitter leur pays les dirigeants de plus en plus étrangers qui dirigent les principales entreprises de leur pays  avec la crainte que  la perte de leur « compétence » (qui s’est révélée assez souvent de l’incompétence grave)  ne  fasse décliner leur entreprise et entraine des pertes d’emploi.

Crainte que l’on peut raisonnablement  considérer comme feinte quand on sait  que  le Directeur partant à la retraite de la société chimique Novartis Mr Vasella  s’était vu octroyer comme prime de départ  et indemnité de non concurrence une somme de 72 millions de francs suisses  à laquelle il a du renoncer  à la suite du tollé général causé par une telle annonce plus qu’inopportune en pleine campagne de votation ;  somme à comparer  au 65 000 francs suisses de revenus médian des salariés suisses.

Sans être un spécialiste des Ressources Humaines, un  Chercheur de « Têtes » quelle que soit  la concurrence dans le recrutement international  des dirigeants des grandes entreprises, on peut affirmer qu’il y a des milliers de personnes tout aussi intelligentes sinon plus qui accepteraient de travailler à la tête des grandes entreprises européennes pour des rémunérations beaucoup plus décentes simplement par ce que leur motivation ne serait plus de ne mesurer leur importance personnelle, leur ego  qu’en fonction de leur seule rémunération  en singeant un système de valeur très américain assez primitif  dans lequel vous ne valez que ce que vous  gagnez.

C’est en effet bien à tort que les médias économiques ont pu parler à l’occasion de fusions de  grandes entreprise de «  chevaliers blancs ou noirs »  ; en revanche il pourraient bien avoir à parler désormais de chevaliers de l’Apocalypse si  l’augmentation massive du chômage en Europe  amène les peuples à se révolter et à couper les têtes de cette nouvelle aristocratie qui certes travaille à la différence de celle de l’Ancien Régime français mais qui se révèlent être tout  autant coupée du peuple qu’il méprise parfois même sans être consciente..

Les élus, les responsables politiques devraient se féliciter comme le Financial Times l’a fait de l’initiative de  petit entrepreneur suisse Mr Minder et que le peuple  suisse pourtant très raisonnable  est en bonne voie d’accepter par référendum  le 3 mars 2013.

D’une manière plus générale L’Europe a bien besoin de retrouver certaines valeurs de la chevalerie qui ont  régi le comportement de la noblesse primitive et seul un empire européen pourra restaurer une telle noblesse  que  croient avoir pu remplacer les  Monarchies ou Républiques actuelles par la cohorte  des décorés de  toute sorte.

 

 

 

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 18:43
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Avec l'Union Bancaire, l’Union Européenne veut éviter que ne se produisent sur son territoire de nouvelles crises bancaires. A partir du 1er mars 2014, la BCE  devrait superviser toutes les banques européennes. Mais seules les banques dont le bilan dépasse 30 milliards d'euros d'actifs c’est à dire les banques susceptibles de faire courir un risque systémique le seront  directement par elle. En revanche, Caisses d'épargne et  banques régionales échappent à cette surveillance de la BCE qui pourra toutefois se pencher sur elles au cas par cas.

Mais l’Union Bancaire Européenne, pour rassurer le citoyen européen qu’une nouvelle  défaillance bancaire ne manquerait pas de paniquer, ne peut se limiter à  une telle surveillance de la BCE  dont  les moyens de coercition à l’égard des banques sont limités.

Sans un  mécanisme européen de gestion des crises et de renflouement des banques dont les rapports de la  BCE  révéleront après coup qu’elles ont pris à nouveau des risques inconsidérés, et l’instauration d’un Fonds de Garantie des dépôts, le citoyen européen est en droit de penser que l’Union Bancaire est une nouvelle coquille vide.

En effet, alors que l’'introduction d'une réglementation bancaire plus stricte pour les banques de l'Union européenne, connue sous le nom de Bâle III, aurait dû entrer en vigueur dès le début de cette année, les Américains ont encore une fois donné le mauvais exemple en indiquant qu’ils n’étaient pas encore prêts pour appliquer les normes de solvabilité de Bâle III. Et aussitôt les banques européennes se sont empressées de leur emboiter le pas de sorte qu’au mieux ces normes de solvabilité qui imposent aux banques de détenir un certain ratio minimum de  7% entre leurs fonds propres et les crédits distribués ne commenceraient à s’appliquer qu’à compter de juillet 2013.

Et augmenter le ratio de solvabilité des banques est une chose, mais  leur permettre de continuer de pouvoir prendre des risques inconsidérés  susceptibles de rapidement épuiser des fonds propres pourtant augmentés selon Bale III et  les conduire à la faillite obligeant la recapitalisation des banques systémiques  au frais  non des actionnaires mais du public en est une autre. Or sur ce point, l’Union Bancaire est bien  loin d’établir une réglementation unique européenne de l’activité des banques. Et dans ce domaine, force est de constater que les Etats membres de l’Union Européenne se montrent plus laxistes cette fois que les Autorités américaines voire britanniques lesquelles prévoient d’établir une compartimentation stricte des capitaux alloués aux activités de marché pour compte propre et pour compte de tiers en séparant clairement les activités de banque d’affaires  et celle de banque de dépôt pour imposer au  “ trading » de ne spéculer  qu’avec son propre capital, afin  que sa faillite éventuelle ne puisse pas, du moins en théorie, faire sombrer les opérations classiques de banque de détail. L’idée étant de sanctuariser l’argent des contribuables et des épargnants en évitant d’avoir recours à l’avenir aux ressources publiques pour renflouer les éventuels ‘trous’ dans le bilan comptable des traders”. Or force est de constater qu’un certain nombre d’Etats membres de l’Union, notamment la France et même l’Allemagne ne semblent pas avoir, sous l’influence de leurs lobbies bancaires, pris encore la véritable mesure des dangers que font courir certaines activités bancaires en s’orientant vers la mise en œuvre de réglementations nationales insuffisamment draconiennes  dans les failles desquelles ne manqueront pas à nouveau  de s’engouffrer des banquiers indélicats appâtés par l’espoir de bonus insuffisamment voire toujours pas réglementés.

En conclusion, l’Union Bancaire censée protégée le citoyen restera encore longtemps une  sorte d’aspirine contre le cancer tant que l’Union Européenne, ou au moins l’Eurozone  ne disposera pas d’une Réglementation Unique  régissant l’ensemble de l’activité des banques assortie d’une législation pénale unique pour les dirigeants de banque  qui ont pris des risques inconsidérés comme le prévoit l’Allemagne.

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