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5 février 2016 5 05 /02 /février /2016 10:02
Union Européenne- Immigration-Communautarisme- Multiculturalisme- Assimilation- Intégration- Insertion

"Si une communauté n'est pas acceptée, c'est qu'elle ne donne pas de bons produits sinon elle est admise sans problémes.Si elle se plaint de racisme à son égard, c'est parce qu'elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu'elle vienne chez nous nous imposer ses moeurs..........

C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, et des Français bruns. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche. de culture grecque et latine et de religion chrétienne........................." Charles de Gaulle.

Faute de véritables frontières, la société multiculturelle explose, incapable de maîtriser les évènements migratoires qui devraient consacrer sa générosité, mais qui ne font que révéler sa décomposition. Seules les nations souveraines, à l’identité culturelle forte et à la volonté politique ambitieuse, sont capables de solidarité. Le communautarisme, attitude ou, plus généralement, le mode de vie d'une communauté minoritaire devant lesquels les idéaux républicains, égalitaires et laïcs devraient s'effacer au nom d'un droit à la différence revendiqué par ces mêmes minorités se développe avec l’assentiment de fractions nationales prétendument intellectuelle et peu responsables.

La crise migratoire, par son ampleur prévisible sa misère humaine et aussi sa violence, a mis au pied du « mur » les élites qui nous gouvernent, un peu à l’image de la Hongrie qui construit un mur, justement, haut de quatre mètres, sur sa frontière avec la Serbie dans le but d’empêcher le passage des immigrés clandestins. Il existe désormais un consensus sur l’échec du multiculturalisme aux Pays-Bas, en Belgique, au Royaume Uni, y compris dans des sociétés qui le valorisent avec une certaine habileté, mais aussi une certaine inconscience, comme le Canada ou l’Australie. Récemment encore, un article de la plus grande revue actuelle de sciences politiques, Foreign Affairs, utilisait exactement les mêmes mots dans son titre, « The failure of Multiculturalism », au sujet de la politique migratoire de l’Europe et de l’absence d’une robuste politique d’intégration. Dans son paragraphe de préambule, l’auteur de l’article, rappelait qu’« il y a une trentaine d’années, un grand nombre d’Européens considéraient le multiculturalisme — appeler de tous ses vœux une société diversifiée et inclusive — comme la réponse aux problèmes sociaux de l’Europe ».

Si les peuples, en particulier du Sud et de l’Est de l’Europe, l’ont récusé très tôt, parfois violemment, il est absolument extraordinaire que nos oligarchies continuent à persévérer dans cette politique désastreuse. C’est qu’il est difficile d’imaginer de vivre en commun sans une culture commune. Certes, certains sociologues ont proposé une paire de concepts à partir de la dichotomie espace public et espace privé : « L’une est celle d’une “culture partagée (shared culture) du domaine public” à laquelle tous les participants dans une société doivent se conformer » et « l’autre, celle du domaine privé, est l’espace des particularités communautaires qui doivent être respectées et même soutenues par les institutions étatiques ».

Le multiculturalisme prend le pari que la sagesse, l’éducation, l’engagement des hommes de bonne volonté marginaliseront les intégristes de toute obédience qui luttent pour l’inscription des valeurs divines dans les codes de la vie civile et politique. C’est un acte de foi dans le triomphe final de la laïcité que l’observation des sociétés contemporaines n’encourage pas à accomplir. Le multiculturalisme serait sans doute une bonne chose sans nos ennemis les arabo-turco-musulmans, qui sont en très largement en surnombre dans plusieurs Etats membres de l’Union Européenne. Cela fonctionne avec les autres immigrés, sauf avec eux. Avec les arabo-turco-musulmans, ce fameux « multiculturalisme » dont on nous rebat les oreilles ne fonctionne pas, ceux-ci étant sans-gêne, sectaires, racistes et méprisants à l’encontre du pays d’accueil. Dans un tel contexte, il est une arme dans les mains de nos envahisseurs contre nos démocraties.

Les trois termes Assimilation- Intégration-Insertion ne sont pas neutres et reposent sur des philosophies politiques très différentes. L’assimilation se définit comme la pleine adhésion par les immigrés aux normes de la société d’accueil, l’expression de leur identité et leurs spécificités socioculturelles d’origine étant cantonnée à la seule sphère privée.

Dans le processus d’assimilation, l’obtention de la nationalité, conçue comme un engagement "sans retour", revêt une importance capitale. L’intégration exprime davantage une dynamique d’échange, dans laquelle chacun accepte de se constituer partie d’un tout où l’adhésion aux règles de fonctionnement et aux valeurs de la société d’accueil, et le respect de ce qui fait l’unité et l’intégrité de la communauté n’interdisent pas le maintien des différences. Le processus d’insertion est le moins marqué. Tout en étant reconnu comme partie intégrante de la société d’accueil, l’étranger garde son identité d’origine, ses spécificités culturelles sont reconnues, celles-ci n’étant pas considérées comme un obstacle à son intégration dès lors qu’il respecte les règles et les valeurs de la société d’accueil. »

Seule une politique vigoureuse d’assimilation est de nature à combattre cette menace désormais plus culturelle que cultuelle. Cette assimilation doit d’abord se faire pour les moins de 20 ans par l’Ecole avec l’enseignement de la langue, de l’histoire, des religions, de la culture, des mœurs et d’instruction civique. Elle passe ensuite par le rétablissement d’un service militaire obligatoire de durée limitée. Et pour les adultes par l’obligation de suivre des cours quotidiens également de langue, d’histoire, de religion, de culture, des mœurs locales et d’instruction civique permettant l’obtention le passage d’un examen délivrant le certificat d’assimilation indispensable au dépôt d’une éventuelle demande de naturalisation, seule mode unique au niveau européen d’obtention, pour les immigrés dont aucun des parents n’a la citoyenneté de l’Union Européenne, de la nationalité d’un de ses Etats membres.

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 17:47
Union Européenne-Citoyenneté-France-Nationalité-Bi-Nationalité- Déchéance-Acquisition-Droit du Sang-Droit du sol-Naturalisation

Non seulement il est indispensable que les Etats de l’Union Européenne appliquent les mêmes règles en matière d’immigration, mais il est impératif qu’ils pratiquent les mêmes règles en matière d’acquisition de leur nationalité de leur Etat dans la mesure où elles permettent d’acquérir automatiquement la citoyenneté européenne.

Imaginerait-on qu’un Etat de la Confédération Helvétique comme le canton de Genève puisse donner, comme il l’entendrait, sa nationalité à une personne lui conférant directement la citoyenneté suisse sans que cette Confédération ou les autres Etats n’aient leur mot à dire ? Cela est tout simplement impensable !

Encore moins imaginerait-on que chaque Länder allemand puisse édicter ses propres règles pour donner à une personne la nationalité allemande sans que l’Etat Fédéral Allemand ou les autres Länder ne puissent s’y opposer et qu’ainsi un Länder puisse décider seul qui obtiendrait la citoyenneté européenne sans que l’Union Européenne et ses Etats membres ne puissent s’y opposer.

Et pourtant dans l’Union Européenne chaque Etat membre continue de décider seul comment il peut donner sa nationalité à un étranger et partant en faire, sans possibilité de contestation des autres Etats membres et de l’Union Européenne, un de ses citoyens.

Il est parfaitement inadmissible que des Etats comme Malte ou le Portugal puissent décider de vendre à des étrangers riches leur nationalité et de leur vendre ainsi la citoyenneté européenne.

La nationalité d’un Etat membre de l’Union Européenne et partant la Citoyenneté Européenne ne doit être obtenue automatiquement qu’en vertu du droit du sang. Seule une naturalisation facilitée devrait permettre en vertu du droit du sol aux personnes nées dans un Etat membre d’obtenir la nationalité de cet Etat que sous condition d’y avoir résidé 5 ans continus après l’obtention de sa majorité et en l’absence de toute condamnation inscrite sur son casier judiciaire avec possibilité de retrait en cas de condamnation à une peine de prison ferme. Cette naturalisation facilitée ne serait étendue qu’au conjoint d’une personne de la nationalité d’un Etat membre par le sang à condition que le couple ait eu préalablement un enfant né sur le sol de cet Etat.

Toute personne désirant obtenir la nationalité d’un Etat membre et donc la citoyenneté européenne devra faire une demande normale de nationalité de l’Etat où il réside depuis au moins 5 ans, parrainée par un minimum de 50 nationaux de cet Etat et n’avoir jamais été condamné à une peine de prison ferme dans aucun des Etats composant l’Union Européenne.

Si la bi-nationalité devrait devenir la règle pour les couples originaires exclusivement de deux Etats membres de l’Union Européenne et pour leurs enfants, ces derniers en cas de mariage avec une personne détenant la nationalité d’un troisième Etat membre ne devraient plus rester binationaux et encore moins devenir trinationaux ni encore moins national de l’Etat où ils seraient nés mais perdraient toute nationalité pour n’être plus que des citoyens européens ainsi que leurs enfants créant ainsi progressivement la base d’une citoyenneté européenne exclusive .

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 09:20

Alors que la classe politique française est largement divisée sur la question de l’inégalité de traitement que créerait l’instauration d’une peine de déchéance de nationalité appliquée au seul bi-nationaux et la violation du droit international que créerait un tel retrait étendu au personne née en France ne disposant que de la nationalité française qui deviendraient ainsi apatrides, le peuple plébiscite très majoritairement la déchéance de nationalité à tous les terroristes criminels de guerre.

Nul doute que ce même peuple, consulté par référendum, plébisciterait encore plus largement le rétablissement de la peine de mort pour les terroristes criminels de guerre et que ceux-ci préféreraient mourir plutôt que d’être condamnés à la prison à vie tout autant, sinon plus inhumaine.

Et dans ce cas, les discussions actuelles de la classe politique française perdraient tout intèrêt.

Le peuple ne se pose pas les questions morales et juridiques de ses Elus et considère avec un certain bon sens que lorsqu’on est en guerre, il y a toujours des morts et à priori que les combattants ont accepté un tel risque. Or la démocratie veut que le peuple souverain et non ses « élites » ait toujours raison !

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6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 17:33
10 pensées de l'empereur Marc Aurèle

“Tout ce qui paraît au-dessus de tes forces n'est pas forcément impossible ; mais tout ce qui est possible à l'homme ne peut être au-dessus de tes forces.

“Chacun vaut ce que valent les objectifs de son effort.”

“Développe en toi l'indépendance à tout moment, avec bienveillance, simplicité et modestie.”

“Ne te laisse pas distraire par les événements extérieurs ! Prend le temps d'apprendre quelque chose de bon et cesse de papillonner !”

“La meilleure façon de se défendre est de ne pas imiter l'offenseur.”

“La perfection du caractère consiste à passer chaque journée comme si c'était la dernière, à éviter l'agitation, la torpeur et l'hypocrisie.”

“L'homme ordinaire est exigeant avec les autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.”

“Celui qui aime la gloire met son propre bonheur dans les émotions d'un autre. Celui qui aime le plaisir met son bonheur dans ses propres penchants. Mais l'homme intelligent le place dans sa propre conduite.”

“On n'est pas moins injuste en en faisant pas ce qu'on doit faire qu'en faisant ce qu'on ne doit pas faire.”

“Il ne s'agit plus de discourir sur ce que doit être l'homme de bien mais de devenir un homme de bien.”

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 09:01

D’abord partie du comté de Flandre sous la maison comtale de Baudouin Ier de Flandre, gendre de Charles le Chauve. Au IXème siècle, Arras devient la résidence privilégiée des comtes de Flandre qui y établissent une châtellenie héréditaire.

Baudouin V (1150 -1195) est comte de Hainaut de 1171 à 1195,  comte de Namur (Baudouin Ier) de  1184  à 1195  et  comte de Flandre (Baudouin VIII)  de 1191 à 1195. Marié en 1169 à Marguerite, fille de Thierry d'Alsace, comte de Flandre. Il se rapproche de son beau-frère Philippe d'Alsace par un traité d'alliance (1177) qui le désigne comme héritier putatif de la Flandre. Philippe l'incite à donner sa fille Isabelle en mariage au roi de France Philippe Auguste, dotée somptueusement de l'Artois (1180). Isabelle de Flandre et de Hainaut, épouse donc du roi de France Philippe Auguste, le laisse en héritage à sa mort en 1190 à leur fils Louis VIII  lequel  l’incorpore à son royaume de France en 1223. Le comté est ensuite donné en apanage par le roi Louis IX à son frère Robert II en 1237. Robert II est tué à Courtrai en 1302. Le comté est alors disputé entre son petit-fils Robert III et sa fille Mahaut, et la Cour des pairs finit par trancher en faveur de la comtesse Mahaut. Mahaut épouse Othon IV de la Franche-Comté de Bourgogne. Elle meurt en 1329, laissant une fille Jeanne, qui, dès 1315, avait tenu le comté de Bourgogne comme héritage de son frère (Robert l'Enfant) et qui, en Artois, succéde à sa mère, à laquelle elle ne survit  que de quelques mois puisqu’elle meurt en 1330. Jeanne, mariée au roi Philippe V, en a eu une fille du même nom qui, en 1318, a épousé Eudes IV, duc de Bourgogne, auquel en 1330, à la mort de sa mère, elle fait passer l'Artois et la Franche-Comté. Eudes IV meurt en 1350. Son petit-fils, Philippe de Rouvre est uni, en 1357, à Marguerite de Male, encore enfant à cette époque et qui se trouve veuve dès 1361. Huit ans plus tard, Marguerite se remarie  avec Philippe le Hardi que son père, le roi Jean II, venait d'investir 6 septembre 1363) du duché de Bourgogne, vacant par le décès de Philippe de Rouvre. En 1382, c’est  Louis de Male, fils de Louis Ier de Flandre dit Louis de Dampierre et de Marguerite de France qui hérite de l'Artois qui fait ainsi retour à la maison de Flandre.

À la mort de Louis de Male en 1384, l'Artois échoit à Marguerite de Male et à son époux Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.

Maison de Bourgogne

.Philippe II de Bourgogne dit Philippe le Hardicomte d'Artois, comte de Flandre, comte de Bourgogne de 1383 à 1404, comte de Nevers, comte de Rethel.

.Jean Ier de Bourgogne dit Jean sans Peur, duc de Bourgogne (1404-1419), comte de Bourgogne (1405-1419), comte d'Artois de 1405 à 1419, comte de Flandre

Fils du précédent.

.Philippe III de Bourgogne dit Philippe le Bon, comte d’Artois, comte de Flandre, comte de Hainaut (Philippe Ier) duc de Bourgogne, comte de Bourgogne de 1419 à 1467, comte de Hainaut (Philippe Ier) de 1433 à 1467

Fils du précédent.

En août 1463, Louis XI rachète les villes de la Somme dont Arras, de son oncle Philippe III de Bourgogne, mais selon le Traité de Conflans de 1465 puis celui de Péronne de 1468, il doit  les rendre à  Charles le Téméraire,

.Charles Ier de Bourgogne  dit Charles le Téméraire, comte d’Artois, comte de Flandre, comte de Hainaut (Charles Ier) duc de Bourgogne, comte de Bourgogne de 1467 à 1477.

Fils du précédent.

.Marie de Bourgognecomtesse d’Artois, comtesse de Flandre, duchesse de Bourgogne, comtesse de Bourgogne de 1477 à 1482 

Fille du précédent,

Maison de Habsbourg-Bourgogne

.Maximilien Ier, archiduc d'Autriche, comte d’Artois, duc de Bourgogne, comte de Bourgogne de 1477 à 1482,  empereur du Saint-Empire en 1479

Époux de la précédente.

A la mort en 1477 de Charles le Téméraire, l’Artois devient avec la Flandre possession de sa fille Marie épouse de Maximilien de Habsbourg. Louis XI, furieux de ce mariage, décide ne plus miser que sur la guerre et il envoie son armée conquérir le Hainaut. Parallèlement, il décide alors de mettre le droit de son côté en entamant une procédure pour lèse-majesté qui conduisait à la confiscation, sanction de la félonie. Parmi les crimes du défunt duc, on retient en premier la violation par le duc de Bourgogne du sauf-conduit qu’il avait donné à Louis XI avant l’entrevue de Péronne. Le Parlement de Paris déclare Charles félon et comme tel déchu de ses fiefs. Louis interrompt sa campagne de Hainaut et prend le commandement d’une armée destinée à soumettre la Flandre. Cependant, le 8 septembre 1477, il conclue une trêve avec Maximilien.  À l’expiration de la trêve conclue pour un an avec Maximilien en juillet 1479, Louis XI  de la renouveler et la guerre reprend en Artois. Maximilien assiége Thérouanne et la bataille de Guinegatte, le 7 août 1479 est une victoire pour ce dernier même s’il ne peut l’exploiter : il a perdu autant sinon plus d’hommes que le vaincu et ne peut occuper Arras ou Thérouanne. Louis XI entreprend alors un blocus contre les Pays-Bas qui a des conséquences économiques désastreuses pour les États de Marie. Maximilien et la duchesse douairière espérent le soutien militaire et économique du roi d’Angleterre, Édouard IV, mais celui-ci n’est pas en mesure de l’apporter et l'argent français ainsi que l'espoir de marier sa fille au dauphin le dissuadent de rien entreprendre contre Louis XI. Celui-ci  fait alors des ouvertures et projete de marier le dauphin à la fille de Marie et Maximilien, Marguerite de Bourgogne, née 10 janvier 1480. Le 21 août 1480, une nouvelle trêve est conclue. Celle-ci dure jusqu’en juin 1482. Des négociations s’engagent à Arras. Marie de Bourgogne meurt d’une chute de cheval le 27 mars 1482. Affaibli politiquement et affectivement par cette mort, Maximilien qui n'a pas de légitimité propre dans les Pays-Bas est sommé en avril par les États de Flandre, Hainaut, Brabant et Hollande de négocier. Les États de Flandre sont soucieux de réduire l’autorité de Maximilien et prêts à abandonner l’Artois au roi. Le 28 juillet 1482, à la suite de la chute d’Aire, le roi de France s’empare à nouveau de la totalité de l’Artois.

Maximilien accepte finalement que le duché de Bourgogne, le comté de Boulogne et les villes de la Somme (la Picardie) ne soient pas mentionnés dans le traité. Il accepte également que l’accord ne mentionne pas le droit des femmes. Le traité d'Arras est signé le 23 décembre 1482 et juré par le roi en janvier 1483 au Plessis. Louis et Maximilien se partagent l’héritage de Marie de Bourgogne. Le printemps de 1483 consacre la victoire de Louis XI. Le dauphin épouserait Marguerite et celle-ci serait élevée en France. Elle apporte une dot qui dépasse de loin les usages et qui correspond à l'ensemble des terres bourguignonnes occupées par la France. Passent ainsi officiellement et immédiatement sous administration française :

le comté d'Artois ; le comté d'Auxerre ; le comté de Charolais ; le comté de Mâcon ; la châtellenie de châtellenie de Bar-sur-Seine ; les seigneuries de Château-Chinon, de Chaussin, de Laperrière, de Noyers et de Salins.

Le reste des Flandres, duchés de Brabant, de Limbourg, de Luxembourg, comtés de Flandre, de Hainaut, de Namur, de Hollande et de Zélande, sont garantis à l'archiduc Philippe, à condition toutefois que ce dernier fasse hommage au roi de France pour le comté de Flandre, mouvant de la couronne. Le roi rappelle enfin son droit à racheter la Flandre gallicante (villes et châtellenies de Lille, Douai et Orchies, ainsi que le Tournaisis), en vertu d'actes contestables datant du mariage de Philippe le Hardi. Si toutefois le mariage devait être annulé avant la majorité des époux par la France, ou si le couple devait rester sans enfants, il est prévu que la dot de Marguerite ferait retour à son frère Philippe ou à ses descendants, sous réserve, encore une fois, de l'hommage au roi de France pour les terres mouvantes de la couronne. Inversement, si le frère de Marguerite, Philippe le Beau mourrait, l'ensemble des Pays-Bas passeraient à la souveraineté française.

Apprenant que Maximilien d'Autriche a l'intention d'épouser Anne de Bretagne, une manœuvre politique dirigée directement contre lui, le roi Charles VIII le devance et renvoie son ancienne fiancée Marguerite d'Autriche, remise à la cour de France alors qu'elle avait deux ans. Selon le traité d'Arras, Maximilien devait recouvrer, au nom de son fils l'archiduc Philippe, encore mineur, l'ensemble de la dot de Marguerite. Le traité de Senlis est conclu le 23 mai 1493 pour tirer les conséquences du renvoi de Marguerite. Celle-ci est renvoyée à son père mais avec une dot amputée mais elle  conserve  l'Artois.

.Philippe IV de Habsbourg dit Philippe le Beau, comte d’Artois de 1482 à 1506

Fils du précèdent et de Marie de Bourgogne. Il épouse Jeanne Ière de Castille, fille du roi Ferdinand II d’Aragon et d’Isabelle Ière de Castille.

En 1501, Marguerite d’Autriche épouse le duc de Savoie Philibert qui décède en 1504.En mars 1507, elle devient régente  des Pays-Bas bourguignons pour la minorité de son neveu Chales futur Charles Quint

.Marguerite d’Autriche (1480-1530) régente des Pays-Bas bourguignons de 1507 à 1516

.Charles II de Habsbourg dit Charles Quint (1500-1558), comte d’Artois de 1506 à 1556, roi de Germanie de 1519 à 1556, roi d’Espagne de 1516 à 1556, roi d’Italie de 1530 à 1556, roi de Sicile de 1516 à 1556, couronné roi de Bourgogne-Provence en 1536 , empereur de 1519 à 1558

Fils des précédents. Il épouse Isabelle du Portugal.

Le traité de Madrid de 1526 avec François Ier établit la suzeraineté de l'empereur Charles Quint sur l'Artois ; dès cette date l'administration impériale marque son empreinte sur la structure provinciale. L'Artois devient une province des Pays-Bas espagnols ;

-Les États d'Artois sont reconnus ; ils sont composés de représentants du clergé, de la noblesse et des villes ; ils siègent a Arras et assurent l'administration de la Province.

-Un Conseil d'Artois est créé (1530); il exerce les fonctions de " Cour d'Appel " de toutes les juridictions.

-Un nouveau système fiscal est mis en place (1536).

En 1537, François 1er envahit à nouveau l'Artois. La conquête est facile et les villes et châteaux d'Hesdin, de Saint-Pol, de Saint-Venant tombent en peu de jours au pouvoir du Roi de France. Ses troupes se répandent par tout le pays qu'elles ravagent. Les habitants des villages ravagés adressent à leurs gouvernants des suppliques où ils leur exposent leur misère et l'impossibilité d'acquitter leur impôt. Henri II, successeur de François 1er continue la guerre contre Charles Quint.

En1556, l’empereur Charles Quint décide d’abdiquer et de partager les territoires sur lequel il régne entre son frère cadet Ferdinand Ier qui lui succéde à la tête de l’Empire et son fils Philippe le Beau, qui devient roi d’Espagne. L’Artois qui fait partie des Etats Bourguignons lui est attribué mais comme les Etats Bourguignons reste partie de l’Empire.

 Ferdinand Ier de Habsbourg (1503-1564)   archiduc d’Autriche, roi de Germanie de 1531 à 1564 ,roi de Bohême de 1526 à 1564,empereur de 1556 à 1564   

.Philippe V d’Espagne (Habsbourg), comte d’Artois de 1556  à 1598,duc de Bourgogne de 1556 à 1598,  roi d’Espagne Philippe II de 1556 à 1598

Fils de Charles Quint et d’Isabelle du Portugal. Il épouse en quatrième noce Anne d’Autriche (Habsbourg) fille de l’empereur Maximilien II.

.Maximilien II de Habsbourg (1527-1576)  , archiduc d’Autriche, roi de Germanie de 1564 à 1576, roi des Romains  e 30 novembre 1562 roi de Bohême.,de 1564 à 1576, roi de Hongrie de 1564 à 1576, empereur de 1564 à 1576

Le 10 aout 1557, le duc Emmanuel Philibert de Savoie, général des armées espagnoles et impériales gagne la bataille de Saint Quentin contre les armées du roi Henri II. A la suite de cette défaite, le roi de France doit signer en 1559  le Traité du Cateau-Cambrésis pour que cessent les guerres ravageuses

.Rodolphe II de Habsbourg (1552-1612)  archiduc d’Autriche, roi de Germanie de 1576 à 1612,, roi de Hongrie et de Croatie de 1608 à 1612, roi de Bohême. de 1576 à 1612, roi des Romains (empereur) de 1575 à 1612

Fils de Maximilien II et de Marie d’Autriche, fille de Charles Quint.

Le traité de  Vervins de 1598 confirme la souveraineté des Habsbourg d’Espagne espagnole en Artois.et son appartenance à l’Empire

.Philippe VI d’Espagne (Habsbourg), roi d’Espagne Philippe III, comte d’Artois de 1598 à 1621,

Fils du roi d’Espagne  Philippe II et d’Anne d’Autriche. Il épouse sa cousine Marguerite d’Autriche-Styrie (Habsbourg) sœur de l’empereur Ferdinand II. 

.Matthias Ier de Habsbourg,(1557-1619) archiduc d’Autriche,  roi de Germanie de 1612 à 1619 ,roi de Bohême de 1611 à 1619,roi de Hongrie et de Croatie de 1608 à 1619, empereur de 1612 à 1619

Cinquième enfant de l’empereur Maximilien II

 Ferdinand II de Habsbourg (1578- 1637) archiduc d'Autriche,roi de Germanie de 1619 à 1637,roi de Bohême de 1617 à 1619 et de Hongrie de 1618 à 1626 ,empereur de 1619 à 1637.

.Philippe VII d’Espagne (Habsbourg), roi d’Espagne Philippe IV, comte d’Artois de 1621 à 1665

Sous son règne, ce n'est qu'en 1645, que les Français se rendent maîtres de Béthune, Lens, Lillers et Saint-Venant. En 1648, le prince de Condé remporte sur les Espagnols dans les plaines entre Lens et Grenay une victoire qui conduit au traité de Westphalie. Puis, à la suite de la bataille des Dunes en 1658 gagnée par Turenne, suivie du Traité des Pyrénées en 1659, l’Artois retourne au royaume de France sauf Aire-sur-la-Lys et Saint Omer (l’Artois réservé) qui ne lui revient qu’en 1678.

 

 

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 14:14
Islamistes-Civilisation Occidentale- Guerres de religion-Moyen Age-Musulmans-Citoyens Européens Renaissance-Siècle des Lumières

Il y a maintenant 14 ans qu’ont eu lieu les attentats du Trade World Center à New-York !

Chaque année depuis des attentats sont commis au nom de l’Islam.

Il faut que la majorité des hommes politiques européens commencent enfin par se rendre à l’évidence que la très grande majorité silencieuse de leurs Concitoyens Européens ne peut être convaincue que notre Civilisation Occidentale, qui a connu la Renaissance et le Siècle des Lumières, peut encore s’enrichir des apports d’ un Islam défendu par des Islamistes qui en sont encore à l’époque des Guerres de religion que l’Europe a connue il y a 500 ans (Sunnites contre Chiites) et rêvent de revenir 1000 ans en arrière au Moyen Age avec le soutien silencieux d’une grande partie de leurs Coreligionnaires Musulmans qui considèrent, le plus souvent par dépit et par esprit de revanche contre les Chrétiens et les Juifs, comme décadente cette civilisation occidentale dont ils apprécient pourtant contradictoirement chaque jour bons nombres de ses apports puisqu’ils préfèrent en fin de compte se réfugier et vivre en Occident et non en terre d’Islam.

Sinon ils seront responsables de la montée du racisme et de la xénophobie en Europe.

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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 18:17
AEGG-Front National- Valeurs nationales- National Socialisme-Partis traditionnels-Euro- Union Européenne-Front Européen-Parti impérial-Gardes Frontières –Gardes Côtes européens- Frontex- Tarif extérieur commun –accords Fatca-OMC

Force est d’admettre aujourd’hui qu’environ la moitié sinon plus des électeurs français de droite qu’ils soient du Front National, des Républicains, du Modem, de l’UDI… et même de la Gauche approuvent certaines positions du Front National même s’ils ne votent pas pour lui et n’envisagent pas de le faire.

A ce titre, au-delà de sa volonté de racolage auprès des électeurs du Front National, le président des Républicains Mr Sarkozy a raison de proclamer désormais qu’il n’y a pas de honte à voter Front National et de cesser d’ostraciser ceux-ci.

Mais il est un domaine où les positions du Front National sont non seulement stupides mais suicidaires c’est celui de l’Economie alors pourtant qu’il est établi que beaucoup de ses électeurs pensent qu’il est capable de résoudre le problème du chômage que n’ont pas réussi à vaincre ni la Droite ni la Gauche traditionnelle.

En effet le « National Socialisme » défendu par ce parti avec retour des frontières intérieures non seulement policières mais surtout douanières des Etats membres de l’Union Européenne, le rétablissement du Franc et le rétablissement des droits de douane signent la fin du Grand Marché unique et le repli d’une part sur le marché intérieur, puis d’autre part, pour tenter d’assurer l’équilibre de la balance commerciale, le recours à la politique permanente de « dévaluation compétitive » rendue nécessaire par le retour d’une inflation plus forte que chez ses concurrents qui a mené pendant plus d’un demi-siècle au déclin de la France et à un inflation galopante qui a ruiné les masses populaires en permettant à un Etat impécunieux de rembourser ses dettes en « monnaie de singe ». Sans que pour autant cela puisse avoir un effet notable sur le chômage. Sans compter que la dette publique française se trouvant détenue à 60 % par des Etrangers, la France se trouvera dans une quasi-impossibilité de se refinancer par ceux-ci mais également par les Français qui exigeront pour lui prêter des taux d’intérêt de plus en plus élevés qui auront tôt fait de l’asphyxier.

Certes arrivé au pouvoir en janvier avec un chômage de plus de 3.500.000 allemands, Hitler a cru pouvoir trouver une troisième voie entre le capitalisme libéral et le socialisme internationaliste mais en réalité n’a réussi à abaisser le taux de chômage, comme les USA d’ailleurs, essentiellement en restaurant la monnaie et développant considérablement l’industrie d’armement.

Or même si la France et les autres pays européens ont un besoin réel de reconstituer leurs armées, ce n’est pas la relance de l’industrie d’armement qui suffira à résorber le chômage d’autant qu’aucun gouvernement même d’extrême droite, ne pourra, en raison du niveau actuel de l’endettement public, consacrer une part beaucoup plus forte du budget actuel à l’armée.

Ce n’est donc pas en critiquant certaines idées défendues par le Front National partagées en définitive par la majorité des Français que les partis traditionnels qui se veulent républicains peuvent lutter contre la montée des idées économiques Nationales Socialistes mais en montrant que s’ils n’ont pas été capables depuis des décennies de lutter contre la montée du chômage, c’est précisément par ce qu’ils ont cru pouvoir lui appliquer un traitement technocratique national très énarque à coup d’aides, de subventions, de dégrèvements, de prêts bonifiés multiples alors que les employeurs attendent tout simplement de l’Etat qu’il leur assure de bonnes Conditions Cadres comme le montre la réussite du modèle économique suisse.

En revanche, au lieu d’accuser l’Union Européenne de tous les maux, y compris la plupart du temps de ceux dont ils sont les premiers responsables, les partis traditionnels devraient montrer qu’ils sont réellement déterminés à sauver leurs pays en défendant l’Euro, en acceptant d’abandonner une partie de leur souveraineté pour obtenir la création d’un corps des gardes-frontières et garde-côtes européens chargés des contrôles de douanes et de polices aux frontières extérieures de l’Europe, en exigeant de renoncer à l’OMC et à la politique de mondialisation qu’elle a engendrée en mettant en concurrence abusive des pays à systèmes sociaux et aux normes de sécurité trop éloignés, et exigeant la révision du Tarif extérieur Commun et l’abandon des négociations sur les accords Fatca, en réclamant la mise en œuvre sans délai du plan de grands travaux européens en matière d’infrastructure de 300 milliards.

Par ailleurs alors que l’Allemagne a un besoin de main d’œuvre très importants, nos partis traditionnels devraient faire proposer par toutes les Agences de l’emploi des Cours gratuits d’Allemands et passer un accord avec l’Office de l’emploi d’Allemagne pour pouvoir disposer de toutes ses offres d’emplois. D'une manière générale, ils devraient faire proposer par les offices d'emplois des Etats de l' Union à fort taux de chômage des cours et des stages de langues des pays à faible taux de chômage de l'Union pris en charge par elle pour favoriser la mobilité professionnelle en son sein.

Enfin ils devraient obtenir de l'Union Européenne que soit appliquer une véritable préférence en matière d'emplois au profit des citoyens de l'Union Européenne en exigeant une lutte efficace contre l'émigration par l'instauration de lois uniques dans toute l'Union en matière d'émigration, d'octroi de la nationalité donnant droit à la citoyenneté, de regroupement familial...

Pour s’opposer à la montée de l’extrême droite en Europe, il n’y a qu’une seule solution, celle de créer un Front Européen constitués de Jeunes qui croit à l’avenir de leur pays dans le cadre d’une Union sans cesse approfondie en marche vers une Europe Fédérale d’Etats Régionaux avec à sa tête une personnalité élue exemplaire capable d’incarner comme empereur les valeurs communes de tous les Européens et non un retour en arrière vers un nationalisme frileux et impuissants qui ne fera que nous reconduire avant longtemps à l’affrontement entre pays européens c’est-à-dire à une nouvelle guerre civile européenne qui marquera cette fois la fin de l’Histoire de notre civilisation.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 09:42

Lettre à Mr Hollande :

Je m’en fous … je suis laïque !

Moi, l’Islam, je m’en tape le coquillard… Je me contrefiche des hadiths, des sourates et autres corâneries.

Ça ne m’intéresse pas de savoir s’il y a des musulmans pas vraiment islamistes, mais un peu islamiques, des islamistes modérés fréquentables, des immodérés franchement antisémites, des islamiques plus ou moins pratiquants, etc., etc.

Ce qui est en jeu aujourd’hui est simple, beaucoup plus simple : La France est colonisée par des gens d’origines diverses, on assiste à une destruction de notre civilisation, par une et d' autres cultures qui sont allogènes, contraires à nos mœurs, nos visions du monde et de l’homme, nos valeurs, nos habitudes, notre histoire…

Quel peuple accepterait ça sans broncher ?

Donc le message est simple: ces cultures allogènes, on n’en veut pas !

On ne veut pas de leur religion, on ne veut pas de leurs valeurs, on ne veut pas de leurs mœurs, on ne veut pas de leur vision du monde.

On ne veut pas que la France devienne un pays du tiers-monde.

On ne veut pas que ces valeurs importées s’installent en France et change notre vie et notre avenir.

On n’en veut pas des mafias chinoises qui découpent les récalcitrants au hachoir

On n’en veut pas des Africains polygames qui excisent leurs filles, pompent la sécu et les aides sociales, profitent du système sans rien apporter.

On n’en veut pas des maquereaux roumains, albanais ou africains qui mettent sur le trottoir des gamines et leur cassent les jambes à coup de barre de fer si elles bougent un cil.

On n’en veut pas des vrais-faux mendiants ou je ne sais pas quoi, qui font chier tout le monde, profitent allègrement du système et pleurnichent dans les jupes des associations à la con.

On n’en veut pas des types qui sous prétexte qu’ils sont d’origine maghrébine cassent, pillent, violent, brûlent, trafiquent la poudre, les bagnoles, les armes… quand ils ne s’engagent pas dans des groupes terroristes et partent s’entraîner au Pakistan ou ailleurs…

Qu’ils quittent la France s’ils ne l’aiment pas : on ne les retient pas.

On en a marre de voir des Blancs, toujours des Blancs, assassinés pour une cigarette refusée, une aile froissée, une querelle de voisinage…

On en a marre de voir des drapeaux palestiniens ou autre dans les manifs à Paris, et d’entendre des manifestants hurler des slogans anti - sémites et soutenir les pires racailles terroristes du Proche-Orient, la dernière fois que nous avons entendu ‘mort aux Juifs’ c’était sous l’occupation Allemandes en 1941…

On n’en veut pas des mosquées, des imams payés par l’Algérie, le Maroc, L’Arabie Saoudite, qui passent leur temps à organiser le communautarisme, financent des groupes terroristes, planifient la destruction de notre civilisation, tiennent des discours ouvertement racistes, antisémites, anti-blancs, anti-occidentaux, et jouent aux « gentils » biens intégrés.

On n’en veut pas de pseudo « sans papiers » qui viennent chier dans nos églises et ne savent qu’exiger des droits qu’ils n’ont pas, font semblant de faire une grève de la faim et obtiennent tout et n’importe quoi …

On n’en veut pas des filles voilées à tous les coins de rue, à l’école, à la piscine, dans le métro.

On n’en veut pas des cantines scolaires qui bannissent le porc pour ne pas déranger les pauvres élèves musulmans.

On n’en veut pas des gamins qui exigent qu’on réécrive les cours d’histoire au collège parce que ça ne leur plaît pas qu’on parle de la Shoah !!

On en a marre des mensonges permanents sur l’Histoire, l’Église, l’esclavage, la colonisation… qui ne servent qu’à demander toujours plus : plus de droits, plus de pognon, plus d’aides.

On en a marre de payer des impôts pour ce que devient ce pays, la France...

On en a marre de faire repentance à tout bout de champ pour tout et son contraire.

On n’en veut pas des quartiers qui se délabrent et se tiers - mondisent au rythme de l’arrivée des étrangers.

On n’en veut pas du racisme anti-blanc, des vexations, du racket, des marchés louches à même le trottoir, des lois pas appliquées, de l’interdiction de critiquer l’Islam, des associations « antiracistes »>

On a quand même le droit, non ?

Alors, l’islam est peut-être une religion super, cool, « world », new age et branchée, mais voilà la vérité :

ON N’EN VEUT PAS !

On ne veut pas de l’islam et de la culture Arabo-musulmane !

On ne veut pas de la Tiers-Mondialisation en France .

En matière de culture, de civilisation, de valeurs, de religion, on a déjà ce qu’il faut en magasin, tu vois, et on n’a pas envie de changer. Clair ?

T’as compris bonhomme Hollande, où il te faut un dessin ?

ON EN A ASSEZ !

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 21:53
Syrie- Operation Chamnal-Méditerrannée Orientale-Rafales-Porte-avion Charles  de Gaulle-Bombardements- Départ vers le Golfe

Alors que le porte-avion Charles de Gaulle s'est d'abord positionné en Méditerranée Orientale au large de la Syrie pour envoyer ses Rafales bombarder Daech ce qui impliquait au minimum une excellente coordination avec la Russie et indirectement de la Syrie pour permettre le survol de son territoire, il semblerait que ce scénario ne soit plus possible, raison pour laquelle, il va faire route vers le Golfe Persique alors que la distance pour aller frapper les cibles ennemies va se trouver sensiblement accrue.

Pourtant le Royaume Uni qui a décidé enfin d'intervenir en Syrie et a commencé de bombarder les positions de l'Etat Islamique doit le faire depuis ses bases de Chypre et donc survoler lui aussi la Syrie en coordination avec la Russie et avec l'accord implicite du gouvernement Syrien.

Doit-on en déduire que le rapprochement entre la France et la Russie a tourné court ?

Si tel est le cas, on ne peut que le déplorer.

Mais qu'en est-il alors des relations entre la Russie et le Royaume Uni ?

En attendant d'en savoir plus le changement de position du porte-avion Charles de Gaulle interpelle et mérite une explication qui ne peut se limiter à l'explication fournie, un peu courte, de la relève du porte-avion américain qui s'y trouve actuellement et la succession de la France au commandement de la coalition.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 19:27
Syrie- Daech- France-Russie-USA-Coalition- Porte avion Charles de Gaulle-Bombardements-Intervention troupes au sol-Limites- Rafales-Munitions- Dotation- Armée Syrienne- Bachar Al Assad-Royaume Uni-Russie-Commandement commun-Etat Major-

La France doit se rendre à l’évidence qu’une participation terrestre au sol en Syrie, autre que symbolique, de son armée n’est pas actuellement possible quand on sait qu’une telle intervention suppose de pouvoir disposer de troupes d’infanterie importantes alors que sur la vingtaine de régiments d’infanterie qui lui restent, la quasi-totalité est utilisée actuellement pour les opérations extérieures. En outre, elle ne veut pas compter sur l’armée syrienne et ne peut pas compter sur les forces rebelles « fréquentables » beaucoup trop peu nombreuses ni même, pas davantage que les américains, sur les troupes kurdes qui n’ont strictement aucune raison d’aller se battre en territoire de peuplement arabe donc au-delà des zones à reconquérir historiquement peuplées de Kurdes.

Or elle sait, mieux que les américains, semble-t-il, que l’on ne vaincra pas Daech sans intervention massive au sol.

En outre, elle va vite se rendre compte que si les destructions des infrastructures et des moyens logistiques requièrent des bombardements massifs, ce dont ont les moyens les Américains et sans doute les Russes, elle ne dispose pas elle de stocks de bombes suffisamment importants pré positionnées aux Emirats Arabes Unis ou en Jordanie ou embarqués sur le porte-avion Charles de Gaulle voire même en stock en France ; en outre son porte-avion ne peut pas être relevé d’ici quelques mois par un deuxième porte-avions faute d’en avoir construit un deuxième même si l’utilisation d’une base aérienne anglaise à Chypre peut être envisagée.

En supposant des bombardements au rythme maximum quotidiens par 10 avions Rafales ou Mirage 2000 sur la trentaine disponible à 6 AASM tirés par avions par jour soit 60 par jours et 600 en dix jours et 6000 en 100 jours, ou 1 à 2 SCALP-EG par jour soit 100 à 200 en 100 jours, très rapidement les dotations en bombes capables d’être larguées ou tirées emmenées par les Rafale et les Mirage 2000 seront consommées. Or les Américains bombardent depuis plus d’une année sans résultats tangibles à ce jour et les Russes depuis 2 mois et demi sans davantage de succès apparents à ce jour.

Que feront la France, les Russes et les Américains si, à l’issue des 6 mois à venir, la situation comme on peut le craindre n’a pas sensiblement évolué ?

Il faudra bien qu’ils mettent des troupes au sol au côté de celles du gouvernement légitime de Syrie comme l’envisage sans doute la Russie et, pour la France si elle ne veut pas faire de la figuration, d’envoyer au minimum une brigade d’infanterie ( 6 000 hommes) pouvant être relevée par une deuxième en distrayant toutes les troupes de l’armée de terre affectées de manière ridicule aux plans Vigipirate et Sentinelle dont l’exécution ne devrait relever que des forces de police et de gendarmerie et de leurs réserves en attendant le rétablissement rapide d’un Service militaire court de 4 mois et en en retirant des Opérations en Afrique ce qui suppose qu’elle puisse y être relevée par d’autres au nom de la solidarité des Etats de l’Union Européenne (allemands, belges espagnols, italiens, néerlandais, polonais, portugais.. notamment s’ils ne veulent pas intervenir en Syrie) en espérant que, membre permanent du Conseil de Sécurité, le Royaume Uni finira par assumer ses responsabilités en envoyant en Syrie lui-aussi l’équivalant d’une brigade à ses côtés (avec la capacité de la relever). Et ce même si les Américains maintiennent leur refus d'intervention au sol.

Préalablement et rapidement, le principe de l’intangibilité des frontières de la Syrie et de l’Irak étant devenu utopique, un pré-accord secret sur la partition future de ses deux Etats doit être trouvé prévoyant, une fois détruit l’Etat Islamique, un Etat arabe sunnite sur le territoire qu’il occupe actuellement à cheval entre les deux Etats actuels et des plans coordonnés doivent être d'ores et déjà préparés pour l’attaque au sol concomitante sur 3 fronts contre l’Etat Islamique : un Front Nord tenus par les Kurdes, à défaut d’intervention de la Turquie, avec pour objectif la seule reconquête des territoires de peuplement majoritairement kurde avec la reprise de Mossoul, un Front Ouest tenu par une alliance claire avec la Russie, de la France et du Royaume Uni au côté de l’armée Syrienne d’Assad avec un Etat-Major commun sous Commandement Russe à créer avec comme objectif premier la reprise de Raqqa et un Front Sud tenu par l’armée Irakienne et l’armée Iranienne avec pour objectif la seule reprise de Fallouja.

Une fois l'Etat Islamique vaincu, une grande conférence de Vienne devra redessiner la carte des futurs Etats de la Région sur la base du pré-accord secret préalable aux opérations.

Outre l'Etat Sunnite Syro-Irakien démilitarisé à créer dans les frontières sus-décrites, il faudra bien admettre la création :

. d'un Etat Alaouite- Druze-Chrétien-Chiite, Syro-Libanais placé sous protection conjointe russo-franco-britannique

. d'un Etat indépendant Kurde d'Irak partiellement démilitarisé sous contrôle de l'ONU étendu aux territoires directement frontaliers syriens de populations kurdes susceptibles de continuité territoriale.

. d'un Etat chiite indépendant d'Irak sous le protectorat de fait de l'Iran.

Compte tenu de la position ambigu de la Turquie dont les ennemis principaux sont les Kurdes, son intervention militaire en Syrie n'est pas souhaitable d'autant que l'Union Européenne a besoin d'un accord avec elle sur les émigrés qui ne saurait être obtenue à n'importe quelle conditions susceptibles de limiter la totale liberté d'action sur le plan militaire. En revanche, pour lui faire admettre les modifications territoriales de la région les zones de peuplement turkmènes du nord de la Syrie seront rattachées à la Turquie.

Faute de le faire, on sera en droit de se demander si après avoir la responsabilité du chaos actuel en Libye, le Royaume Uni et la France pourront longtemps encore conserver leur statut de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU et le droit de veto dont ils disposent avec les USA, la Chine et la Russie.

L’heure a sonné pour tous les apprentis sorciers, grands défenseurs de l’instauration d’un modèle occidental de démocratie rejeté par la majorité dans de nombreux pays musulmans qui détestent les valeurs de l’Occident d’admettre que le jour où ils finiront par les trouver supérieures aux leurs de se battre seuls contre leurs dictateurs pour les renverser sans compter sur le soutien des Occidentaux qui n’auraient jamais dû créer le chaos en supprimant Kadhafi, Saddam Hussein ou Bachar El Assad ou en continuant de manière sélective d’ailleurs de vouloir supprimer tous les dictateurs de la planète. Ce n’est pas eux qui iront mourir pour cette cause mais de jeunes militaires français volontaires pour défendre des valeurs dont ne veulent pas, mis à part une certaine élite très minoritaire, les populations musulmanes même modérées, comme il suffit de constater la réislamisation massive de la Turquie depuis que l’armée turque a cessé d’exercer son contrôle sur le gouvernement islamique de Tayyip Erdogan.

La France révolutionnaire n’a pas compté sur l’aide des étrangers mais a du même se battre contre eux pour gagner la démocratie.

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