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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 15:45

 

Personne ne peut nier que jusqu’à présent le Président français a la « baraka ».

En effet, le mouvement  « petit-bourgeois » des Gilets jaunes, en centrant ses revendications sur le pouvoir d’achat avec les questions de fiscalité , n’a pas réussi à entrainer avec lui  les  banlieues, les chômeurs, les syndicalistes et les lycéens et étudiants

S’il avait réussi à faire , nul doute que ce mouvement aurait tourné à l’insurrection générale et que les forces de police auraient été parfaitement incapables de rétablir le calme même en mobilisant toutes leurs réserves.

Et ce n’est certainement pas avec les effectifs actuels de l’armée que celle-ci  aurait pu venir leur donner de l’aide d’autant moins qu’ils ne sont pas formés pour cela et ne disposent pas de moyens de maintien de l’ordre.

Et il serait impensable en France de généraliser les mesures de couvre-feu , de recourir si besoin à l’Etat de siége qui donnerait à l’armée le pouvoir d’essayer de rétablir par la force armée le maintien de l’ordre républicain sans aucune garantie d’y parvenir avec le faible nombre des unités qui seraient en mesure d’intervenir.

Pour le moment,la France l’a échappé belle mais ses dirigeants devraient sérieusement se poser rapidement la question de savoir avec quels moyens ils seraient capables de faire face à une situation insurectionnelle qui n’a rien d’improbable.

Il n’est pas malheureusement impossible qu’ils se rassurent un peu rapidement et repoussent les décisions de renforcer rapidement les effectifs nécessaires pour remplir les missions de Sécurité intérieure dont ils ont la responsabilité.

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20 décembre 2018 4 20 /12 /décembre /2018 14:43

 

Rappelons que le 9 février 2014, 50,3 % des citoyens suisses ont voté,  en faveur de la limitation de "l'immigration de masse". Un référendum qui concerne directement les ressortissants européens du pays et qui a abouti à de fortes tensions avec l’UE.

Depuis bientôt 4 ans, en conséquence de cette votation,  la Suisse négocie péniblement avec l’Union une solution qui passe par la mise en place d’un accord cadre ou accord institutionnel à la demande de l’Union Européenne qui est lassée par cette voie bilatérale qui a abouti  à la signature entre elle et la Suisse de plus de 120  accords bilatéraux de plus en plus difficiles à gérer.

La Suisse qui est demanderesse à de nouveaux accords avec l’Union, notamment qui souhaiterait conclure un accord sur l’Energie, se résigne difficilement à la signature d’un tel accord cadre.

L’UE veut mettre en place un cadre aux accords bilatéraux afin que les différends ne restent pas en suspend, comme c’est le cas actuellement. L’UE souhaite par la même occasion que cette modification rende les droits suisse et européen plus homogènes. Autrement dit, que la Confédération reprenne plus automatiquement le droit de l’UE. Plus concrètement, les deux parties sont actuellement d’accord sur un point : lors d’un différend sur l’application d’une norme, la Cour de Justice de l’Union Européene (CJUE) est compétente, car les accords bilatéraux sont du droit de l’UE ; quand on veut avoir accès à la maison de quelqu’un, on doit en suivre les règles. En revanche, la compétence de la CJUE se bornerait à l’interprétation des accords et elle ne tranchera pas entre les solutions. Les décisions de la cour seront obligatoires pour l’UE mais pas pour la Suisse. Si celle-ci n’applique pas les arrêts de la cour, l’UE pourra prendre des contre-mesures si elle les estime justifiées.

Les négociations sont à ce jour terminées. Bien qu’aucun citoyen n’ait jamais vu l’accord négocié par le Conseil fédéral, le noyau dur de l’accord semble, d’après le Commissaire autrichien   en charge du dossier,  avoir été accepté par Igniazo Cassis, conseiller fédéral suisse en charge des Affaires Etrangères. Ce sont la reprise automatique du droit communautaire actuel et futur et la jurisprudence de la Cour de justice européenne. Ce qui signifie que le peuple ne serait plus l’organe législatif suprême de la Suisse. Beaucoup de citoyens suisses pensent que la structure d’Etat démocratique et fédéraliste serait gravement atteinte par un accord institutionnel juridiquement supérieur au droit suisse.

L'accord institutionnel exigé par l’UE ne chapeautera pas les quelque 120 accords bilatéraux, mais seulement les accords d'accès à venir et existants (libre circulation, produits agricoles, transport aérien, transports terrestres, reconnaissance mutuelle en matière d'évaluation de la conformité) et la Suisse disposerait de délais suffisants pour reprendre chaque développement du droit européen, avec possibilité d'un référendum. Une reprise automatique est exclue. En revanche, l'UE veut des concessions sur les mesures d'accompagnement à la libre circulation des personnes, ce qui a provoqué la colère de la gauche et des syndicats. Elle exige que la Suisse soumette la protection des salaires au droit européen (directive sur les travailleurs détachés) dans les trois ans suivant l'entrée en vigueur de l'accord institutionnel.

Comme pour les négociations sur le Brexit, il est permis de penser que cet accord cadre voulu par l’Union Europèenne ne sera pas accepté  dès lors qu’il existe une alliance de fait entre l’UDC qui estime que la Souveraineté de la Suisse est en cause et le Parti socialiste Suisse qui est vent debout contre la diminution à 4 jours du délai de prévenance pour l’utilisation de travailleurs de l’Union en Suisse qui serait préjudiciable aux travaileurs suisses.

Dés lors la Suisse pourrait comme le Royaume Uni cette fois par application de la clause dite « guillotine » voir annuler l’ensemble des Accords bilatéraux et notamment celui sur la libre circulation des personnes.

Mais alors que le Royaume-Uni  et l’Union s’organisent pour éviter les conséquences d’un divorce sans accord, la Suisse n’a pour l’instant pas prévu de solutions pour les régions frontalières en cas d’annulation des accords bilatéraux sur la libre circulation des personnes.

Or notamment pour Genève dont l’arrière pays a toujours été constitué depuis des siècles par les provinces savoyardes du Chablais, du Faucigny et du Genevois ainsi que du Pays de Gex, une absence de plan B est parfaitement inacceptable d'autant plus que le Royaume Uni et la Suisse se sont empressés de conclure un traité permettant aux Citoyens suisses et britanniques de conserver entre eux les avantages nés des accords bilatéraux entre l'Union Européenne et la Confédération après le départ effectif du Royaume Uni de l'Union .

On se rappellera que Genève a été de 1798 à 1814,  Préfecture d’un département du Léman qui englobait la Haute Savoie actuelle et qu’après 1815, un Grande Zone à statut particulier  a entouré Genève surtout après l’annexion de la Savoie à la France en 1860.

Les Habitants de la Haute Savoie et du Pays de Gex sont donc en droit dans une telle alternative d’exiger de la Confédération qu’elle prévoit unilatéralement à leur profit un statut spécial dérogatoire au droit fédéral suisse sur la libre circulation des personnes et des travailleurs, nonobstant le vote du 9 février 2014

Et  pourquoi pas, à défaut, en raison du non respect par la République Française du fait de son intégration à l’Union Européenne des  droits des Hauts Savoyards à la suite de l’Annexion, ne serait-il pas prévu la possibilité comme l’avait envisagé un moment l’empereur Napoléon III et le conseiller national Stämpfli le rattachement de la Haute Savoie et du Pays de Gex à la Suisse comme  27ème  canton ?

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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 10:33

 

La quasi-totalité de ceux qui se plaignent dans certains Etats  appartenant à la zone euro de l’insuffisance de leur pouvoir d’achat et incriminent  souvent l’Europe et l’Euro qui aurait renchéri le coût de la vie, n’ont pas conscience que le niveau de vie dont il dispoe, même insuffisant à leurs yeux, n’a pu être atteint que par un endettement généralisé des Etats, des Ménages et des Entreprises qui n’a pu se faire que grâce à l’Euro et aux taux d’intérêts bas qu’il a permis, après la crise des subprimes américains.

Une grande partie des allocations multiples versées par certains de ces Etats ont été même financées non par les impôts mais par l’emprunt.

En outre, cette appartenance de ces Etats à l’Euro a permis de sortir du cycle infernal des dévaluations qu’ils connaissaient réguliérement, dévaluations qui amputaient considérablement la valeur extérieure de leur monnaie nationale, renchérissant de manière très importante les produits et services de l’Etranger et donc diminuant à due proportion leur pouvoir d’achat.

Il est bien donc évident que ceux qui rêvent, comme les 5 étoiles, les indignés, les insoumis, les gilets, jaunes et autres grands théoriciens du Dégagisme, du Grand Chambardement,  du Grand Soir, de la Révolution …ou d'un nouveau Mai 1968 .savent pertinemment que la satisfaction même partielle de leurs revendications conduira leur Etat à sortir de la Zone Euro puis de l’Europe.

Ce qui entrainera pour la grand majorité de leur population une baisse immédiate très forte de leur niveau de vie.

Aucun économiste sérieux ne peut soutenir qu’aux lendemains des Révolutions, le niveau de vie de la majorité s’est trouvé amélioré. Souvent ceux des riches qui n’ont pas été assez claivoyants ont été ruinés mais le peuple a vu son niveua de vie chuter. Et seuls quelques grands agitateurs ont « tiré leurs marrons du feu ». Belle satisfaction !

Soit le contraire de ce qu’ils espèrent.

Pourtant l’adage populaire dit bien   « Qui paye ses dettes s’enrichit » (ou qui ne les paye pas s’appauvrit)

Or les dettes de l’Etat ne peuvent être remboursées que grâce aux impôts et taxes qu’il perçoit. 

Comprenne qui pourra !

 

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3 décembre 2018 1 03 /12 /décembre /2018 16:02

ntDans un pays comme la France, endetté à 100 % de son PIB et dont le coût annuel des intérêts est pratiquement égal au budget des armées alors pourtant que les taux d'intérêt  auxquels ce pays peut pour l'instant emprunter restent très bas, le coût de la satisfaction d'une partie même faible  des revendications auxquelles il faudra ajouter celui  des multiples dégradations sans compter celui exceptionnel du maintien de l'ordre sera supporté exclusivement par la classe moyenne dont une partie est déjà en voie de déclassement.

Vu de l'Etranger, on peine à comprendre que cette classe moyenne représentant 80% de la population  puisse soutenir  à 75% un mouvement qui agit contre son intérêt bien compris voire contre l'intérêt général compris comme celui de la majorité.

En effet un tel taux de soutien implique que la majorité de cette classe moyenne verrait ce mouvement avec sympathie.

Si l'on sait qu'aucun gouvernement n'est parvenu et ne parviendra à faire payer les plus riches  et  que seuls les plus pauvres peuvent espérer une amélioration de leur condition de vie, c'est pourtant bien cette classe moyenne qui en supportera le prix sauf à croire naïvement que ce qu'on aura l'air de lui concéder d'une petite main lui sera repris après par une plus grosse main.

Pour un peuple qui se veut le plus intelligent de la terre, cela apparait plutôt masochiste pour les autres peuples.

Ceux de la classe moyenne qui  arbore leur gilet jaune semblent  tout simplement avoir oublier qu'en France le jaune a toujours été la couleur des cocus.

A bon entendeur !

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30 novembre 2018 5 30 /11 /novembre /2018 17:16

 

Rome a présenté dans l’histoire l’une des plus hautes aventures civilisatrices que le monde ait connues.

La conquête romaine, la force romaine, ont été porteuses pendant plusieurs siècles d’une paix relative qui a engendré une prospérité inouie pour tous les peuples rattachés à l’Empire.

Elle a contribué par le développement et la multiplication des moyens de communication développement urbain à batir un espace de civilisation dont nous sommes encore en de multiples domaines les héritiers directs.

La tradition romaine a profondément influencé les mentalités de la vieille Europe.

Milles ans après la chute de Rome et peu après celle de Constantinople, le mouvement culturel qui s’est répandu en Europe Occidentale et mis un terme au Moyen-Age a été qualifié très justement par le mot Renaissance.

De la même manière, il convient de qualifiert de Réunification et non d’Unification de l’Europe le mouvement repris il y a près d’un siècle et demi avec la réunification de l’Allemagne et de l’Italie et contrarié par la désintégration de l’empire austro-hongrois car il n’existe qu’un seul fondement à l’unité du continent européen, c’est l’héritage que nous ont légué les Romains.

Si ethniquement nous pouvons parler de nos ancêtres celtes, germains, grecs, slaves….. culturellement nous devons parler de nos ancêtres les Romains.

Le message qu’ils nous ont livré demeure parfaitement actuel et il est de notre devoir d’assurer sa transmission car nous savons comme l’exprimait Nietzsche au siècle dernier que « l’avenir appartiendra à ceux qui auront la mémoire la plus longue ».

En l’an 800, Charlemagne a restauré l’Empire Romain d’Occident disparu avec la chute de Rome en 476 et Othon le Grand à nouveau en 962 sous la dénomination de Saint Empire Romain Germanique à la fin duquel Napoléon Ier le 8 aout 1806 a contribué tandis que l’Europe occidentale catholique a largement contribué à la chute de l’Empire Romain d’Orient dit Byzantin ave la prise de Constantinople par les Turcs en 1453.

Face à l’affirmation croissante des Empires américain, russe et chinois, il y a urgence pour l’Union Européenne de restaurer l’EMPIRE sous forme d’un EMPIRE ROMAIN EUROPEEN.

Et cela est possible si l’on prend enfin conscience que nos ancêtres communs sont les Romains.

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29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 09:27

 

Depuis sa création au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Conseil de Sécurité de l'ONUcompte cinq membres permanents qui disposent d'un droit de veto: Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Union soviétique (Russie). Outre ces cinq membres permanents, la structure dispose de dix élus chacun choisi pour une période de deux ans. Le 8 juin, l'Allemagne a été élue membre du Conseil de sécurité pour les années 2019 et 2020.

 

Début octobre, Christoph Heusgen, proche d'Angela Merkel depuis son arrivée au pouvoir en 2005, ne cachait pas les ambitions de l'Allemagne de siéger au Conseil de Sécurité de l'Onu, officiellement pour «faire valoir les positions de l'Union européenne».

Le ministre allemand des Finances estime que l’Europe doit disposer de son propre siège au sein du Conseil de sécurité de l’Onu. Selon lui, c’est à la France de céder le sien à l’Union européenne.

Olaf Scholz, vice-chancelier allemand et ministre fédéral des Finances, estime que l'Union européenne doit avoir son propre siège au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Et pour défendre son point de vue, il n'y va pas par quatre chemins: il a ouvertement déclaré souhaiter que le siège de la France au Conseil de sécurité devienne un siège européen afin que l'UE puisse « parler d'une seule voix ».

 

«Si nous prenons l'Union européenne au sérieux, elle devrait également parler d'une seule voix au sein du Conseil de sécurité des Nations unies […] Le siège de la France pourrait être transformé en siège de l'UE», a affirmé lors d'un discours sur l'avenir de l'Europe à Berlin Olaf Scholz, cité par les médias.

Il a ajouté que le poste de chef de la délégation de l’Union Europeenne auprès des Nations Unies pourrait être occupé de manière permanente par un Français, tout en admettant qu'il serait difficile de matérialiser ce projet.

 

«La France et l'Allemagne agissent désormais ensemble dans cette instance», mais un siège européen permettrait d'aller encore plus loin, a souligné Olaf Scholz.

On peut ajouter à cet article tiré de Sputniknews que cette idée est assez logique avec celle d’une Armée Europeenne du Président Macron soutenue par la Chancelière Angela Merkel.

Or si la France continue de  disposer encore aujourdhui de ce poste permanent au Conseil de Sécurité et du droit de veto, ce n’est plus grâce à la puissance de ses armées mais parce qu’elle reste  une puissance nucléaire, et la seule de l’Union Européenne après le divorce du Royame Uni. Or si l’on veut véritablement que l’ Europe puisse faire entendre sa voix et reprendre le droit de veto dont dispose la France, la Force de dissuasion nucléaire française devrait une des composantes de cette futr

 

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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 09:41

  

Quelque soient les mobiles divers et de plus en plus variés des manifestations des « Gilets jaunes » on ne peut manquer d’y trouver une certaine ressemblance avec celles passées des Bonnets Rouges voire aux manifestations des Indignés en Espagne ou autres Insoumis qui pourrait si ce mouvement plus ou moins spontané trouvait un leader charismatique -sans lequel il perdra rapidement la une des médias- au mouvement italien 5 étoiles du comique Pepe Grillo qui peu ou prou a marché dans les pas du célébre comique français qui a fait trembler la classe politique de ce pays.

Ce genre de manifestation de révolte qui n’est pas nouvelle en France  (on se souviendra bien avant la Révolution de 1789, des multiples Jacqueries des Croquants qui se sont produites réguliérement contre l’aristocratie.

Ces manifestations d’aujourdhui sont en fait une de ces révoltes cycliques contre la nouvelle aristocratie. La hausse du prix des carburants n’apparait que comme un prétexte à cette révolte.

Preuve en est que dans les régions proches de l’Italie ou les carburants sont plus chers, de la Suisse ou il est aussi cher ou de l’Allemagne ont connu autant de manifestations qu’ailleurs .

Selon les analystes politiques, ces manifestations ont été plus importantes dans les régions qui n’ont pas voté pour le Président Macron témoignant une certaine frustration de la part des opposants de ces régions de ne pouvoir attendre de prochaines élections pour manifester leur mécontentement d’autant mois que les manifestants ne se sentent plus représenbés par les partis traditionnels d’opposition ou les syndicats.

Même les partis d’extréme gauche  n’ont pas grace à leurs yeux. Les petits Besancenot n’arriveraient même plus à se faire entendre par eux.

Il est donc à souhaiter que ces manifestants ne trouve pas un nouveau Coluche ou un Pepe Grillo français ou simplement un Cyril Hannouna qui les aménerait à se structurer et à croire à nouveau à une alternative électorale car si l’on regarde l’exemple de l’Italie, rien ne dit qu’il ne s’allierait pas demain alors avec le Front National-Rassemblement National permettant à ce parti de se trouver cette majorité introuvable qui obère son avenir tant que la droite républicaine se refuse à faire alliance avec lui.

Et Monsieur Wauquiez et son entourage seraient sans doute bien inspirés de ne pas souffler sur les braises en pensant ingénument pouvoir retrouver parmi les gilets jaunes des sympathisants pour  LR.

 

           

 

         

 

 

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14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 14:15

 

Rappelons que la deuxième guerre mondiale n’est pas seulement une conséquence du Traité de Versailles mais de la crise de 1929 qui n’y est pas complétement liée.

Le président Macron a raison de faire un paralléle entre la situation actuelle du monde et celle des années 30 mais pas seulement à cause du  retour du Natiolisme en Europe qui n’est que la réaction des Peuples contre le défaut de protection  que ne peut  leur assurer le multilatéralisme tant sur le plan social, culturel qu’économique mais surtout en raison de la situation économique et monétaire mondiale qui ne laisse pas d’inquiéter du fait de l’accroissement constant de l’endettement des Etats, des Ménages et des Entreprises, artificiellement favorisés par la politique laxiste de la planche à billet utilisée depuis 10 ans par la Reserve Federale, la Banque Centrale Européenne, la Banque d’Angleterre et même la prétendue vertueuse et indépendante Banque Nationale Suisse pour empêcher les risques d’effondrement du systéme financier international  suite à la crise des Subprimes dont est entiérment responsable la principale puissance économique mondiale les Etats Unis d’Amérique.

Mais une telle comparaison conduit  logiquement aussitôt à penser qu’une troisième guerre mondiale est possible dans le 10 ans à venir.

Et c’est bien ce qu’a à l’esprit le Président français quand il souhaite la création d’une armée européenne.

Or même si la probabilité d’une telle future guerre est faible, il est incontestable et méritoire de la part d’un gouvernant de ne pas l’exclure et donc de préparer  la défense de son pays face à une telle menace.  Et le président français est bien conscient que le format actuel de l’Armée professionnelle française ne permet pas à la France de faire face avec les Allemands ou les Polonais à un conflit de nature conventionnelle en Europe occidentale hors voire même dans le cadre de l’OTAN ni que la dissuasion nucléaire resterait efficace dés lors que seraient recréés des régiments d’artillerie nucléaire ou plus largement il serait envisagé par la Russie de  recourir à l’arme nucléaire pré-stratégique : hors éventuellement de l’OTAN car  l’on ne peut exclure que les Etats Unis décident de ne pas respecter l’article 5 de l’Alliance Atlantique notamment surtout s’il s’agissait de porter assistance au Montenegro ou aux Etats  Baltes. Et d’ailleurs même si les Etats Unis respectaient leur engagement et intervenaient dans le cadre de l’OTAN, leurs effectifs actuellement stationnés en Europe, inférieurs à 50 000 hommes ne permettraient pas au côté de la totalité  des Forces armées des 27 membres de l’Union dont  certains neutre set non membres de l’OTAN d’assurer sa défense. Et même s’ils décidaient de la respecter, Il leur faudrait, comme lors des deux premières guerres mondiales,  attendre pendant un minimum de 2 à 3 ans des renforts venus essentiellement des USA par mer et débarquées sur le continent européen dans des conditions qui s’avéreraient encore plus difficiles qu’au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

Une fois constituée, cette armée européenne constituerait le pilier européen de l’OTAN en mesure au moins de permettre d’attendre si besoin les renforts des Etats Unis voire d’intervenir de manière indépendante avec ou sans l’aval de leur protecteur actuel.

Donc que l’idée d’une Armée Europèenne déplaise ou non aux Etats Unis qui la perçoivent comme une volonté d’émancipation de l’Union Europèenne de l’OTAN et de moins être dépendants deleurs achats de matériels militaires et non comme un renforcement, une telle création d’une Armée Europèenne impliquerait bien de remonter les budgets de la défense des 27 bien au-delà des 2% du PIB que les USA leur reprochent de ne pas atteindre.

Mais si la création d’une telle armée européenne est donc nécessaire, comme l’a déclaré aussi la chancelière allemande Madame Merkel devant le Parlement européen, il est évident qu’elle ne saurait être mise sur pied dans les 10 ans et même si l’on n’y parvenait, il est tout aussi évident qu’elle ne serait qu’une addition des forces armées des 27 Etats de l’Union Européenne notoirement actuellement insuffisantes.

Donc parrallélement,il est indispensable dès maintenant d’effectuer une remontée en puissance progressive qui ne peut se faire que par le rétrablissement du Service militaire Obligatoire dans tous les Etats de l’Union car il n’est pas réaliste de ne compter que sur une armée de volontaire.

En effet une telle remontée en puissance du Service Militaire Obligatoire sera de plus en plus difficile plus le temps passe, pas seulement pour des questions de coût ou de possibilités de casernement mais essentiellement par la diminution constante du réservoir  des personnels sous-officiers et officiers capables de constituer l’encadrement alors que dans des Etats comme la France, le Service militaire Obligatoire est suspendu déjà depuis 20 ans de sorte qu’il n’est plus possible de trouver dans les anciennes réserves des  sous-officiers et des officiers subalternes de moins de 40 ans alors que la réserve actuelle dite  « opérationnelle » et l’armée de métier ne disposent pas d’un nombre suffisant de sous-officiers et officiers pour fournir cet encadrement.

Un tel encradrement  d’un contingent pour la France de l’ordre de 700 000 hommes ou femmes, même pour un service militaire limité à 3 mois avec des contingents incorporés en France de 175 000 soldats  par trimestre n’est pas possible car sur la base d’un encadrement nécessaire de 10%  et une obligation de servir d’1 mois, il supposerait d’ avoir une ressource en sous-officiers et officiers de 17 500 sous-officiers et officiers de 17 500 par mois et donc de prés de 200 000 en année pleine.

La Suéde qui a rétabli ce Service Militaire Obligatoire  alors qu’il a été supprimé il y a moins de 10 ans rencontre une telle difficulté.

En conclusion s’il est évident qu’en supposant que les 27 arrivent, malgré la pression contraire des USA à se mettre d’accord de constituer une armée européenne cela prendra au minimum 10 ans, durée qu’il faudrait pour restaurer dans la plupart des 27 le Service Miltaire Obligatoire.

Et malheureusement, la création  d’un Service obligatoire non militaire d’ 1 mois pour les jeunes de 16 ans n’est certainement pas la bonne même si cela peut paraitre un début de reconditionnement de la jeunesse plus aisé à cet age que plus tard.

Il aurait mieux valu réactiver un Service Militaire Obligatoire  et non civil de 3 mois en fin d’Etudes soit cseulement à  16 ans pour ceux qui achévent leur scolarité obligatoire à cette âge.   

 

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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 12:12

 

Dans l’esprit de la majorité des Européens, la Constitution de leur pays constitue la loi suprême et ne devrait être votée initialement ou modifiée que par le peuple souverain par voie de référendum .

Cette majorité admet plus facilement que les traités internationaux soient ratifiés directement par leurs représentants par voie parlementaire parce qu’elle croit, à tort, que la Constitution, sa  Loi suprême se situe dans la norme juridique au- dessus des traités.

Bien à tort,  car de plus en plus, le droit issus des traités internationaux prime sur le droit national y compris sur le droit constitutionnel et sa jurisprudence.

Et  ce même dans un Etat comme la Confederation Helvétique qui pratique la Démocratie Directe, si les décisions prises par le peuple prétendument souverain s’imposent à son Parlement, et peuvent conduire si besoin à une modification par lui de la Constitution, elles sont sans effet non seulement sur le plan international mais également sur le plan interne dès lors qu’elles entrent en contradiction avec les traités et les décisions des Cours internationales chargées de les appliquer et interpréter.

Ainsi à l’occasion d’un rprochain éférendum d’initiative populaire, le peuple  suisse découvre qu’il n’est plus véritablement souverain et que sa démocartie directe est en danger.

En effet avec environ 4000 traités et conventions signés, une fraction importante des  Suissses ont l’impression d’être de plus en plus jugés par des juges étrangers appliquant un droit étranger.

Si tel n’est pas le cas tout d’abord puisque ce droit jugé étranger ne l’est pas puisqu’il résulte de traités et conventions signés par leur pays même si seulement le plus souvent ratifiés par leur seul Parlement ni ensuite par des juges totalement étangers puisque les juridictions et Cours qui appliquent ce droit international comportent toujours quelques  suisses.

Il n’empêche que l’on ne retirera pas de l’esprit de beaucoup de citoyens suisses ou européens qu’ils ne maitrisent plus l’évolution du droit surtout quand la jurisprudence de ces Cours  et Juridictions internationales créent des jurisprudences qui heurtent désormais une majorité de citoyens.

Quoique les « Elites » puissent tenter d’expliquer doctement au « Peuple », celui-ci ne peut admettre que malgré sa volonté exprimée démocratiquemet par voie de référendum les Suisses ne peuvent expulser les criminels étrangers ou que les Autrichiens puissent désormais être poursuivis pour blasphéme et encore moins les Français ou les Danois dont on ne saurait priver leurs caricaturistes ou pamphlétistes le droit de s’exprimer en raison d’une certaine jurisprudence un peu à géométrie variable de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Les peuples européens pensent de plus en plus que les juges internationaux s’attribuent des pouvoirs qu’ils ne croyaient pas leur avoir accordés quand ils ont accepté directement ou leur parlement d’approuver les treaités et conventions qu’ils ont signé.

Or, aucun pays autre que les Etats Unis du Président Trump ne peut se permettre aussi facilement non seulement de ne pas signer ou de dénoncer les traités qui les dérangent mais encore d’étendre à l’échelle mondiale la compétence de ces propres Cours et Juridictions, d’appliquer le droit des Etats Unis et enfin de pouvoir exécuter leurs décisions en appliquant des sanctions qui s’imposent à la palnète.

Alors que personne n’oserait dire que les Etats Unis d’Amérique ne sont pas une démocatie, leur Cour Suprême n’a pas ainsi à appliquer les décisions de la plupart des Cours situées en Europe telle que la CDEH ou la CIJ et notamment n’accepte jamais  pas qu’un militaire américain puissent être jugé par une juridiction étangére même internationale.

Comme les Suisses qui ne font pourtant pas partie de l’Union Européenne ni de l’OTAN, Les peuples européens ne peuvent accepter davantage  de ne disposer que d’’une Souvaineté de plus en plus limitée.

Les peuple europèens n’acceptent plus ce qu’ils considérent de plus en plus comme une sorte de dictature de Juges internationaux.

 

 

 

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5 septembre 2018 3 05 /09 /septembre /2018 08:59

Situation Mondiale-Septembre 2018 –Nuages-Etat de crise aigu-Orages-Dettes –Guerres-

Alors que la situation économique mondiale semble s’être rétablie, ce début du mois de septembre n’a jamais paru aussi critique depuis la deuxième guerre mondiale.

Alors que certains nous croient sortis de la crise financière de 2008, la situation financière de certains Etats de l’Union Européenne, l’Italie avec 130 % du PIB de dettes, la France avec bientôt 100 % sans compter la Grèce avec ses 180 % est critique. La Turquie s’enfonce dans la crise et risque de ne pouvoir refinancer sa dette et donc de faire défaut.

Celle des USA avec ses 100% du PIB risque encore de fortement augmenter malgré la croissance avec les réductions massives d’impôts qu’a fait voter le Président Trump. Or il convient de se rappeler que les USA ont été mis en faillite  et ont déclaré défaut par le Président Roosevelt.

Si l'on ajoute aux dettes publiques  les  dettes des entreprises et des particuliers, on atteint le total faramineux de 182 000 milliards de dollars représentant 200% du PIB mondial. 

L’Amérique latine va également très mal. Le Venezuela est en faillite et l’Argentine est au bord de la cessation de paiement et le Brésil est en forte récession.

La Chine est elle-même surendettée.

Et malheureusement pour l’Afrique, hormis le pétrole, la plupart des cours des matières premières qui constituent quasi-exclusivement ses exportations, sont à la baisse.

A cela s’ajoute le fait que le Président Trump, hostile aux traités commerciaux multilatéraux  a déclaré une guerre commerciale mondiale dont on ne mesure pas encore les effets sur l’économie mondiale.

A ces crises financière et commerciale, s’ajoute la crise migratoire à laquelle est confronté tout le monde occidental, Etats Unis avec l’émigration d’Amérique centrale et du sud qui risquent de s’accroitre, l’Union Européenne avec l’afflux des migrants d’Afrique et d’Asie.

Dans le même temps, le combat  contre les Islamistes de tout poil à l’intérieur des Etas que ce sont en Europe, en Afrique et en Asie n’est pas gagné et met à mal les identités occidentales. Les Talibans regagnent du terrain en Afghanistan et il n’est pas à exclure que pour les Américains l’aventure se termine à Kaboul comme à Saigon en 1975. L’Irak est complétement déstabilisée.

Les affaires de Crimée, d’Ukraine, d’Ossétie du Sud ou d’Abkhazie accroissent la tension entre les Occidentaux et la Russie à un moment où on devrait rechercher son alliance ce qui l’amène à se tourner vers la Chine. Russie et Chine augmentent considérablement leurs forces armées. La Turquie, membre de l’Otan se rapproche de plus en plus de la Russie.

Les négociations avec la Corée du Nord ne progressent pas beaucoup. Le Président Trump a déchiré le traité de dénucléarisation de l’Iran  et essaye par la reprise des sanctions commerciales et financières de mettre à bas le gouvernement des Mollahs et risque tout simplement de provoquer l’arrivée au pouvoir du puissant général Quasem Soleimani

Dans une telle hypothèse, Israël  qui se sent appuyée  par le Président Trump   et compte sur une certaine neutralité du Président Poutine pourrait agir militairement préventivement contre l’Iran.

Or il est certain que la  Syrie va prochainement avec l’aide de la Russie partir à la reconquête.

En conclusions beaucoup  de nuages sur le monde en ce début de septembre qui pourrait bien amener un orage comme ceux que nous connaissons avec le réchauffement climatique

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