Alors que la) Russie menace régulièrement l’Union Européenne de frappes nucléaires tactiques, il est certain que la France, seule puissance nucléaire de l’Union, pas davantage d’ailleurs que les Etats Unis ou la Grande Bretagne, ne ripostera si la Russie met sa menace à exécution, par l’envoi de missiles balistiques de ses sous- marins ou de ses rafales sur les villes russes ( ce qui serait la preuve de l’inefficacité de la dissuasion)
Il est donc tout à fait déplorable que la France ait supprimé après la chute du mur de Berlin ses régiments d’artillerie nucléaires Hades.
Sa propre défense et sa crédibilité à l’égard d’Etats comme les Etats Baltes, la Pologne, la Roumanie... qui doutent, à juste titre, d’une défense autonome européenne dont la France serait le pivot et ne jurent que par celle des Etats Unis dans le cadre de l’Otan honnie par la Russie passe non pas par le positionnement de quelques et symboliques Bataillons dans ces pays mais par la recréation rapide de nos régiments d’artilleries nucléaires à partir d’Hades modernisés, s’ils n’ont pas été détruits, et la création de plusieurs nouveaux régiments d’artillerie dotés du Caesar (ce qui implique que l’on cesse d’en livrer à l’Ukraine) et leur dotation au niveau des Ière et 3ème divisions , la remise en route accélérée des chaines de production des munitions correspondantes, la dotation de régiments blindés capables d’approvisionner ces régiments au plus près des régiments d’artillerie, et de proposer à nos alliés Polonais notamment de positionner notre 1ére division complète d'environ 30 000 hommes dans leurs pays.
Il est en effet exclu en l’absence de véritable armée fédérale européenne- qui n’est pas pour demain- que la France fasse plus en mettant sa dissuasion nucléaire au service de la défense de membres de l’Union comme l’Allemagne aurait souhaité il n’y pas encore longtemps qu’elle l’en fasse bénéficier.