Alors que le chômage se développe massivement dans certains Etats de l’Union tandis que de nombreux emplois sont disponibles ou vont le devenir en raison de nombreux départs en retraite dans les régions germanophones ou néerlandophones de l’Europe, les Etats Européens continuent de privilégier stupidement l’enseignement de l’anglais en premier langue en négligeant l’enseignement notamment de l’allemand qui reste pourtant la langue maternelle la plus parlée dans l’Ouest et le Centre de l’ Europe continentale par 100 millions de personnes contre l’Anglais 60 millions et celle de la partie de l’Europe actuellement en meilleure santé économique
Non seulement l’Union Européenne ne favorise pas ainsi la mobilité professionnelle en Europe d’un Etat à l’autre mais pas davantage dans ses régions frontières alors que la disparition physique des frontières entre régions d’Etats différents devrait favoriser un beaucoup plus grand brassage de populations.
Ainsi si l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce voire la France se mettaient à privilégier l’Allemand en l’imposant en première langue en reléguant comme deuxième langue l’anglais, le français, l’espagnol…… plus faciles et bénéficiant de plus d’engouement par les jeunes, beaucoup d’entre eux trouveraient certainement plus facilement le courage de rechercher un emploi dans les pays germanophones qui se trouvent contraints actuellement de satisfaire leurs besoins de personnels par des émigrations en provenance d’Etats non membres de l’Union Européenne contre le vœux de la très grande majorité des citoyens.
Surtout l’Union Européenne devrait imposer pour toutes les régions frontières l’enseignement en première langue de la langue pratiquée de l’autre côté de la frontière interne en commençant par la langue parlée dont l’apprentissage doit être privilégié par rapport l’apprentissage de la langue écrite.
Cet apprentissage des langues parlées qui est manifestement carentiel en Europe en dépit des sommes considérables consacrées en pure perte à l’enseignement des langues ne peut se faire que par une politique totale d’immersion. Celle-ci devrait se faire en effet par la pratique systématique dans les régions frontières de l’enseignement totalement bilingue avec échanges de classes de collèges et de lycée par-dessus la frontière linguistique ainsi que le pratique par exemple désormais quelques élèves privilégiés des collèges et lycées des cantons de Bale et du Jura en Suisse.
Ainsi depuis la rentrée scolaire 2012, dix élèves jurassiens et dix de Bâle-Campagne effectuent un cursus gymnasial commun original. Ils sont réunis dans une même classe, à Laufon, dès la 9e année. Ils travaillent ensemble durant deux ans, au Regionales Gymnasium Laufental-Thierstein, puis passent au Lycée cantonal de Porrentruy, où ils suivent les cours des deux dernières années menant au baccalauréat. Laufon étant proche de Delémont et de Porrentruy (sur la même ligne de train), les élèves peuvent rentrer chez eux chaque soir.
Nul ne saurait en effet sérieusement contester que la mise en place d’un tel système dans l’Union Européenne pourrait sans beaucoup de difficultés être mis en place pour la plus grande satisfaction et l’intérêt économique de populations frontalières que l’histoire a souvent séparées purement arbitrairement.