12 février 2010
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18:20
La Grece est surendettée . Un peu plus, on ne le sait pas véritablement en raison de l'absence de fiabilité de ses statistiques, que les trois autres pays du groupe PIGS ( abréviation anglosaxone de mauvais gout ) Portugal, Irlande et Espagne; lesquels le sont un peu plus que l'Italie , la France........qui sont eux-meme trop endettés.
Cet endettement irresponsable met en danger l'euro et meme l'Union Européenne.
Les critéres d'endettement maximum qui devaient soi-disant garantir la confiance dans l'euro ne sont plus respectés et ne sont pas prés de l'étre en dépit des assurances de nos dirigeants.
Les sanctions qui pourraient théoriquement étre prises par Bruxelles contre les états laxistes ne le sont pas et ne le seront jamais parce qu'elles ne peuvent pas bien évidemment l'étre ; bien au contraire les états plus sérieux n'ont pas d'autre choix que de les aider en leur reprétant de l'argent faute de quoi ils craignent de ne jamais se voir rembourser l'argent déjà prétée .
C'est un cercle vicieux.
Or en l'absence de gouvernement fédéral de l'Europe pour cause de nationalisme dangereux, il s'avérera impossible d'imposer aux habitants des états laxistes d'Europe les politiques drastiques appliquées dans le passé par le FMI aux états en cessation de paiement.
Le dollar devient une monnaie tout aussi risquée en raison de la dette énorme des USA.
Tout le monde pratique la fuite en avant .
Alors que nos dirigeants auraient du s'atteler depuis longtemps à la racine du mal à savoir la capacité non controlée à émettre de la monnaie et donc de vivre à crédit, ils en sont réduits à jouer les pompiers .
Il faut une fois pour toute mettre un frein automatique à la création monétaire et à l'endettement généralisé pour éviter que les débiteurs se trouvent en situation de faillite ou remboursent leurs dettes en "monnaie de singe" en laissant revenir une inflation importante qui ruinera les épargnants.
Ce frein c'est le retour à l'Etalon Or .
Ce retour ne se fera pas sans larmes c'est à dire pas sans une baisse généralisée du niveau de niveau, une croissance faible et donc un fort chomage pendant la période d'austérité nécessaire à la remise en place d'un tel systéme qui seul peut assurer un retour à une croissance raisonnable mais durable que le monde capitaliste a connu pendant près d'un siècle de 1815 à 1914.
Une croissance au service des citoyens qui ne les détruise pas moralement, physiquement et financièrement comme celle après laquelle leurs dirigeants courent depuis un demi-siècle sans sucès malgré l'endettement généralisé.