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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 13:38
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La France en raison d’une croissance faible prévue pour 2012 se voit contrainte de trouver  des recettes nouvelles de l’ordre de 6 à 8 milliards pour financer son  prochain budget  hantée par la perspective de perdre pour sa dette nationale la notation  AAA.

On observera pourtant que la perte par les USA de leur triple A n’a pas renchéri à ce jour les taux de refinancement de leur dette. Pourvu que cela dure !  Mais on peut raisonnablement en douter quand les financiers concentrés pour l’instant sur les difficultés de  l’euro se focaliseront sur celles du dollar.

En revanche s’agissant de la France -qui a pu bénéficier étonnamment comme les USA de son triple A comme les quelques Etats nettement plus vertueux qu’eux de la Zone Euro-  a toute raison de craindre que la perte de cette note entrainerait une augmentation importante du taux de refinancement de sa dette publique qui actuellement de l’ordre de 3% pourrait fort bien, sans atteindre ceux de l’Italie ou de l’Espagne, les environs de 4,5 %  soit sur la base de besoins de nouveaux emprunts pour le Trésor français de l’ordre de 300 milliards en 2012 un surcout pour le budget de l’ordre de 1,5 x 300 mds = 4.5 mds .

En revanche si la France avait pu espérer emprunter ces 300 milliards au taux actuel du Bund allemand, soit de l’ordre de 2%, elle aurait économiser sur son prochain budget 1% de  ces 300 mds soit 3 milliards qu’elle aurait pu affecter à la réduction plus rapide de son déficit budgétaire et ainsi entrer enfin dans un cercle vertueux plutôt que par une politique hésitante d’accroissement  des recettes qu’elle demande pourtant d’appliquer rigoureusement à certains  Etats, certes en situation encore moins favorable de la Zone  Euro, comme l’Italie. Et si l’on pouvait rêver d’emprunter au taux des emprunts actuels de la Confédération helvétique soit encore 1% de moins c’est 3 milliards supplémentaires qui seraient économisés.

Si donc il doit y avoir convergence entre l’Allemagne et la France c’est avant tout pour obtenir dans les meilleurs délais un taux égal sur le Bund allemand et  sur l’OAT.

Faire croire qu’on peut  tout en même  temps dégager des nouvelles recettes budgétaires pour diminuer les déficits budgétaires et relancer la croissance pour assurer non seulement à la fois le paiement des intérêts de cette dette publique mais commencer d’amortir celle-ci est mensonger  et suicidaire.

La seule priorité  pour la France serait d’être capable, comme dans tous les pays qui ont perdu la confiance des épargnants qui ont subitement pris conscience que leur Etat,  s’il semblait encore  capable de leur payer les intérêts de leur dette,   ne pourrait jamais leur  rembourser le capital , de mettre sur pied dans cette période très critique un gouvernement d’Union Nationale dont  la préoccupation prioritaire serait de pouvoir réemprunter dans les prochaines années aux taux les plus bas qu’accepteraient de leur prêter leurs nationaux ou les étrangers.

Face à un  situation exceptionnelle, seule une mesure exceptionnelle  claire  et compréhensible par tous serait de nature pour ces gouvernements d’union nationale de restaurer rapidement leur crédibilité ; et non  une  succession de plans comme pour la Grèce  multipliant  des mesures éparses plus ou moins justes mais pour des Etats comme la France ou l’Italie un impôt exceptionnel  début  2012 , 2013 et 2014 d’un montant significatif  réparti équitablement entre tous les citoyens y compris ceux non assujettis à l’impôt sur le revenu permettant de revenir en 3 ans à l’équilibre budgétaire.

Une telle politique de gouvernement nationale devrait parallèlement être conduite aux USA par un tel gouvernement d’Union Nationale.

L’heure n’est plus à la politique politicienne et aux petits soucis électoraux ! Les citoyens perdent  patience et confiance dans leur classe politique.

Cette politique impopulaire  demandant  « du sang et des larmes » à leurs citoyens doit en effet leur apparaitre  équitable pour qu’ils puissent  l’ accepter   après avoir compris  que cette politique permettant non seulement en quelques années de réduire de manière accélérée comme l’a fait par exemple le Canada, les intérêts de la dette, partant les déficits budgétaires et commencer enfin à amortir ne serait-ce que faiblement au début la dette publique est la seule qui  puisse redonner de l’espoir aux citoyens et surtout à la jeunesse qui voit actuellement son avenir hypothéqué par les dettes accumulées par leurs parents.

Tout le reste est de « l’aspirine »  pour guérir le cancer qui ronge les économies occidentales, met en danger l’avenir de l’euro et au-delà celui  l’Europe tout entière y compris des Etats non membres et accéléré le déclin de l’Occident.

 

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