A partir de 1914,pour financer leurs besoins militaires tous les pays belligérants choisissent d'imprimer plus de monnaie qu'ils ne possèdent de contrepartie en or ; la Grande Bretagne dont la Livre constitue alors la première monnaie mondiale est rapidement contrainte d'abandonner la convertibilité de ses billets en or. A la fin de la guerre, celle-ci se trouve de fait dans un système de monnaie fiduciaire c'est-à-dire basé sur la seule confiance, système qui génère une l'inflation importante. Comme de nombreux pays d'Europe, elle a financé l'effort de guerre en exportant ses réserves d'or vers les États-Unis et accumulé une montagne de dettes envers eux.
La présence ainsi aux États- Unis d'une réserve considérable de capitaux transférés d’Europe permet certes, de financer de nombreux projets, mais génère l'apparition de bulles spéculatives. Les taux d'intérêt bas résultant de cette abondance de capitaux permettent aux ménages américains de s'endetter à un rythme de plus en plus rapide. Les citoyens américains baignent dans un climat d'optimisme inébranlable. La bourse de Wall Street se met à dépasser celle de Londres dont la classe économique commence à regretter l’époque de l’étalon or.
Alors que l’Allemagne est ruinée, le traité de Versailles lui impose le paiement de dommages de guerre énormes, qui la contraignent à remettre aux Etats vainqueurs la plus grande partie de son or pour les payer et l’amène à renoncer à émettre des Reichsmarks d’or et à opter pour la monnaie de papier. A la suite de l’occupation de la Ruhr par la France et la Belgique, elle se voit imposer des conditions draconiennes pour payer sa dette de guerre. Le charbon est confisqué par les occupants et la république de Weimar est obligée d’en importer, et de payer ses mineurs grévistes dans le même temps. Ces dépenses énormes l’entraînent à faire marcher la planche à billets à toute allure. Le Mark se déprécie d’une manière affolante. Les Allemands payent, un jour, le kilo de pommes de terre un milliard et le lendemain la miche de pain 460 milliards de marks.
A l’initiative de la Grande Bretagne, une conférence se tient à Gènes en 1922 réunissant tous les pays ayant participé à la guerre sauf les Etats Unis ; les accords qui y sont signés fixent pour objectif le rétablissement de l’étalon or.
Le 1er décembre 1923, l’Allemagne elle crée une nouvelle monnaie le Rentenmark, au taux de 4 200 000 000 000 de marks par dollar. Celle-ci est échangée contre les marks mis en circulation à la période précédente au taux de 1 pfennig pour 10 milliards de marks.
En 1925, sous l’influence des milieux financiers britanniques plus forte que celle des industriels, la Grande Bretagne revient à l'étalon-or mais malgré l’inflation élevée depuis 1914 se donne pour objectif de rétablir la parité or de 1914 pensant qu’il serait plus facile de rembourser les créanciers américains avec une livre forte.
L’économiste Keynes considère que cette parité est impossible à retrouver et que la limitation de la quantité de monnaie qui en résulte risque de provoquer un effondrement de l'économie traitant l'étalon-or de « relique barbare ».En effet pour attirer les réserves d’or vers la Grande Bretagne, celle-ci se lance dans une politique de taux d’intérêts élevés; ces taux d’intérêts élevés et la surévaluation de la Livre entraine une augmentation considérable du chômage dans l’industrie rendue non compétitive ; le déficit commercial augmente considérablement entrainant un exode de l'or anglais vers les États Unis contrairement à l’objectif recherché par la hausse des taux d’intérêts. La déflation se met à atteindre toutes les parties de l'Empire britannique où la Livre est utilisée.
Plutôt que d’abaisser ses taux d’intérêt, la Grande Bretagne pense préférable de demander aux États Unis d'abaisser leurs propres taux d'intérêt afin que les capitaux reviennent vers Londres. A partir de juillet 1927, la Fédérale Reserve injecte plusieurs millions de dollars dans l’économie et en aout abaisse son taux d'intérêt. En France, l'étalon or est rétabli en 1928 mais après une dévaluation des quatre cinquièmes de la valeur du franc.
La politique de crédit facile des États-Unis en accord avec la Grande Bretagne ne donne pas les résultats escomptés. La flambée du prix des actions à Wall Street est telle que, non seulement les Américains ne placent pas leur or dans les banques anglaises, mais de nombreux investisseurs anglais retirent leur argent des banques anglaises pour la placer à Wall Street.Une grande partie du crédit sert au financement d’opérations spéculatives à Wall Street ou la bourse se met à exploser. Au début de 1929 les membres de la Fédérale Reserve commencent à s'inquiéter. Le prix des actions n'a plus aucun rapport avec les dividendes versées aux actionnaires. Lorsque ceux-ci prennent conscience que ce prix des actions a atteint un sommet et commencent à vendre, un vent de panique se lève. En août 1929, la Réserve fédérale décide finalement de faire grimper son taux de base à 6%. Les marchés boursiers sont de plus en plus nerveux alors que la récession s'amorce. Le premier krach majeur a lieu le 24 octobre et le 28 octobre, le Dow Jones plonge de nouveau fortement. Le 29 octobre, la panique est totale et aucune intervention des banques ne peut enrayer la chute. Même en vendant au dixième du prix d'achat certains investisseurs ne trouvent pas d'acheteur.
La crise de 1929 rend la parité avec l'or intenable dans de nombreux pays. La Suède abandonne l’étalon or dès la fin de 1929, la récession aux États Unis se fait sentir dès le début de l'été 1930. Les États Unis interdisent alors la détention d’or par les particuliers qui sont tenus de ne détenir que des billets de la Banque centrale.
Au printemps de 1931, l’'Allemagne et l'Autriche se trouvent en très mauvaise posture toujours à cause des réparations imposées par le traité de Versailles et connaissent une hausse du chômage avec une instabilité politique croissante. L'économie de la Grande Bretagne est en chute libre. .Pour faire face à leurs propres problèmes de liquidités plusieurs pays d'Europe n'ont d'autre choix que de rapatrier en hâte les réserves d'or qu'elles ont placées aux États-Unis. La Réserve fédérale américaine tente d'enrayer ces sorties mais la contraction monétaire qui s'en suit plonge son économie d'avantage dans la dépression. La France aussi désire échanger ses réserves de livres anglaises contre de l'or mais malgré ses tentatives la Grande Bretagne, à bout de souffle, fait défaut. La Grande Bretagne abandonne l’étalon or 1931.
Des centaines, puis des milliers de banques font faillite entre 1930 et 1932.
En 1932, les États-Unis comptent 25% de chômeurs. Sous la Présidence de Roosevelt, toute une série de mesures économiques désignées sous le nom de New-Deal" sont décidées à partir de 1933 telles que la réforme du système bancaire, l'abandon de l'étalon or, la dévaluation du dollar, la limitation volontaire de la production agricole et le lancement de grands travaux.
Cette année 1933, la conférence de Londres signe la mort du système monétaire international. Mais tant la Grande Bretagne que les États-Unis souhaitent un retour éventuel à l'étalon-or ; les délégations de France et d'Italie insistent elles pour un retour immédiat à un système d'étalon-or. Le désaccord porte avant tout sur la valeur de l'or dans un nouveau système Les Etats Unis veulent une reflation des prix avant tout retour à un étalon-or. La Grande Bretagne veut éviter l’austérité.
Au pouvoir, Hitler nomme le docteur Schacht président de la Reichsbank, puis ministre de l'Économie en 1934. Celui-ci développe une politique de grands travaux financés par l'État qui n'est pas très différente du New Deal de Roosevelt à la même époque. À partir de septembre 1934, Schacht lance son « Plan nouveau » consistant à organiser l'autarcie en restreignant les importations aux seules matières premières nécessaires au réarmement.Schacht crée le Mefo-Wechsel une « vraie-fausse » monnaie fondée sur des reconnaissances de dette échangées par les entreprises, émise par la MEFO. Les MEFO sont surtout utilisés pour payer les industries d'armement. Les banques et les municipalités sont obligées d’acheter les Bons MEFO, jusqu’à hauteur de 30 % de leur portefeuille pour les banques et de 90 % pour les municipalités et compagnies d’assurance. Ceci provoque une importante augmentation de la masse monétaire.
A partir de 1935 la politique économique des Etats européens est conditionnée par l'idée qu'un conflit de grande ampleur est de plus en plus probable. Les dépenses militaires requiert un équilibre budgétaire qui devient impossible et donc celui du retour à l’étalon or.
Aux Etats Unis un deuxième « New Deal » est lancé largement inspiré par les thèses que Keynes reprend dans sa « Théorie Générale » publié en 1936 : relance de l'économie par une politique expansionniste faite de création monétaire et de déficits publics finançant grands travaux et soutenant les dépenses de consommation, l'Etat faisant le pari d'un déficit temporaire de son budget, comblé ensuite par les rentrées d'impôts.
Alors qu'en Europe le chômage tombe rapidement, il est, aux États-Unis, encore à 17% en 1936 et près de 14.3% en 1937 soit près de quatre fois son niveau de 1928. Lorsque Roosevelt, alarmé par la croissance spectaculaire du déficit américain et l'impossibilité qu'il y a à maintenir cette croissance exponentielle, commence à limiter un peu plus les dépenses de l'état, à la fin de 1937 l'économie américaine replonge en récession et le taux de chômage atteint 19% l'année suivante.
Pendant la période 1939–1942, la Grande-Bretagne dépense une grande partie de son stock d'or pour acheter des armes et munitions et se range à l’idée que le retour au système de l’étalon or sera difficile ; dans le même temps les théories de Keynes gagnent en influence et le 20 juillet 1944, les délégués de quarante-quatre pays signent à Bretton Woods (New Hampshire) les Accords qui créent le système de l'étalon de change-or et qui font du dollar américain la seule monnaie de réserve convertible en or. En effet ces accords établissent le Gold Exchange Standard qui place le dollar américain au cœur du système monétaire international, la convertibilité en or du dollar étant fixée au taux de 35 $ l'once.
Ces accords durent moins de 30 ans c'est-à-dire pratiquement pendant la phase de reconstruction de l’Europe. En effet pendant les années 1960, les dépenses militaires américaines ainsi que la course à l'espace conduisent les Etats Unis à multiplier les dépenses et à créer une immense liquidité internationale de dollars. Ce laxisme monétaire leur attire les remarques du général de Gaulle conseillé par Jacques Rueff qui demande le retour à l'étalon-or et commence à exiger des paiements en or, en place de dollars. Mais c’est finalement l'Allemagne qui en 1971 provoque la fin des accords de Bretton Woods : agacée d'avoir à acheter des dollars au taux fixe supérieur au taux naturel du marché, ce qui revient à payer l'inflation des Etats-Unis à leur place, la banque centrale allemande cesse de les accepter. Avec les dépenses considérables engendrées par la guerre du Viêt-Nam, la compétitivité accrue des pays européens et celle du Japon, les Etats Unis réalisent en 1971, pour la première fois au XXe siècle, un déficit commercial. Cette année 1971, la masse de dollars dans le monde atteint alors 53 milliards de dollars, ce qui constitue plus de cinq fois les stocks d'or du Trésor américain de sorte que la convertibilité du dollar sur la base de 35 dollars l’once n’est plus possible. Le 15 août 1971, le président Nixon en prend acte et proclame unilatéralement l’abolition de la convertibilité du dollar en or. Il annonce également un gel des salaires et des prix, ainsi que des réductions d'impôt et une surtaxe sur les produits importés. Cette décision stimule la consommation, mais s’avère insuffisante et il doit quand même procéder à une dévaluation de 7,9% du dollar en décembre. Une deuxième dévaluation de 10% est également nécessaire en février 1973, ce qui affecte l'économie de manière globale. Le premier choc pétrolier est directement lié à ces dévaluations du dollar.
Les accords de la Jamaïque de 1976 prennent acte du système de changes flottants.Depuis l'ensemble des monnaies du monde sont des monnaies papiers sans référence à un étalon quelconque, dont la valeur varie au jour le jour au rythme des transactions sur le marché des changes.
Désormais rien n’interdit à une Banque Centrale de faire marcher la planche à billet si ce n’est le risque de provoquer une inflation importante, de voir sa monnaie se dévaluer par rapport aux autres.
Alors que l’Allemagne a fini seulement le 1er octobre 2010,près de 92 ans après la guerre mondiale, de payer les réparations qui lui avaient été imposées, les Etats Unis ont accumulé eux une dette record de près de 15 000 milliards de dollars alors que leur croissance économique stagne et le chômage atteint 9 %.
Bien que ce ne soit réellement qu’à partir de 1940, grâce à la demande énorme en provenance de l'Europe pour alimenter l'industrie de guerre qui fit tomber le chômage ,que les Etats Unis ont commencé à voir la fin des effets de la crise de 1929, convaincus à tort que c’est grâce à l’application des théories de Keynes qu’ils en sont sortis, aujourd’hui à nouveau ils font le choix de faire marcher la planche à billets, comme d’ailleurs la Grande Bretagne, pour tenter sans grand succès jusqu’à présent de relancer la croissance.
L’Europe des 27, dont l’endettement public atteint lui 9 000 milliards de dollars, menée par l’Allemagne, est hostile à cette politique même si la croissance dans l’Union Européenne est plus faible qu’aux Etats Unis voire proche de la récession.
Tout le conflit actuel entre les Etats Unis et la Grande Bretagne d’une part et l’Allemagne d’autre part dans la résolution de la crise monétaire actuelle dont l’origine remonte au 15 aout 1971 et a été déclenchée en 2008 par celle dite des Sub primes provient donc de la volonté des anglo-saxons d’imposer au monde occidental une politique keynésienne alors que l’Allemagne, forte de sa triste expérience de l’hyperinflation d’après la première guerre mondiale, y est viscéralement opposée.
Alors que la Réserve Fédérale américaine a comme la Banque Centrale Européenne pour mission d’assurer la stabilité de la valeur de la monnaie, elle a également comme mission d’assurer la croissance en utilisant précisément sa capacité illimitée à imprimer des billets pour la relancer même si cette seconde mission peut s’avérer contradictoire avec la première.
Cet engouement anglo-saxon pour Keynes est inquiétant pour les Allemands et désormais les Européens qui depuis 40 ans sont plutôt favorables aux thèses dites monétaristes de Milton Friedmann qui estime que l’inflation vient de la monnaie. L'école monétariste, représentée par Milton Friedman est soucieuse de limiter au minimum l'intervention de l'État et rejette les politiques fiscale et budgétaire keynésiennes en prônant l'usage de la politique monétaire.
Alors que la baisse des taux d'intérêt est recommandée dans la théorie keynésienne, les monétaristes sont totalement opposés à une telle idée. Ils estiment que les taux nominaux sont trop vagues et doivent être mis en relation avec le mouvement des prix faisant la distinction entre taux d'intérêt réel et taux d'intérêt nominal. Si les mouvements des prix sont liés à l'accroissement de la masse monétaire, les taux d'intérêt ne sont qu'une conséquence de ce mouvement.;
Sous un régime d’étalon-or, la véritable monnaie est l’or. Le papier-monnaie et les différentes formes de comptes bancaires, sont alors des substituts monétaires représentant une certaine quantité de monnaie métallique déposée auprès d’une institution financière et qui peut être exigée à tout moment.
Tout accroissement de la quantité de monnaie sous forme d’espèces, de dépôts ou d’autres comptes bancaires doit s’accompagner d’une augmentation comparable des réserves d’or déposées dans les banques. Tout retrait de l’or déposé dans une banque doit être suivi d’une réduction des espèces, des dépôts et des autres comptes bancaires pour un montant comparable. Sous un régime d’étalon-or, la banque centrale n’a aucun pouvoir ni aucune autorité pour « gérer » l’ordre monétaire. Dès lors que la Banque Centrale ne peut faire marcher la planche à billets, l’Etat ne peut pas monétiser sa dette pour couvrir le déficit de son budget. Ceux qui proposent des dépenses doivent ensuite expliquer qui recevra et qui paiera quoi ; ou bien ils doivent solliciter l’emprunt d’une partie de l’épargne de la population, mais au taux du marché, sans dissimuler le coût réel de leurs emprunts.
Milton Friedmann comme son adversaire Keynes reste d'abord un partisan de la monnaie fiduciaire et estime le sytème de l'étalon or comme gaspillage de ressources pour la société. Pourtant en 1986, dans un article intitulé « Le coût du papier-monnaie inconvertible », Friedmann estime que, vu les errements et les abus de la gestion monétaire par les gouvernements et les banques centrales, il est « clair comme le cristal » que l’extraction de l’or, son monnayage et son stockage, auraient moins coûté à la société » et dans un autre écrit la même année intitulé "Pourquoi l’Etat s’occuperait-il de la monnaie ? », il ne préconise certes pas le retour à l’étalon-or, mais conclue que « soumettre la monnaie et la banque aux règles du marché aurait produit un résultat plus satisfaisant que ce qui a été obtenu par l’intervention de l’Etat »
Les risques politiques de manipulation monétaire par l’Etat plaident en faveur de l’étalon-or. Or c’est la manipulation de la monnaie, du crédit et du taux d’intérêt par la banque centrale qui déstabilise toute l’économie et déclenche périodiquement des à-coups dans la production et l’emploi .La création monétaire des banques centrales donne l’impression que l’épargne disponible dans l’économie est plus importante que ce qu’elle est en réalité. Il en résulte des taux d’intérêt faussés dans le système bancaire. Ces taux d’intérêt faussés entraînent des erreurs d’investissement pouvant aboutir à la création de « bulles » dont l’explosion entraine de graves perturbations pour l’ensemble de l’économie.
Dès lors que l’on rejette les politiques anglo-saxonnes inspirées de Keynes, plutôt que de vouloir inscrire d’illusoires « freins à l’endettement sonnes inspirées » ou autres « règles d’or » dans les constitutions des 17 Etats membres de l’Eurozone voire des 26 de l’Union Européenne, il serait certainement plus efficace de restaurer progressivement le système de l’étalon or puis à terme de dénationaliser la monnaie en supprimant les banques centrales qui sont incapables d’en respecter les règles.
Utopique ?
Ce n’est apparemment pas ce que pense le Président de la Banque Mondiale Robert Zoellick qui a préconisé à la veille du sommet du G20 de faire jouer à l’or un rôle plus important comme valeur internationale pour stabiliser les changes même s’il n’a pas trouvé autour de lui beaucoup de partisans. Ainsi, le patron de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, qui présidait une réunion de banquiers centraux, a indiqué que le sujet n'avait même pas été évoqué. "Selon mes souvenirs, une telle idée a été évoquée il y a bien longtemps par James Baker, lorsqu'il était Secrétaire d'Etat au Trésor dans les années 1980. Je n'ai aucun commentaire particulier à faire", a-t-il ironisé.
Mais au rythme où vont les choses, en cas de panique, ceux qui ironisent face à une telle proposition seront sans doute les premiers à se convertir ne serait-ce que pour pouvoir conserver leur pouvoir.
En fait la question peut se résumer à celle de savoir si le citoyen peut faire confiance aux Banques Centrales pour croire à la monnaie fiduciaire. L’histoire depuis maintenant presqu’un siècle permet de répondre catégoriquement non ! En revanche l’histoire du siécle précédent de 1814 à 1914 a prouvé que seul l’étalon « barbare » procure la sécurité indispensable à la stabilité et au développement harmonieux de tout système économique.