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La guerre Ukraine-Russie apporte la preuve que nos stratèges militaires se sont lourdement trompés.

Contrairement à ce qu’ils pensaient l’amélioration de la mobilité des unités et l’augmentation très importantes de leur puissance de feu des armées de métier à effectif réduit ne permet pas de tenir dans une guerre conventionnelle de haute intensité avec des taux d’attrition des matériels et des pertes en homme élevées comme le démontre la guerre Ukraine Russie.

Or actuellement les armées allemandes et françaises peinent à recruter et il leurs manque chacune pour cette année près de 3000 recrues ce qui est considérable sachant par exemple que la Force Opérationnelle français n’est que de 77.000 hommes provenant de seulement 2 divisions d’environ 50 000 hommes la 1^ère et la 3^ème Division , principalement de la Ière pour un combat sur le continent européenne et que la France espère pouvoir seulement d’ici à 2027 disposer d’une Force de 19 000 hommes en capacité de se battre dans un délai de 30 jours.

Compte tenu des taux de perte quotidienne en homme, la capacité de la Force Opérationnelle à se recompléter avec les réserves opérationnelles est extrêmement limitée.

En outre, il existe plus de troupes pour la Défense Opérationnelle du Territoire.

Dans ces conditions comme le préconise très justement le général de Corps d’Armée Bertrand de La Chesnais, il faudra bien nous résigner à revenir à la Conscription pour un contingent annuel de l’ordre de 800 000 jeunes hommes et femmes appelés pour un service militaire de 6 mois au choix entre leur entre 18 et 25 ans.

Dans l'immédiat, il serait urgent de porter à 12 hommes les effectifs de la Légion étrangère et de les réunir dans une Force d'assaut.

Quand on connait les difficultés de la Suéde depuis qu’elle a réintroduit en 2017 le Service militaire qu’elle avait abandonné il y a seulement 7 ans auparavant, on mesure l’effort considérable de la France pour le réintroduire compte tenu de son abandon en 1997.

En effet, il est admis que l’encadrement des troupes nécessitent de l’ordre de 10% d’Officiers et Sous-officiers soit 80 000 officiers et sous-officiers qui ne pourraient être fournis ni par les anciens officiers et sous-officiers qui ont effectués leur service jusqu’en 1997 compte tenu de leur âge ni  par l’armée de terre actuelle au format réduit.

Il va donc falloir très vite augmenter les effectifs des Ecoles d’Officiers et de Sous-Officiers pour pouvoir  d’abord créer une 2^ème division de 50 000 hommes pour la Force Opérationnelle terrestre et  remettre sur pied le système de la dérivation permettant à chacune des 3 divisions de disposer d’une division dérivée et créer une Garde Nationale encadrée par les Escadrons de la gendarmerie mobile pour la DOT.

A l'issue de leur 2 premiers mois, sur les 200 000 meilleurs appelés les 50 000 meilleurs seront affectés à la mise sur pied de la 2ème division, les 150 000 autres  aux divisions dérivées des 1ère, 2ème et 3ème Divisions et les 600 000 restant à la DOT. 

En outre Une brige d'artillerie devra être crée et la Brigade Logistique devra être durcie.

Les pompiers seront tous militarisés et incorporés dans l'arme du Génie 

Le coût du retour de la conscription ne saurait être un obstacle majeur compte tenu de la gravité de la situation mondiale et encore moins celui des capacités d’hébergement de 400 000 hommes pour un appel en 2 contingents annuels soit à raison d’unités de 1000 appelés, la recherche de l’ordre de 400 casernements.

Pour cela il faudra bien sacrifier  la Force Aérienne Stratégique FAS et la Force Aéronavale Nucléaire FANU dont les vulnérabilités sont trop grandes et ne conserver que les Forces  Oéaniques Stratégiques FOST. En revanche il sera impératif de reconstituer une Brigade Nucléaire Tactique comme celle composée de missiles Hadés démantelée en 1997.

Vraisembablement la France decra porter rapidement son effort de dépenses militaires à 3% de son PIB