Depuis la fin du mandat de Jacques Delors comme président de la Commission Européenne, l’influence de la France au sein de l’Union Européenne n’a fait que décliner.
Le français qui était la principale langue de travail pratiquée au sein des institutions européennes a été reléguée loin derrière l’anglais même depuis le Brexit alors et pourtant qu’il n’existe plus que de petits Etats qui utilisent l’anglais comme langue de travail et ne représentent qu’1% environ de la population de l’Union Européenne.
La France reste un des plus gros contributeurs au budget de l’Union,
Celle-ci est largement responsable d’une politique agricole commune qui a fini par devenir extrêmement défavorable à l’agriculture française dont la majorité de ses exploitants agricoles vivent dans des conditions financières indécentes alors que la France est le premier pays agricole de l’Union et ce en raison d’une politique de libre échange développée au profit des Etats industriels de l’union, au premier rang desquels l’Allemagne, politique qui favorise de nombreuses importations agricoles en l’échange de l’exportation de produits industriels.
Sur le plan industriel la France et l’Allemagne, à l’exception d’Airbus, ont toujours eu une politique industrielle opposée notamment dans le secteur de la défense et dans celui de l’énergie notamment en ce qui concerne l’énergie nucléaire.
En outre la Commission s’est opposée à de nombreuses fusions comme celle d’Alstom et de Siemens ou de Legrand Schneider qui auraient permis de créer d’autre géants européens dont français .
Alors qu’avant 2014, la Commission européenne aurait dû mettre sur un pied d’égalité l’Ukraine et la Russie en leur proposant le même type de partenariat, elle a rompu un équilibre entre ces deux pays ce qui constitue un des facteurs de la situation de conflit entre eux et ce au détriment de tous les européens qui subissent plus du fait des sanctions prises contre la Russie que celle-ci ne les subit et au grand bénéfice des Etats Unis.
En Afrique la France n’a jamais reçu un réel soutien de la Commission et des Etats membres dans sa lutte contre les islamistes se trouvant progressivement remplacée par la Russie dont elle aurait au nom de la Realpolitik dû être une alliée en Syrie et plus généralement dans cette lutte contre un ennemi commun les islamistes.
Alors que la France subissait déjà une inflation législative et réglementaire son appartenance à l’union ne fait qu’amplifier dangereusement cette dérive.
L’Union s’avère incapable de contrôler efficacement ses frontières extérieures contre l’immigration massive malgré le renforcement de l’agence Frontex.
Mis à part la réussite de l’Euro mais qui malheureusement a permis à la France de s’endetter sans frein et qui se le voit désormais reprocher par la Commission, le bilan de l’appartenance de la France à l’Union devient de plus en plus négatif.
Le moment est venu de « renverser la table » et d’exiger que l’Union impose à l’Ukraine une deuxième conférence de Vienne après celle de 1814 pour mettre un terme à un conflit qui coute et va encore couter très cher aux citoyens de l’Union.
La France devra exiger que les autres Etats de l’Union acceptent de revenir sur le projet d’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie complétement irréaliste et offre en remplacement un grand partenariat avec elle à l’Ukraine et un partenariat identique à la Russie, la Biélorussie, l’Arménie, la Géorgie et à la Moldavie ainsi qu’aux Etats des Balkans non encore membres de l’Union.
A défaut, la France ne devra pas hésiter à menacer les autres Etats de l’Union d’un renversement d’alliance qui passerait par la négociation avec la Russie de la signature d’un grand traité avec ces Etats qui ont été dans le passé des alliés sûrs.