Russie-Maneuvres russes en Méditerranée-Exercices Vostok 2018 en Russie 2018-Union Européenne-Otan-USA- Syrie-Lignes Rouges
Alors que l'armée syrienne se prépare actuellement à lancer une opération dans la province d'Idlib, la seule région du pays encore contrôlée par des groupes armés illégaux, la marine russe met en place un « bouclier » pour la Syrie en Méditerranée. Plusieurs navires dotés de missiles de croisières modernes et déployés dans la zone, suscitent la préoccupation de l'Otan. La Russie déploie en Méditerranée son plus puissant groupe naval depuis le début de l'intervention avec 10 navires et d'autres en approche — transportant pour la plupart des missiles de croisière Kalibr, ainsi que deux sous-marins. Et du 1er septembre au 8 septembre des manœuvres navales réunissant plus de 25 navires venant des différentes flottes de Russie participeront à des manœuvres en Méditerranée orientale
Par ailleurs la Russie va procéder à ses plus grands manœuvres sur le théâtre europée depuis 40 ans avec environ 300 000 hommes dont la totalité des régiments aéroportés, un millier d’avions et deux escadres de la marine russe.
Face à un tel déploiement de forces, en raison l’absence fautive de moyens de défense suffisant de l’Union Européenne et en pleine période d’incertitude sur l’attitude des USA, la diplomatie Européenne ne pourra guère, si nécessaire, qu’apporter une réponse plus que limitée pour ne pas dire de principe. L’époque n’est certainement pas à accroitre la tension avec la Russie sur les sujets européens de la Crimée, de l’Ukraine, de l’Ossétie du Sud ou de l’Abkhazie..
Dans de telles circonstances, on peut raisonnablement penser que la diplomatie risquée et contreproductive des « lignes rouges », notamment de la diplomatie française, sera abandonnée même en cas prétendue nouvelle utilisation d’armes chimique dont on ne voit pas pourquoi au demeurant la Syrie aurait besoin de recourir et que les diplomates d’Europe Occidentale estimeront préférable de faire profil bas. Il suffira pour ne pas avoir à agiter ses petits poings de prétendre si d'aventure les islamistes de la région d'Idlib affirmaient avoir subi une attaque chimique qu'il faut attendre d'en avoir la preuve,