Après 5 ans de Présidence Hollande et son conseiller puis ministre de l’Economie Macron, la France reste en pleine crise avec une dette de 100 % de son PIB, un chômage de 10%, une insécurité croissante.
L’importance de la dette de plus de 2000 milliards retire désormais pratiquement toute véritable possibilité d’action efficace à un gouvernement démocratique pour diminuer le poids de la dépense publique et alléger suffisamment les charges des entreprises tout en redonnant du pouvoir d’achat aux travailleurs ce qui rend illusoire une diminution rapide de moitié du nombre des chômeurs pour retrouver le taux moyen de pays comme l’Allemagne ou les Etats Unis alors que ce haut niveau de chômage depuis des années est une des causes de l’insécurité croissante qui règne et qu’il n’est guère possible financièrement de recruter de nombreux policiers, gendarmes ou militaires en nombre suffisant.
La France pour retrouver une dette de 60% de son PIB conformément à l’engagement qu’elle a pourtant pris avec les accords de Maastricht devrait donc la diminuer de 800 milliards sans pouvoir mettre 40 ans pour le faire alors qu’il lui a fallu ce nombre d’années pour la faire passer de 60% à 100 %.
L’objectif devrait donc raisonnablement de le faire sur deux mandats présidentiels soit 10 ans soit un effort considérable de 80 milliards par an ( bien supérieur à celui proposé par le candidat Fillon) tout en portant l’effort nécessaire sur son budget de la Défense, non au taux à la mode de 2 % de son PIB largement insuffisant pour lui permettre de retrouver une certaine autonomie et sa crédibilité mais plutôt de 3 %, soit un quasi doublement pour atteindre progressivement dans le même temps 60 milliards.
Un tel effort vital, absolument nécessaire pour rattraper le retard perdu au cours des 5 années voire des 7 années qui viennent de s’écouler pendant lesquelles le pays s’est abstenu, de manière irresponsable et parfaitement démagogique de recourir à une véritable austérité, à la différence de ses voisins, ne peut malheureusement en effet être obtenu par un régime démocratique même avec un retour à une croissance annuelle raisonnable de 2 % de son PIB.
Le Président Macron et son mouvement En Marche, en cours de transformation en parti la République en Marche, ne peut même pas espérer imposer le régime « light » qu’il a proposé pendant sa campagne, même en disposant d’une majorité absolue à la chambre des députés et recourant aux ordonnances car la « rue » s’y opposera violemment alors que les effectifs des forces de sécurité (police, gendarmerie et militaires)sont largement insuffisantes pour faire face à un embrasement.
Le Macronisme, sorte de Boulangisme, création artificielle des milieux Bobos parisiens restera sympathique tant qu’il ne sera pas obligé de recourir à la force pour tenter d’imposer un régime pourtant beaucoup moins douloureux financièrement qu’il serait nécessaire pour espérer redresser rapidement la situation d’une France en faillite.
Une nouvelle nuit du 4 aout doit avoir lieu qui devra être suivi par une suspension provisoire de la démocratie en espérant que la France puisse trouver en son sein un sage Cincinnatus.
Sinon la France connaitra un nouveau 18 Brumaire et un nouveau Bonaparte !