Le citoyen Français a de bonnes raisons d’être désorienté par le spectacle que leur offre quotidiennement la campagne pour les élections présidentielles. Et on comprend qu’avec un certain bon sens populaire 40% des électeurs français ne sachent pas encore pour quel candidat ils vont voter quand les médias hexagonaux censés les informer passent leur temps à discuter de tout sauf de ce qui mine leur pays depuis 40 ans : le chômage, cause de la plupart de ses maux, alors et pourtant que ce problème a été résolu dans des pays voisins du Nord et de l’Est de l’Europe qui partagent, la même monnaie n’en déplaise au parti « National Socialiste » de l’extrême droite française.
Et ce n’est pas l’alliance du Poulidor de la présidentielle française et du Rastignac de la gauche « sociale-libérale-écologique » ou « libérale-socialiste-écologique » qui va les aider à faire leur choix.
En revanche la grande majorité des Français partagent à la fois le point de vue du président du Modem sur la nécessaire fin des privilèges de la caste politique qui n’a fait qu’accélérer le déclin de la France depuis 40 ans par une nouvelle nuit du 4 aout et de celui du tribun Mélanchon avec son slogan « Dégage ».
Une seule chose est sûre désormais, c’est que le Président qu’ils éliront au deuxième tour de la présidentielle n’aura aucune majorité parlementaire et sera dans l’incapacité de redresser leur pays.
Après une période de descente aux enfers dont la France est malheureusement coutumière depuis 1789, elle sera prête pour un 18 Brumaire.
D’ailleurs tous les sondages, s’ils ne se trompent pas, disent qu’une bonne partie des Français seraient prêts à accepter une dictature passagère.
Souhaitons que l’Homme providentiel qu’ils attendent et dont on ne voit pas malheureusement qui il pourrait être, se comporte comme un Cincinnatus dont la mémoire permettrait de faire comprendre que la dictature peut être instaurée démocratiquement par une majorité de Citoyens.