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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 16:48

Alors qu’à l’époque du Service Militaire Obligatoire en France avant 1996, la formation de base d’un soldat « homme du rang » durait 2 mois appelés les « Classes », durée qui reste considérée par toutes les armées du monde comme un minimum, et qu’après leur année de service, les soldats libérés étaient versés pour 5 ans dans la réserve et affectés dans des unités dérivées des unités d’active, aujourd’hui, manquant chroniquement de ressources humaines pour assurer la sécurité du pays qui nécessiterait d’y affecter en permanence un minimum de 150 000 hommes, le gouvernement français se trouve contraint d’utiliser des soldats de métiers formés au combat traditionnel pour effectuer des gardes statiques ou des patrouilles se privant de la possibilité d’intervenir davantage en OPEX alors que son statut de membre permanent du Conseil de Sécurité lui en donne l’obligation au moins politique sinon morale ou pour pallier cette insuffisance, fait semblant de croire à la mise en œuvre de « Réserves Opérationnelles » portées d’ici 2019 de 28 000 à 40 000 hommes.

Or que penser

1. de la valeur opérationnelle, quelle que soit leur motivation, de réservistes formés en moins de 2 semaines soit en quatre fois moins de temps que l’ancien bidasse qualifiés après leurs deux mois de classe de « bleus bites » et qui ne pouvaient être considérés comme un soldat convenable que quand il devenait « ancien » pratiquement « libérable » ?

2. d’une solution qui ne procurera en 2019 à raison de 20 à 30 jours par année de mobilisation maximum par réserviste qu’un effectif permanent maximum d’environ 2 500 hommes ?

Que cela est loin de répondre aux besoins de défense du territoire national !

A l’intérieur du pays, le renfort d’un effectif permanent de 2500 réservistes insuffisamment formés n’est pas du tout à la hauteur de la gravité de la situation et posera un grave problème si d’aventure les soldats de métiers devaient être retirés de l’opération Sentinelle dans l’hypothèse probable où la France devrait à nouveau faire intervenir des effectifs non ridicules dans de nouvelles opérations extérieures d’importance.

A l’extérieur l’opération Sentinelle et les Opex en raison de l’insuffisance chronique d’effectifs entraine un abaissement inquiétant du niveau d’entrainement des militaires de métiers en nombre notoirement insuffisants (20 régiments d’infanterie soit environ 25 000 fantassins) affectés de manière quasi permanente en mission, du moins quand les raisons de maintenance obligatoire des matériels en nombre insuffisant ne les obligent pas à les interrompre périodiquement (exemple du porte-avion unique Charles de Gaulle). En conclusion, les gouvernants doivent cesser de leurrer l’opinion publique et faire de la « com » et admettre qu’Il n’existe aucune autre solution pour assurer correctement la sécurité intérieure que de rétablir un Service Militaire Obligatoire avec un contingent annuel de 600 000 hommes et femmes incorporés pour 3 mois en quatre classes de 150 000 recevant une formation de base pendant 6 semaines et répartis en fonction de leur choix et de leurs aptitudes entre 500 Compagnies de Réserves territoriales CRT de 100 gendarmes et 200 bataillons d’infanterie de 500 hommes spécialisés dans le combat urbain BICU.

Chaque agglomération de 50 000 à 100 000 (une soixantaine) devrait accueillir 1 CRT, les agglomérations de 100 000 à 200 000 (une trentaine), 3 CRT + 1 BICU, celle de 200 000 à 400 000 (une vingtaine), 5 CRT + 2 BICU, celles de plus de 400 000 à 1000 000 (une dizaine), 10 CRT + 4 BICU, celles de Lilles, Lyon, Marseille, 15 CRT+ 10 BICU, le Grand Paris, 100 CRT + 60 BICU.

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