"Si une communauté n'est pas acceptée, c'est qu'elle ne donne pas de bons produits sinon elle est admise sans problémes.Si elle se plaint de racisme à son égard, c'est parce qu'elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu'elle vienne chez nous nous imposer ses moeurs..........
C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, et des Français bruns. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche. de culture grecque et latine et de religion chrétienne........................." Charles de Gaulle.
Faute de véritables frontières, la société multiculturelle explose, incapable de maîtriser les évènements migratoires qui devraient consacrer sa générosité, mais qui ne font que révéler sa décomposition. Seules les nations souveraines, à l’identité culturelle forte et à la volonté politique ambitieuse, sont capables de solidarité. Le communautarisme, attitude ou, plus généralement, le mode de vie d'une communauté minoritaire devant lesquels les idéaux républicains, égalitaires et laïcs devraient s'effacer au nom d'un droit à la différence revendiqué par ces mêmes minorités se développe avec l’assentiment de fractions nationales prétendument intellectuelle et peu responsables.
La crise migratoire, par son ampleur prévisible sa misère humaine et aussi sa violence, a mis au pied du « mur » les élites qui nous gouvernent, un peu à l’image de la Hongrie qui construit un mur, justement, haut de quatre mètres, sur sa frontière avec la Serbie dans le but d’empêcher le passage des immigrés clandestins. Il existe désormais un consensus sur l’échec du multiculturalisme aux Pays-Bas, en Belgique, au Royaume Uni, y compris dans des sociétés qui le valorisent avec une certaine habileté, mais aussi une certaine inconscience, comme le Canada ou l’Australie. Récemment encore, un article de la plus grande revue actuelle de sciences politiques, Foreign Affairs, utilisait exactement les mêmes mots dans son titre, « The failure of Multiculturalism », au sujet de la politique migratoire de l’Europe et de l’absence d’une robuste politique d’intégration. Dans son paragraphe de préambule, l’auteur de l’article, rappelait qu’« il y a une trentaine d’années, un grand nombre d’Européens considéraient le multiculturalisme — appeler de tous ses vœux une société diversifiée et inclusive — comme la réponse aux problèmes sociaux de l’Europe ».
Si les peuples, en particulier du Sud et de l’Est de l’Europe, l’ont récusé très tôt, parfois violemment, il est absolument extraordinaire que nos oligarchies continuent à persévérer dans cette politique désastreuse. C’est qu’il est difficile d’imaginer de vivre en commun sans une culture commune. Certes, certains sociologues ont proposé une paire de concepts à partir de la dichotomie espace public et espace privé : « L’une est celle d’une “culture partagée (shared culture) du domaine public” à laquelle tous les participants dans une société doivent se conformer » et « l’autre, celle du domaine privé, est l’espace des particularités communautaires qui doivent être respectées et même soutenues par les institutions étatiques ».
Le multiculturalisme prend le pari que la sagesse, l’éducation, l’engagement des hommes de bonne volonté marginaliseront les intégristes de toute obédience qui luttent pour l’inscription des valeurs divines dans les codes de la vie civile et politique. C’est un acte de foi dans le triomphe final de la laïcité que l’observation des sociétés contemporaines n’encourage pas à accomplir. Le multiculturalisme serait sans doute une bonne chose sans nos ennemis les arabo-turco-musulmans, qui sont en très largement en surnombre dans plusieurs Etats membres de l’Union Européenne. Cela fonctionne avec les autres immigrés, sauf avec eux. Avec les arabo-turco-musulmans, ce fameux « multiculturalisme » dont on nous rebat les oreilles ne fonctionne pas, ceux-ci étant sans-gêne, sectaires, racistes et méprisants à l’encontre du pays d’accueil. Dans un tel contexte, il est une arme dans les mains de nos envahisseurs contre nos démocraties.
Les trois termes Assimilation- Intégration-Insertion ne sont pas neutres et reposent sur des philosophies politiques très différentes. L’assimilation se définit comme la pleine adhésion par les immigrés aux normes de la société d’accueil, l’expression de leur identité et leurs spécificités socioculturelles d’origine étant cantonnée à la seule sphère privée.
Dans le processus d’assimilation, l’obtention de la nationalité, conçue comme un engagement "sans retour", revêt une importance capitale. L’intégration exprime davantage une dynamique d’échange, dans laquelle chacun accepte de se constituer partie d’un tout où l’adhésion aux règles de fonctionnement et aux valeurs de la société d’accueil, et le respect de ce qui fait l’unité et l’intégrité de la communauté n’interdisent pas le maintien des différences. Le processus d’insertion est le moins marqué. Tout en étant reconnu comme partie intégrante de la société d’accueil, l’étranger garde son identité d’origine, ses spécificités culturelles sont reconnues, celles-ci n’étant pas considérées comme un obstacle à son intégration dès lors qu’il respecte les règles et les valeurs de la société d’accueil. »
Seule une politique vigoureuse d’assimilation est de nature à combattre cette menace désormais plus culturelle que cultuelle. Cette assimilation doit d’abord se faire pour les moins de 20 ans par l’Ecole avec l’enseignement de la langue, de l’histoire, des religions, de la culture, des mœurs et d’instruction civique. Elle passe ensuite par le rétablissement d’un service militaire obligatoire de durée limitée. Et pour les adultes par l’obligation de suivre des cours quotidiens également de langue, d’histoire, de religion, de culture, des mœurs locales et d’instruction civique permettant l’obtention le passage d’un examen délivrant le certificat d’assimilation indispensable au dépôt d’une éventuelle demande de naturalisation, seule mode unique au niveau européen d’obtention, pour les immigrés dont aucun des parents n’a la citoyenneté de l’Union Européenne, de la nationalité d’un de ses Etats membres.