Plutôt que de supprimer en juin 2014 le 110ième RI, dernier régiment de la brigade franco-allemande qui stationnait à Donaueschingen dans le Bade Wurtemberg pour des raisons d’économie sans concertation préalable avec les autorités allemandes et le remplacer par le 1er RI de Sarrebourg, n’aurait-il pas été plus intelligent de la part du gouvernement français de poursuivre l’œuvre engagée avec l’implantation en Alsace du Jägerbataillon 291 en proposant au gouvernement allemand de faire venir à Sarrebourg également le Jägerbataillon 292 stationné à Donaueschingen au lieu et place du 1er RI qui lui serait parti y remplacer le 110 ième Ri dissous en juin 1994, de même que de proposer le transfert du 3ième Régiment de Hussard de Metz à Emmindingen et de le remplacer à Metz par l’ Artilleriebataillon 295 d’ Immendingen et de Sigmaringen, et la Panzerpionierkompanie 550 d’Immendingen ?
En outre ce stationnement de la quasi-totalité des effectifs allemands de la Brigade sur territoire français et des effectifs français sur territoire allemand aurait favorisé l’apprentissage du français pour les premiers et de l’allemand pour les seconds et la mise en œuvre du bilinguisme dans la Brigade franco-allemande en remplacement de l’anglais langue de travail incongrue indépendamment de l’appartenance des deux pays à l’Otan.
Le symbole serait resté fort !
Et on aurait fait un nouveau progrès vers une future armée fédérale dont la brigade franco-allemande se voulait l’embryon.
Mais pouvait-on attendre d’un gouvernement composé de petites gens peu intéressés par les questions de défense et d’intégration européenne qu’il ait de grandes idées ?