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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 12:48

La Défense Opérationnelle du Territoire, en liaison avec les autres formes de la défense militaire et avec la défense civile, concourt au maintien de la liberté et de la continuité d'action du Gouvernement, ainsi qu'à la sauvegarde des organes essentiels à la défense de la nation. Les autorités militaires auxquelles incombe son exécution ont pour mission :

1° En tout temps, de participer à la protection des installations militaires et, en priorité, de celles de la force nucléaire stratégique ;

2° En présence d'une menace extérieure reconnue par le conseil de défense ou d'une agression, d'assurer au sol la couverture générale du territoire national et de s'opposer aux actions ennemies à l'intérieur de ce territoire ;

3° En cas d'invasion, de mener les opérations de résistance militaire qui, avec les autres formes de lutte, marquent la volonté nationale de refuser la loi de l'ennemi et de l'éliminer.

Force est de constater, sans être un spécialiste des questions de défense, que l’on ne voit pas comment elles peuvent être sérieusement remplies avec les effectifs actuels. Toutes les missions concernant la défense du territoire et la DOT n'ont pas fondamentalement changé avec la professionnalisation des armées. Concernant les deux premières missions qui incombent essentiellement à la gendarmerie, il est patent que celle-ci avec son nombre réduit de réservistes ne peut les remplir notamment en ce qui concerne la surveillance et la protection qui devrait être quasi permanente des points sensibles pour être dissuasive, à laquelle il faut ajouter les missions de surveillance des plans Vigipirate ou Sentinelle.. En effet ce n’est pas avec ses 18 groupements de gendarmerie mobile totalisant 108 escadrons de militaires de carrière auxquels il convient d’ajouter 46 escadrons de réservistes soit environ 25 000 hommes plus ou moins facilement mobilisables que la Gendarmerie peut remplir ces missions. L'armée de terre a pour mission de renforcer la défense d'un nombre limité d'installations de la force nucléaire stratégique relevant de la marine ou de l'armée de l'air, en mettant en place les moyens planifiés. Elle intervient au profit des points sensibles menacés, en renforcement ou en relève de la gendarmerie, et mène des opérations destinées à éliminer les éléments hostiles du territoire. Elle facilite les mouvements, les transits et l'écoulement des flux logistiques de surface de nos forces et des alliés. Son domaine de responsabilité s'étend à l'ensemble du territoire national, y compris au littoral terrestre. La gendarmerie nationale recherche, élabore et diffuse le renseignement de défense. Elle assure, en temps de paix comme en temps de crise, et jusqu'à l'engagement offensif des forces, la protection et la défense des points sensibles civils et des services communs indispensables, ainsi que l'intervention immédiate au profit des points sensibles menacés. Elle aide également à la montée en puissance et aux mouvements des forces militaires sur le territoire national dans le cadre de la circulation routière de défense, et participe, dans la mesure de la disponibilité de ses moyens, à des actions de combat visant à détruire ou à neutraliser des éléments ennemis. Elle continue de remplir ses missions permanentes de service public dans les domaines administratif, judiciaire et militaire. Les missions de l'armée de l'air sont d'appuyer les opérations offensives menées par les forces armées à l'intérieur du territoire, et d'assurer, éventuellement, les appuis transport et renseignement au profit des autres armées. Enfin, la marine nationale intervient au profit des points sensibles menacés du Commandement de la défense du Finistère (CDF) et des secteurs territoriaux marine (STM), en renforcement ou en relève de la gendarmerie. Elle mène les opérations visant à éliminer les éléments hostiles de ses emprises territoriales, et participe à la défense des districts de sûreté portuaire des ports de commerce d'intérêt majeur. Elle participe, depuis la mer, aux opérations engagées, le cas échéant, sur le littoral. Au sol, son domaine territorial comprend l'emprise territoriale du CDF, les STM de Cherbourg, Lorient et Toulon, et toutes les installations de la marine situées hors de ces aires géographiques, telles que les bases navales et de l'aéronautique navale, les stations de transmissions sémaphores et les postes de commandement. Or depuis cette professionnalisation de l’Armée de Terre Française et la réduction massive de ces effectifs, la France ne dispose plus que de 9 brigades composées de 20 Régiments d’Infanterie susceptibles de combattre totalisant environ 27 000 hommes soit moins de 10 000 hommes pouvant au même moment se battre sur le territoire national ou sur des théâtres extérieurs en admettant qu’ils disposent de moyens d’appuis et de soutiens suffisants. Et l'appoint de la Réserve Opérationnelle militaire de 25 000 hommes environ reste trés limité dans la mesure oû elle ne peut, à raison de 20 jours par an par hommes, mobiliser de manière permanente qu'environ 1000 soldats.

Compte tenu des interventions extérieures permanentes auxquelles l’armée a été amenées à participer ces dernières années auxquelles il ne peut être mis fin instantanément, les effectifs de l’armée terre qui peuvent être affectés à la Défense Opérationnelle du Territoire se réduisent à pratiquement rien. Surtout concernant la troisième mission en cas d’invasion du territoire nationale qui supposerait que celui de bon nombre des autres Etats de l’Otan le soient avant lui dans lesquels cette armée aurait eu à combattre, on peut être assuré qu’il n’en resterait rien ou pas grand-chose pour l’assurer. Dans ces conditions même si une telle menace n’est pas imminente et qu’on l’avait considérée comme improbable, il convient de s’y préparer. Avant néanmoins de remonter les effectifs de l’armée de terre et la réorienter davantage vers un combat sur le théâtre européen pour faire face à un éventuel risque d’invasion, la menace actuelle sur le territoire national implique de renforcer sans délai de manière très importante les effectifs de la Gendarmerie Mobile non par une augmentations limitée possible des Réservistes mais par le retour d’un rétablissement d'un Service militaire court de 3 mois généralisée encadrée par la Gendarmerie Mobile en utilisant tous les sites de camps et de casernes libérées par l’armée au cours de ces dernières années. Ces 3 mois se répartiraient en 6 semaines de formation de base ( maniement de l’arme individuelle et formation à la surveillance et au combat urbain) et 6 semaines d’affectation à la surveillance permanente des points et des espaces sensibles avec incorporation chaque début de trimestre d’un contingent d’environ 150 000 jeunes hommes et femmes de 18 ans non encore engagés dans un contrat CDI avec possibilité pour les étudiants d’être incorporés du 1er juillet au 30 septembre avec possibilité de report de 1 année.

France- Défense Opérationnelle du Territoire-Reserve Operationnelle Militaire- Service Militaire-Conscription- Armée Française- Corps Expéditionnaire-Politique Etrangère- Gendarmerie Mobile-Conscription- Rétablissement- Créations d’Escadrons de Gendarmerie d’Appelés- Affectation dans les Camps et casernes libérées par l’Armée de Terre- Encadrement par les Officiers et Sous-Officiers d’Active et de Réserve de la Gendarmerie Mobile
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